Euro 2016 : quand Nike et Adidas fuient leur « responsabilité sociale » pour payer des salaires toujours plus bas Quel est le point commun entre Cristiano Ronaldo, star du Real Madrid et de la sélection nationale portugaise qui dispute l’Euro 2016 en France, et un ouvrier d’une usine textile vietnamienne ? Une marque : Nike. Le premier bénéficie d’un contrat de sponsoring avoisinant les 25 millions d’euros annuels pour arborer chaussures et maillots estampillés du célèbre logo. Le second les confectionne pour environ 170 euros mensuels [1], un revenu très inférieur au « salaire vital » nécessaire à la satisfaction des besoins fondamentaux – logement, énergie, eau potable, alimentation, habillement, santé, éducation… – d’une famille vietnamienne. Explosion des dividendes et des dépenses marketing C’est tout le paradoxe de l’industrie des équipementiers sportifs, incarnés par ses principaux acteurs, Nike, Adidas et Puma, qui pèsent ensemble plus de 70 % du marché mondial des chaussures et de vêtements de sports. Pour les ouvriers, maintenir les salaires au plus bas « Audits » et effets d’annonce
Marketing Durable Développement Durable et Communication Images de mode et images de femmes : des représentations de la presse magazine féminine aux représentations d’un public féminin. — Étude d’un message médiatique : stéréotypage de genre et mascarade. Il s’agit pour nous aujourd’hui de proposer de nouvelles pistes de réflexions dans le champ des sciences de l’information et de la communication, nous nous devons donc de produire une problématisation à la mesure d’un projet de thèse de doctorat. Pour ce faire, nous partirons d’une représentation ayant cours dans la société contemporaine, concernant les médias. Plus précisément, nous nous attacherons à développer une analyse de la presse magazine féminine pour proposer une relecture de son dispositif à la lumière des connaissances apportées par les sciences sociales. La presse magazine féminine, catégorisée dans un genre répondant à des critères de construction autour de modalités de présentation et de thématiques dédiées à une figuration de la féminité, constitue donc ici notre terrain de recherches. ‘« La presse féminine développe progressivement un triptyque : informer, distraire, conseiller les femmes. »5 ’
Goodvertising | Éthique, publicité & créativité De l’intérêt et de la difficulté d’exploiter un tableau de bord Investir les médias sociaux est un travail de longue haleine qui vous demandera plusieurs années d’efforts avant de démontrer son plein potentiel. Contrairement aux campagnes d’acquisition de trafic via des mots-clés qui offrent un impact immédiat, une présence sur les médias sociaux est difficilement quantifiable à l’aide d’indicateurs numériques (cf. Calculer le ROI des médias sociaux est une perte de temps). Cependant, une démarche ambitieuse mobilisant plusieurs personnes en interne et de nombreux prestataires et sous-traitant doit nécessairement être surveillée, les indicateurs de performance sont là pour ça. Mais tout n’est pas si simple, car encore une fois, les KPIs traditionnels reposant sur des valeurs numériques ne traduisent pas forcément bien la valeur ajoutée d’une présence active sur les médias sociaux (cf. 3 approches différentes des social media analytics). Plusieurs solutions commencent donc à se positionner sur ce créneau :
Presse française : qui possède quoi, par Marie Beyer & Jérémie Fabre (Le Monde diplomatique, juillet 2016) Dernière mise à jour : décembre 2022 (v. 18) Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État : • les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique ; • les titres de la presse quotidienne régionale ; • la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ; • les canaux de radio à portée nationale ; • certains sites d’information en ligne. Les titres indépendants (comme Le Canard enchaîné) ainsi que la presse sportive (comme L’Équipe) et la presse dite alternative ne sont pas représentés (1). Conception : Jérémie FabreDocumentation : Marie Beyer, Jérémie Fabre et Suzy GaidozAdaptation : Guillaume Barou, avec Boris Séméniako et Cécile Marin
Responsables ou pas, le blog de la communication responsable (ou pas) Un logiciel empêche les crimes de se produire Arrêter les criminels avant que ceux-ci ne passent à l’acte. C’est une phrase que l’on croirait tout droit sortie de Minority Report, et pourtant… Il semblerait que les précogs du film pourraient ne rien avoir à envier au programme informatique qu’on développé des chercheurs de l’université américaine Santa Clara pour la police de Santa Cruz (Californie). Arrêter les criminels avant que ceux-ci ne passent à l’acte. C’est une phrase que l’on croirait tout droit sortie de Minority Report, et pourtant… Il semblerait que les précogs du film pourraient ne rien avoir à envier au programme informatique qu’on développé des chercheurs de l’université américaine Santa Clara pour la police de Santa Cruz (Californie). Deux femmes ont ainsi été arrêtées sur un parking de la ville alors qu’elles s’apprêtaient à voler une voiture, et il a été découvert que l’une d’elles avait plusieurs mandats d’arrêt à son encontre, et que la seconde était en possession de drogues.
Peut-on fabriquer un téléphone équitable ?, par Emmanuel Raoul (Le Monde diplomatique, mars 2016) Avec 1,4 milliard d’appareils fabriqués en 2015 (1), le smartphone (« téléphone intelligent ») est un symbole-phare de l’économie mondialisée, résumée au dos de chaque iPhone par cette formule : « Conçu en Californie, assemblé en Chine. » Les deux marques principales, Apple (231 millions d’appareils en 2015) et son rival sud-coréen Samsung (324 millions) (2), se livrent à une concurrence acharnée. Cela se traduit par des conditions de travail déplorables dans les usines asiatiques d’assemblage, mises en lumière par plusieurs vagues de suicides chez Foxconn, l’un des principaux sous-traitants chinois. En août 2015, Samsung a été contraint de créer un fonds de 78 millions d’euros pour indemniser les employés de ses usines, chez lesquels on a décelé plus de deux cents cas de leucémie (3). Produire un téléphone portable tout en respectant les hommes et l’environnement relèverait-il donc de l’utopie, voire de la mission impossible ? « Outil de dénonciation »