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Emplois Foirreux – Bullshit Jobs / par David Graeber

Emplois Foirreux – Bullshit Jobs / par David Graeber
Hier je suis tombé sur cet article en effectuant ma lecture quotidienne de BoingBoing: “Bullshit Jobs” Article brillant qui nous permet de se poser quelques questions, certes gênantes mais trop peu abordées. J’ai donc décidé de traduire l’article pour les gentils barbus qui lisent peu ou pas l’anglais. La traduction est maison donc approximative (même si j’ai essayé de faire de mon mieux) et je suis sûr qu’elle est bourrée de fautes d’orthographe et de grammaire. Dans les années 30, John Maynard Keynes avait prédit que, à la fin du siècle, les technologies seront suffisamment avancées pour que des pays comme le Royaume Uni ou les Etats Unis envisagent des temps de travail de 15 heures par semaine. Pourquoi donc, l’utopie promise par Keynes – et qui était encore attendue dans les années 60 – ne s’est jamais matérialisée? Quels sont donc ces nouveaux emplois précisément? C’est comme si quelqu’un inventait des emplois sans intérêt, juste pour nous tenir tous occupés. Related:  Bullshit jobs

Vers une société de «jobs à la con» ? Avez vous un «job à la con» ? Si vous avez le temps de lire cet article devant votre ordinateur au boulot, la réponse est probablement oui. Et à en croire la viralité (1) du pamphlet consacré aux «bullshit jobs» (en VO) signé David Graeber, anthropologue à la London School of Economics et une des figures du mouvement Occupy Wall Street, vous n’êtes pas pas le seul. Dans un court essai (2) publié dans le magazine de la gauche radicale britannique Strike ! le 17 août, l’universitaire, qui n’aime pas qu’on le définisse comme anarchiste, décrit ce qu’il a baptisé le «phénomène des jobs à la con». Soit, selon lui, l’aliénation de la vaste majorité des travailleurs de bureau, amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles et vides de sens, tout en ayant pleinement conscience de la superficialité de leur contribution à la société. «Tout un tas d’emplois inutiles» Comment définir un emploi inutile ? Tâches absconses Modes de vie anxiogènes, ultracontrôlés et aseptisés Guillaume Gendron

Dessine-moi un circuit: l'économie circulaire au service d'un nouveau modèle de développement | Henri Landes La Conférence environnementale commence ce vendredi 20 septembre 2013. Au programme, s'inscrit une table ronde sur l'économie circulaire. Plusieurs rapports estiment d'immenses gains économiques de ce nouveau modèle et reconnaissent que notre puits de matières premières n'est pas sans fond. L'économie circulaire est un modèle peu coûteux qui offre des résultats positifs autant sur le plan environnemental que social, applicable en France et à travers l'Europe. Ainsi, espère-t-on qu'elle dépasse enfin son statut de nouveau concept à la mode pour devenir un pilier d'une stratégie de croissance durable et de la politique environnementale de la nation. Ceci n'est pas un déchet, c'est le maillon d'une chaîne qui ne pollue plus L'économie circulaire est fondée sur la minimisation des déchets, la réutilisation de matériaux, la production de biens durables et la coopération entre acteurs locaux. Préserver les ressources naturelles pour protéger notre porte-monnaie : la compatibilité enfin trouvée

L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique? «Avez-vous l’impression que le monde pourrait se passer de votre travail? Ressentez-vous la profonde inutilité des tâches que vous accomplissez quotidiennement? Avez-vous déjà pensé que vous seriez plus utile dans un hôpital, une salle de classe, un commerce ou une cuisine que dans un open space situé dans un quartier de bureaux? Si vous avez répondu oui à plusieurs de ces questions, vous faites sans aucun doute possible partie de cette population qui occupe un «boulot à la con», ou «bullshit job», comme les nomme l’anthropologue anglais David Graeber. Professeur à la prestigieuse et orthodoxe London School of Economics, l’anthropologue «anarchiste» —vous allez vite comprendre le sens de ce qualificatif— a publié le 17 août, en pleine trêve estivale, un article coup de gueule très remarqué dans le trimestriel «radical» Strike! Strike! «Pour y arriver, des emplois ont dû être créés qui sont, par définition, inutiles. Parlons-en! Et bien aujourd’hui, nous allons en parler.

André Orléan « Le capitalisme n’est plus porteur d’un projet alternatif » Les séries d'été de l'Humanité : Penser un monde nouveau. Pour l’économiste, cofondateur des Atterrés, la seule issue à la crise consiste à rompre de façon radicale avec le néolibéralisme et à ouvrir le débat sur un nouveau système de production. Discret, à soixante-trois ans, André Orléan est pourtant l’un des économistes hétérodoxes français les plus reconnus dans le monde. Diplômé de Polytechnique puis de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae), il est aujourd’hui directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (Ehess) et directeur de recherche au CNRS. De ses travaux sur la monnaie, il développe « l’unidisciplinarité » où « la monnaie est un rapport social », une institution avant d’être un instrument. En 1984, il écrit avec Michel Aglietta la Violence de la monnaie. Comment expliquer l’ahurissante défaillance des dirigeants politiques depuis le déclenchement de la crise en 2008 ? André Orléan. André Orléan. André Orléan.

On the Phenomenon of Bullshit Jobs | STRIKE! Magazine Ever had the feeling that your job might be made up? That the world would keep on turning if you weren’t doing that thing you do 9-5? David Graeber explored the phenomenon of bullshit jobs for our recent summer issue – everyone who’s employed should read carefully… On the Phenomenon of Bullshit Jobs by David Graeber. In the year 1930, John Maynard Keynes predicted that, by century’s end, technology would have advanced sufficiently that countries like Great Britain or the United States would have achieved a 15-hour work week. Why did Keynes’ promised utopia – still being eagerly awaited in the ‘60s – never materialise? So what are these new jobs, precisely? These are what I propose to call “bullshit jobs.” It’s as if someone were out there making up pointless jobs just for the sake of keeping us all working. The answer clearly isn’t economic: it’s moral and political. I think this is actually a pretty accurate description of the moral dynamics of our own economy.

Jean-Marie Harribey » Blog Archive » Économie positive, économie circulaire, ça fonctionne ou ça tourne en rond ? Plusieurs nouveaux concepts font fureur en ce moment : l’économie de la fonctionnalité, l’économie circulaire, depuis quelques années déjà, et l’économie positive, depuis trois jours, qui englobe les premières. Et l’éclectique Jacques Attali a compris la leçon de Carrefour : positiver. À moins qu’il ne se soit inspiré du milliardaire américain John Mackey, promoteur du conscious capitalism, mais qui considère que les syndicats dans l’entreprise sont un herpès, ainsi que le rapporte Le Monde magazine du 28 septembre 2013. Tout positiver pour ne pas négativer L’histoire du capitalisme est jalonnée de leurres idéologiques pour faire oublier sa violence quotidienne, particulièrement en période de crise, de chômage, d’inégalités croissantes et de montée de la pauvreté, car il faut donner le change, multiplier les camouflages du délitement de la société par tous les bouts. Dans ce rapport visant à tout positiver, l’économie est hors-sol. L’idéologie à la place de la science

Pourquoi David Graeber soutient le revenu de base Les bureaucrates amoncellent les papiers pour décider de ce que nous et notre travail valons. Mais ironiquement, suggère l’anthropologue américain David Graeber, ce sont ces fonctionnaires qui effectuent le travail le moins sensé de tous. Si nous donnions à chacun un revenu de base forfaitaire et éliminions ces emplois bureaucratiques ? Cette interview est issue d’une conversation avec le journaliste américain Paul Solman, dont une partie a été diffusé dans un reportage sur la chaîne publique Public Broadcasting Service. Donc, vous aimez cette idée de revenu de base ? Je pense qu’elle est formidable. Le problème est que nous avons ce gigantesque appareil qui s’occupe de dire aux gens qui est méritant, qui ne l’est pas, ce que les gens devraient faire, ce qu’ils ne devraient pas. Le problème est que nous avons ce gigantesque appareil qui s’occupe de dire qui est méritant, qui ne l’est pas, ce que les gens devraient faire, ce qu’ils ne devraient pas. Exactement. Ça dépend desquels. Internaz

medbenabid : Plantu dans l'air du temps... Are you paid to look busy? Do you actually perform meaningful work all day or are you paid to look busy, asks anthropologist David Graeber. Photo by John McBride & Company Inc./The Image Bank. Editor’s Note: If you’re reading this at work, you’re probably not all that busy. Don’t you ever wish you could just fit your “work” into fewer hours, then go home to do your own thing instead of being paid to look busy all day? John Maynard Keynes predicted in 1930 that technological advancement would make that possible by the turn of the century. For one thing, he writes, we’ve created entirely new jobs to accommodate the workaday world. Graeber’s (rather rank) vision of hell captures the cycle of meaningless work he’s criticizing: Once, when contemplating the apparently endless growth of administrative responsibilities in British academic departments, I came up with one possible vision of hell. Graeber is a professor at the London School of Economics. – Simone Pathe, Making Sen$e Editor I’d say 20 percent.

A propos du "Prix Nobel" de Fama Le « prix Nobel » 2013 attribué à Eugène Fama a de quoi étonner – quel que soit le bord auquel on appartient. Car, comme tous les commentateurs n’ont pas manqué de le remarquer, Fama est connu comme étant le père de l’« hypothèse des marchés efficients », alors que cette « hypothèse » n’a apporté que confusion et faux débats. Quand Fama l’a avancée pour la première fois, il s’est contenté d’une formulation vague : « un marché dans lequel les prix ‘reflètent pleinement’ et toujours l’information disponible est appelé ‘efficient’ ». L’utilisation de guillemets pour les mots clé « reflètent pleinement » a de quoi surprendre dans une définition. L’usage idéologique d’une confusion Le recours à l’expression « marchés efficients » est donc, dès le départ, une source de confusion. De la tautologie aux hypothèses jointes L’article « fondateur » de Fama de 1970 est en soi un objet fascinant. Comment le Comité Nobel évite de parler des « marchés efficients »

Ces tâches « à la con » qui vident nos métiers de leur intérêt Il n’est pas si fréquent de voir un article d’universitaire partagé plusieurs dizaines de milliers de fois sur Facebook. C’est arrivé cet été. David Graeber, anthropologue américain couramment qualifié d’anarchiste, s’est penché sur la prolifération de ce qu’il appelle des « bullshit jobs ». Graeber assure que « des tas de gens passent leur vie professionnelle à effectuer des tâches qu’ils savent sans réelle utilité ». Cette thèse fait écho, en France, aux travaux de Béatrice Hibou. Rue89. Béatrice Hibou. Béatrice Hibou (B. C’est un phénomène de plus en plus dénoncé par les mouvements protestataires ou défenseurs du service public, car c’est là certainement que les gens se sentent le plus touchés dans leur sens du métier. Tel est le cas de l’Appel des appels qui a réuni aussi bien les professionnels de la santé, de l’école, de l’université que des services sociaux. Y a-t-il de plus en plus de « boulots à la con », pour parler comme Graeber ? Qu’est-ce qui est nouveau aujourd’hui ?

Sur la manipulation informationnelle! J’ai failli brûler mon bonnet rouge de montagne. Mais comme il me tient chaud aux oreilles, je l’ai gardé, mais ça a été moins une. La manière dont les faiseurs de développement insoutenable en Bretagne et ailleurs ont réussi à se faire passer pour victimes en dit long sur la capacité des classes dominantes à asseoir leur hégémonie – au sens qu’avait donné Gramsci à ce mot – sur les salariés et petits producteurs condamnés au chômage ou à ne pouvoir joindre les deux bouts. Et on peut allonger la liste des manipulations tous les jours, les exemples abondent. Ainsi de la compétitivité de la France, de l’acceptation de la baisse des dépenses publiques, de la fiscalité… Encore sur la compétitivité Les journaux Les Échos et Le Figaro ont publié le même jour (14 novembre 2013) le même graphique ci-dessous mesurant l’évolution du coût unitaire du travail (mesuré par le rapport du salaire horaire et de la productivité du travail) dans la zone euro. Encore sur les dépenses publiques

David Graeber: ‘So many people spend their working lives doing jobs they think are unnecessary’ A few years ago David Graeber’s mother had a series of strokes. Social workers advised him that, in order to pay for the home care she needed, he should apply for Medicaid, the US government health insurance programme for people on low incomes. So he did, only to be sucked into a vortex of form filling and humiliation familiar to anyone who’s ever been embroiled in bureaucratic procedures. At one point, the application was held up because someone at the Department of Motor Vehicles had put down his given name as “Daid”; at another, because someone at Verizon had spelled his surname “Grueber”. The matter became academic, because Graeber’s mother died before she got Medicaid. “I like to think I’m actually a smart person. But Graeber’s book doesn’t just present human idiocy in its bureaucratic form. Which jobs are bullshit? In The Utopia of Rules, Graeber goes further in his analysis of what went wrong. But what happened between the Apollo moon landing and now? Why is that so terrible?

extrait" Si quelqu’un avait conçu un plan pour maintenir la puissance du capital financier aux manettes, il est difficile de voir comment ils auraient mieux fait. Les emplois réels, productifs sont sans arrêt écrasés et exploités. Le reste est divisé en deux groupes, entre la strate des sans emplois, universellement vilipendé et une strate plus large de gens qui sont payés à ne rien faire, dans une position qui leur permet de s’identifier aux perspectives et sensibilités de la classe dirigeante (managers, administrateurs, etc.) et particulièrement ses avatars financiers, mais en même temps produit un ressentiment envers quiconque à un travail avec un valeur sociale claire et indéniable. Clairement, le système n’a pas été consciemment conçu, mais a émergé d’un siècle de tentatives et d’échecs. Mais c’est la seule explication pourquoi, malgré nos capacités technologiques, nous ne travaillons pas 3 à 4 heures par jour." by j1p Sep 11

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