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Pourquoi la France est un pays institutionnellement raciste

Pourquoi la France est un pays institutionnellement raciste
C’est Stokely Carmichael qui a mis à jour la notion fondamentale de « racisme institutionnel ». Le racisme institutionnel est la forme la plus sournoise de discrimination puisque non seulement il échappe aux lois qui généralement condamnent les actes de racisme dans les sociétés occidentales, mais encore parce qu’il s’insinue dans la législation elle-même, y compris dans la législation censée lutter contre le racisme. Le système politique français est en principe égalitaire. En réalité, le mode de représentation des citoyens au parlement français est calculé de telle manière qu’un citoyen ne puisse être élu -sauf exception qui confirmera la règle – qu’en fonction de son phénotype. En clair, aucun Afro-descendant ne peut faire de carrière politique normale en France, c’est-à-dire avec l’espoir d’accéder au plus haut niveau de responsabilité (la présidence de la République). Ce système ne doit rien au hasard. Inscriptions racistes et négrophobes au collège Nelson Mandela du Blanc-Mesnil Related:  Racisme institutionnel

Racisme institutionnel en France Discours de Nicolas Sarkozy à l'université de Dakar ; et critique par Achille Mbembe Allocution de M. Nicolas Sarkozy Président de la République, prononcée à l'université de Dakar Dakar, Sénégal, le 26 juillet 2007 Mesdames et Messieurs, Permettez-moi de remercier d'abord le gouvernement et le peuple sénégalais de leur accueil si chaleureux. Je suis venu vous parler avec la franchise et la sincérité que l'on doit à des amis que l'on aime et que l'on respecte. Entre le Sénégal et la France, l'histoire a tissé les liens d'une amitié que nul ne peut défaire. Je veux, ce soir, m'adresser à tous les Africains qui sont si différents les uns des autres, qui n'ont pas la même langue, qui n'ont pas la même religion, qui n'ont pas les mêmes coutumes, qui n'ont pas la même culture, qui n'ont pas la même histoire et qui pourtant se reconnaissent les uns les autres comme des Africains. Je ne suis pas venu, jeunes d'Afrique, pour pleurer avec vous sur les malheurs de l'Afrique. Je ne suis pas venu effacer le passé car le passé ne s'efface pas. Ils ont pris la terre de vos ancêtres.

Chronique de l’intolérable du quinquennat du successeur de Nicolas Sarkozy (an II) 16 avril Maisons-Alfort (94)Arrestation et enfermement d'un lycéen d'Hector Guimard (Paris 19ème) Khaled MSADEK est Tunisien (de Zarsis). Né le 18/01/94, il est arrivé en France le 6/08/2011 à 17 ans et a été parrainé en 2013 à la Mairie du 19ème. Il est scolarisé en terminale CAP Installation Sanitaire. Il a déposé son dossier complet pour ESA en février 2014 à la préfecture de Créteil et il a un nouveau rendez-vous le 17/07/14. Il habite à Maison-Alfort chez sa sœur. Khaled a été arrêté devant la Gare du Nord à 16h00 aujourd'hui en train de fumer une cigarette. Albi (81)OQTF et assignation à résidence d'une famille arménienne de trois enfants, empêchant le père, champion de judo en Arménie, de participer à des épreuves de judo. Suren Khudoyan, sa femme et leurs trois enfants (5, 7 et 9 ans) ont fui l'Arménie en 2011. 11 avril Lille (59)Maintien en rétention avec expulsion programmée d'un père de trois enfants, dont la mère est malade. 10 avril Villars (42) 9 avril 8 avril M. 6 avril

INFO OBS. "Le racisme le plus abject, je l'ai rencontré au Quai d'Orsay Série noire pour Laurent Fabius au Quai d’Orsay. L’ambassadeur de France en Andorre nommé par Nicolas Sarkozy, Zair Kédadouche, un beur d’origine algérienne, inspecteur général de l’Education nationale, a adressé avec panache à François Hollande sa lettre de démission. Motif : il proteste contre le racisme du Quai d’Orsay et les discriminations dont il estime avoir été l’objet de manière constante, les tentatives de le discréditer et le rejet constant à son égard de la noblesse du Quai d’Orsay. Je démissionne au nom des valeurs de la République que le Quai d’Orsay a bafouées (…). Les conseillers du chef de l'Etat et Laurent Fabius lui-même ont tout fait pour le faire revenir sur sa décision, lui proposer des postes pour le calmer et, pour certains, convenir avec lui de l’état d’esprit renfermé qui règne au ministère des Affaires étrangères. Affaires en série au Quai Alain Chouffan - Le Nouvel Observateur Voici la lettre envoyée par Zair Kédadouche à François Hollande :

Guéant le barbare : pourquoi Letchimy a raison, Par Edwy Plenel « Toutes les civilisations ne se valent pas », a donc déclaré en 2012 un ministre de la République, évoquant des civilisations « plus avancées » que d’autres ou« supérieures » à d’autres (lire ici notre article), puis précisant que « ce qui est en cause, c’est la religion musulmane » (voir ici la vidéo et là un article qui en rend compte). Un député de la Nation lui a répondu que c’était « une injure faite à l’homme », sur le fumier de laquelle avaient poussé ces « idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration ». Face à l’ignominie proférée par ce ministre, Claude Guéant, ce député, Serge Letchimy, a sauvé notre honneur. Démonstration dans ce parti pris. Il est des temps de déchéance nationale où l’on en vient à avoir honte non seulement des dirigeants de son pays, mais aussi de cette presse qui accompagne leur bassesse. L’incendiaire, ce serait donc l’héritier politique d’Aimé Césaire, leader du Parti progressiste martiniquais. « Non, M.

France. Discriminé puis licencié par la SNCF, Yacine est en grève de la faim Yacine Zahraoui a subi un an de harcèlement au travail avant de se faire licencier par la SNCF. Délaissé par sa famille, à la rue depuis le début de l’année, le jeune homme mène une grève de la faim pour se faire entendre. (D) Yacine Zahraoui sur sa chaise de camping, rue Durat, près de l’Elysée. Le jeune homme a pu compter sur la solidarité du voisinage une personne lui a prêté sa voiture (G) pour qu’il puisse y passer les nuits... Crédit photo / Jonathan Ardines « Depuis que j’ai débuté ma grève de la faim le 12 mai, je me trouve dans une situation critique. Très digne, Yacine Zahraoui garde la tête froide malgré les circonstances. Sur sa chaise de camping, rue Durat, près de l’Elysée, Yacine garde un mince espoir, « grâce aux soutiens, notamment "Génération Creil" et les membres du collectif "SNCF droit à la différence" ». Le début de la descente aux enfers Après avoir décroché son bac pro avec mention en 2011, Yacine signe un contrat équivalent à un CDI avec la SNCF. Jonathan Ardines

Lettre à Maurice Thorez Aimé Césaire, Député de la Martinique, à Maurice Thorez, Secrétaire Général du Parti Communiste Français. Maurice Thorez, Il me serait facile d’articuler tant à l’égard du Parti Communiste Français qu’à l’égard du Communisme International tel qu’il est patronné par l’Union Soviétique, une longue liste de griefs ou de désaccords. La moisson a été particulièrement riche ces derniers temps et les révélations de Khrouchtchev sur Staline sont telles qu’elles ont plongé, ou du moins, je l’espère, tous ceux qui ont, à quelque degré que ce soit, participé à l’action communiste dans un abîme de stupeur, de douleur et de honte. Oui, ces morts, ces torturés, ces suppliciés, ni les réhabilitations posthumes, ni les funérailles nationales, ni les discours officiels ne prévaudront contre eux. Désormais leur visage apparaît en filigrane dans la pâte même du système, comme l’obsession de notre échec et de notre humiliation. Les faits sont là, massifs. Ici comment taire notre déception ? Quoi ! Je sais bien.

De Dakar à Evry Bien que les uns aient provoqué une large indignation et que les autres emporteraient plutôt l’adhésion, il y a comme un air de famille entre les propos tenus par Sarkozy à Dakar et ceux que Valls a tenus dernièrement sur les Roms, en particulier le 7 septembre dernier à Evry – et si les seconds paraissent acceptables, c’est peut-être parce que la critique des premiers n’a pas toujours été menée à son terme, qu’elle en est restée à son contenu sans en examiner les fondements. Ce qui, à juste titre, avait suscité la réprobation dans le discours de Dakar, c’était avant tout ce qui était exposé sur la nature de « l’Homme Africain », et la vision totalement négative qui en était donnée. Pour autant, ce discours s’appuyait sur des fondements largement admis – et qui à ce titre n’ont que peu été relevés. Oui mais les Roms, ce n’est pas la même chose ! Ah bon ?

Un racisme qui vient de (tout) en haut Des banlieusards exaspérés par les campements de Roms se développant aux alentours de leurs petits pavillons, des usagers du métro subissant quotidiennement la « mendicité agressive » de « petites Roumaines » expertes dans l’art du pickpocket : ce serait, une fois de plus, le « peuple » qui réclamerait plus de fermeté et de répression... Ce serait à sa « demande » que les plus hautes autorités, Nicolas Sarkozy hier, et aujourd’hui le ministre « socialiste » de l’Intérieur Manuel Valls, iraient démanteler les bidonvilles dans lesquelles les Roms sont aujourd’hui cantonnés. Ce peuple que les élites aiment à faire parler, ce n’est pourtant pas toujours lui qui prend les armes. « un haut-fonctionnaire passé par l’Institut d’études politiques (IEP) et l’Ecole des hautes études commerciales (HEC) avant un atterrissage un temps dans les services de Matignon »... Une précision encore : cet homme « a été encarté au PS ».

Le crétin, sa fabrique et ses racines De nombreux articles ces dernières semaines ont pointé la responsabilité de l’Ecole dans les récents succès électoraux du Front National. On y évoque la panne de l’ascenseur social, les défaillances du système qui nourrirait les désoeuvrements de jeunes privés d’horizon d’attente ; ou encore l’impuissance des programmes et des enseignants à lutter contre le racisme et l’antisémitisme. Un aspect de cette quête indiciaire a cependant été laissé dans l’ombre. Il n’est pourtant pas anecdotique. Il est même sans doute l’un des maillons de la lepénisation des esprits et l’une des courroies de transmission les plus efficaces de ce que d’aucuns considèrent comme la transmutation républicaine du front National. Ici, nous n’accordons pas une once de crédit à cette respectabilité de façade du Front National et nous assumons sans état d’âme que la neutralité de l’enseignant s’arrête aux frontières bleues marines. Laurence De Cock Rédacteur : Grégory Chambat Attention, Brighelli est tout sauf réac.

Discours de Grenoble Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Contexte[modifier | modifier le code] Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2010, le casino d'Uriage-les-Bains, en Isère, est braqué par deux malfaiteurs. Poursuivis par la police, ils ouvrent le feu en direction des policiers à proximité d'Échirolles, blessant un adjoint de sécurité. Ils entrent ensuite dans le quartier de la Villeneuve, où l'un des braqueurs est tué lors d'un échange de coups de feu avec une patrouille de la BAC. Le 30 juillet 2010, au cours de la prise de fonction de Éric Le Douaron, Nicolas Sarkozy prononce un discours d'un peu plus d'une demi-heure sur les thèmes de la sécurité, de l'éducation, de la nationalité, de l'immigration et de la politique de la ville[5]. Discours[modifier | modifier le code] Le discours est rédigé par deux conseillers de Nicolas Sarkozy : Cédric Goubet, son chef de cabinet, et Maxime Tandonnet, son conseiller sur les questions d'immigration[6]. Réactions et analyses[modifier | modifier le code]

Discours de Grenoble, par Nicolas Sarkozy Discours prononcé à l'occasion de la prise de fonction du nouveau préfet de l'Isère Grenoble, 30 juillet 2010 Mesdames et Messieurs, Je vous demande d'excuser mon grand retard qui est dû au fait qu'il y a un grand appétit de paroles, ce que je comprends parfaitement, et donc quand on discute c'est normal, on accumule beaucoup de retard. Madame le Garde des Sceaux, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs les parlementaires, Monsieur le Préfet, Monsieur le Maire de Grenoble, Monsieur le Président du Conseil Général, Grenoble vient de connaître une flambée de violence sans précédent, qui a profondément choqué nos concitoyens. L'homme qui est tombé sous le tir d'un policier venait de commettre un braquage. Les violences qui ont frappé la ville de Grenoble sont le fait d'une petite minorité, certes d'une minorité qui a voulu marquer son allégeance envers les truands. C'est donc une guerre que nous avons décidé d'engager contre les trafiquants et les délinquants. Enfin, la politique de la ville.

Il n’y a pas qu’à Ferguson... Ce n’était qu’un adolescent ; un jeune homme noir bien dans ses Nike Shox, plein de vie et de rêves. Comme d’habitude, vacances scolaires oblige, il était sorti passer le temps avec ses amis. Attendu pour un dîner en famille, il n’avait pas prévu de rentrer tard. D’une rive à l’autre, si les circonstances de ces drames ne sont jamais exactement les mêmes, elles ont toujours les mêmes causes et donc, les mêmes conséquences. Aussi, les interrogations de journalistes et/ou de responsables politiques français sur la possibilité de voir se produire la même chose dans notre pays, résonnent telle une vaste tentative de déni. Depuis 1979 ce même scénario est récurrent: une intervention policière tourne mal, un (jeune) homme est tué ; la police plaide légitime défense ou mort «naturelle» ; les médias relayent la version officielle ; le quartier s’embrase ; la révolte est réprimée ; la famille du défunt se constitue partie civile ; les policiers sont acquittés.

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