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Loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République

Loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République
Le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, salue le rassemblement de toutes les composantes de la majorité autour de ce projet ambitieux pour les élèves d’aujourd’hui et de demain. Par ce vote, le Parlement concrétise l’engagement du Président de la République de faire de la jeunesse et de l’éducation la priorité de la Nation. Les fondements d’une École juste, exigeante et inclusive sont désormais posés et le texte crée les conditions de l’élévation du niveau de tous les élèves et de la réduction des inégalités. C’est sur le premier degré que se concentreront les efforts les plus importants, avec, notamment, la scolarisation des moins de 3 ans et des dispositifs innovants comme le "plus de maîtres que de classes" dans les secteurs les plus difficiles, mais aussi grâce à l’introduction d’une langue vivante obligatoire dès le CP, à la redéfinition des missions de la maternelle et au renforcement des liens avec le collège. Related:  Textes&docMEN

2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République La loi d'orientation et de programmation constitue une étape majeure de la refondation de l'école, qui a été érigée en priorité par la nation. Elle doit être complétée par de nombreuses autres actions qui relèvent de réformes et de dispositions non législatives.Le rapport annexé à la présente loi vise à présenter l'ensemble des orientations et des chantiers engagés au service de la réussite de ce grand dessein éducatif. La refondation de l'école de la République : objectifs et moyens L'avenir de la jeunesse, le redressement de notre pays, son développement culturel, social et économique dépendent largement de notre capacité collective à refonder l'école de la République. Améliorer les résultats et renforcer l'équité de notre système éducatif pour les élèves et pour le pays : Le système éducatif français ne manque pas d'atouts et a montré, dans le passé, sa grande capacité de mobilisation et d'évolution mais, depuis près de vingt ans, notre école ne progresse plus.

« Plus d’égalité, plus de qualité » Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale française, est encouragée dans ses réformes par l’OCDE à travers la voix de son secrétaire général. L’OCDE qui se fait le chantre d’une école « plus juste » donc plus efficace. Loin d’un libéralisme peut-être attendu ! Vendredi 10 juillet, Najat Vallaud-Belkacem buvait du petit lait dans l’enceinte de l’OCDE en entendant le secrétaire général de l’organisation internationale, le mexicain Angel Gurria faire l’éloge de ses efforts réformateurs, de son courage politique et de la pertinence de ses choix. Tout y passe : l’interdisciplinarité qui permet de développer de nouvelles compétences indispensables dans le monde de demain, l’accompagnement pour tous qui personnalise davantage l’enseignement, la suppression des dispositifs élitistes et ségrégatifs, l’autonomie accrue des établissements… « Mais quoi, tout cela prouve bien que la ministre applique la politique « néo-libérale » de l’OCDE, on l’avait bien dit !

Réforme du collège - Alain Madelin : "La droite ne devrait pas mener une bataille d'arrière-garde" Figure libérale de la droite, Alain Madelin estime que la réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem va dans le bon sens parce qu'elle offre plus d'autonomie aux enseignants pour s'adapter aux élèves qu'ils ont en face d'eux. Et dénonce un manque de cohérence intellectuelle de l'UMP. Pourquoi soutenez-vous la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem alors qu’elle est attaquée par la droite et par l’UMP ? Je suis assez surpris des querelles faites à cette réforme. Je peux comprendre qu’on ait un attachement à l’enseignement des humanités, qu’on dise qu’on risque de casser ce qui marche. Qu’est-ce qui est essentiel à vos yeux ? Nous savons depuis des lustres que la solution à la massification de l’enseignement et à l’hétérogénéité des élèves passe par l’introduction de la souplesse dans l’éducation afin de personnaliser au mieux les établissements et les enseignements. Quel dommage qu’il n’en ait pas profité… Il aurait dû être ministre… (rires).

Réforme de l’éducation nationale : réorientons le débat ! | Territoires démocratiques La réforme de l'Education nationale a de quoi provoquer interrogations et oppositions. Faut-il pour autant accepter d'orienter le débat sur les thèmes des plus réactionnaires ? Penchons-nous d'abord sur les programmes d'Histoire. Alors que les historiens démontrent toujours davantage l'intensité et l'ancienneté des liens entre les civilisations du monde, certains voudraient revenir à un récit historique franco-centré. Parmi ces nostalgiques, néo-convertis à la laïcité et à la République, les ultra-conservateurs polluent la blogosphère. Il est temps de se démarquer plus clairement de ceux qui crispent le débat sur des positions ultra-conservatrices. La critique s’en prend à la novlangue des programmes. Quelle prise de risque envisageons-nous pour fonder une nouvelle ambition et un contrat social ? Signaler ce contenu comme inapproprié

Socle commun et éducation aux médias et à l’information : quelles évolutions de 2006 à 2015 ? Le conseil supérieur des programmes (CSP) a publié le 12 février sa proposition de socle commun de connaissances, de compétences et de culture[1]. Il est intéressant de comparer cette dernière version à celle qui l’a précédée publiée le 8 juin 2014[2], et à la première version du socle commun publiée en juillet 2006[3]. Nous aborderons dans ce billet la question de l’éducation aux médias et à l’information. En 2006, on compte 10 occurrence du terme « information(s) », 5 du syntagme « techniques de l’information et de la communication », 3 de « médias » (dont une dans « multimédias »), 3 de « numérique » pour qualifier les dictionnaires, le traitement de l’information et la culture. Sont absents les termes « documentation », les syntagmes « médias et information », « information et documentation ». En 2015, on compte 10 occurrences du terme « information(s)», 1 de « documentation », 3 de « médias » (dont 2 dans « information, documentation et médias »).

Collège : Une réforme qui donne de l'autonomie aux établissements La réforme du collège, "c'est un acte de confiance envers les enseignants", nous a dit N. Vallaud Belkacem. Bien que la réforme sorte toute armée du cerveau de la rue de Grenelle, pour la ministre, la réforme "s'inspire de ce qui a marché sur le terrain" et "s'appuie sur les enseignants". C'est aussi une réforme globale puisque l'organisation des enseignements du collège sera modifiée en même temps que les programmes. En accordant une plus grande liberté de gestion aux établissements avec des enseignements interdisciplinaires, de l'accompagnement personnalisé et des travaux de groupe, la réforme ne se fait pas à moyens constants mais repose sur la création de 4 000 postes. "Les évaluations nationales et internationales sont sans appel, le collège aggrave la difficulté scolaire", affirme la ministre qui y voit " le point noir de la scolarité". Des enseignements interdisciplinaires Le ministère donne des exemples. Un accompagnement personnalisé La fin des sections européennes

« La réforme du collège garantit la mission républicaine de l’école », par Najat Vallaud-Belkacem LE MONDE | • Mis à jour le | Par Najat Vallaud-Belkacem (ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche) Enjeu décisif pour notre jeunesse, la réforme du collège est l’occasion d’en finir avec cette singularité qui veut qu’une réforme désirée soit toujours caricaturée et dénigrée par la coalition des approximations, postures et conservatismes réunis. Cette réforme n’a qu’une ambition : donner au plus grand nombre de nos élèves des chances supplémentaires de réussir sans jamais renoncer à l’excellence et au mérite. Chacun le reconnaît, le collège est le maillon faible de notre système éducatif. Non du fait des enseignants investis dans leur travail, mais parce que l’ambition de démocratisation de la réussite a été abandonnée. Lire aussi La réforme du collège fait déjà des remous Mais souvent, faute d’avoir pris la peine de lire la réforme, le ballet des Cassandre a entamé son entreprise de caricature voire de désinformation. Réforme des langues vivantes

[PEDAGO] Réforme du collège : les 4 dossiers qui fâchent François Fillon demande sa suspension, Bruno Le Maire et plus de 150 parlementaires souhaitent son retrait, Jean-Marc Ayrault a exprimé son "inquiétude", François Bayrou estime que certaines de ses orientations sont "à pleurer". Julien Dray, pourtant proche de François Hollande, n’est pas tendre non plus, de même que l’ancienne ministre de la culture Aurélie Filippetti ou le fondateur du NPA Olivier Besancenot… "Thuriféraires du statu quo" La réforme du collège, qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2016, s’attire les critiques d’une part croissante de la classe politique, à droite comme à gauche. Face à la fronde, l’exécutif contre-attaque : Manuel Valls s’agace des "contre-vérités de l’opposition", François Hollande déplore le "concert des immobiles". Mais que contient réellement cette réforme tant décriée ? 1 – Une réforme trop "jargonneuse" Les critiques La réponse de la ministre Sur ce point, Najat Vallaud-Belkacem fait amende honorable. 2 – L’épineux problème du latin

untitled 18,8 % des collégiens l'étudient encore, contre seulement 4,8 % des lycéens. Aujourd'hui, environ 13,5 % des collégiens et lycéens apprennent le latin, soit 503.000 élèves, mais ce chiffre imposant cache un paradoxe. Depuis vingt ans, l'érosion est lente, mais semble-t-il inexorable. Les élèves de cinquième étaient 26 % à commencer l'étude du latin il y a quinze ans. Ils ne sont plus que 21 % aujourd'hui. Malgré les efforts de renouvellement de cet enseignement, puisqu'une réforme de la discipline avait été engagée en 1996, dès la fin du collège, la majorité des élèves cherche à fuir cette option facultative. Plusieurs explications peuvent être apportées à cette relative désaffection. Les parents préfèrent envoyer leurs enfants brillants en classe «bilangue» dès la sixième, puis en «classe européenne» au lycée, des systèmes qui leur permettent d'étudier à haute dose deux langues vivantes. La pédagogie du latin serait par ailleurs inappropriée, selon Philippe Cibois.

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