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« Si on mettait des meufs dans nos jeux vidéos ? »

« Si on mettait des meufs dans nos jeux vidéos ? »
C’est une bonne idée ça non ? Mettre des meufs dans un jeu. Ça devrait faire plaisir à tout le monde. Les joueurs ils vont kiffer de pouvoir mater et les gonzesses elles vont pouvoir s’identifier plus facilement. En plus comme ça, les féministes peuvent pas dire qu’il est que pour les mecs et que les créateurs sont des connard sexistes. Sauf qu’en vrai ça marche pas vraiment comme ça En effet, si il suffisait de rajouter un personnage féminin dans un jeu pour le rendre irréprochable, on serait en droit de se croire au pays des bisounours et les féministes pourraient simplement se détendre en allumant leur console et profiter paisiblement de cette incroyable bulle sans sexisme. Zone sans sexisme explosant suite à l’intrusion du premier individu venu Dans la vraie vie justement la partie « Les joueurs ils vont kiffer de pouvoir mater » est prépondérante et la quasi totalité des personnages féminins dans les jeux vidéo sont là pour être reluqués. Rayman et les filles Rayman 1 Rayman 2 Rayman 3 Related:  Ségrégation, stéréotypes

La fabrique des corps gratuits - Sexisme et Jeux en Ligne A l’espace numérique, ce sont toujours les mêmes qui viennent squatter les ordis : des élèves du collège d’à coté qui profitent d’un trou entre deux heures de cours, des ados du quartier, des qui n’ont pas d’ordinateurs chez eux, d’autres qui en ont mais qui préfèrent l’espace numérique parce qu’on y est « ensemble ». Je m’occupe de cet espace depuis septembre. Un jour deux garçons que je connais bien viennent prendre des ordis : ils jouent à un jeu dément, hyper graphique, hyper beau, un jeu de stratégie en ligne, juste à coté il y a une petite fille du même âge, elle joue avec un tourniquet de perruques et une poupée chauve en 2D. J’ai envie de discuter un peu avec elle parce que je suis choqué par ce que je vois : - Et toi alors tu joues à quoi ? - Un jeu de fille ! - Et tu t’amuses ? Pas de réponse, mais les garçons sautent sur l’occas : - HAHA !! Perspicace ! Jeux Gratuits: pornographie pour enfants Quelques mots sur le genre et la technologie Junk Games : corps gratuits et haine de soi

You don’t like breasts? You must like men: The disappointing conversation and art of Dragon’s Crown It all started, as these things often do, with Kotaku. Jason Schreier criticized the art in the upcoming game Dragon’s Crown, and the artist who created that art didn’t seem to enjoy the negative thoughts on the large-breasted, small-headed women in his game. So he posted an image on Facebook of a series of burly men. “It seems that Mr. Jason Schreier of Kotaku is pleased also with neither sorceress nor amazon. He later contacted Schreier with something like an apology. It’s not depressing that the sort of art that started all this still gets made, and I think there is a place for that kind of character design. The tradition of big-busted female characters in fantasy stretches back decades, and this isn’t a surprise in an art form that’s so heavily consumed by men. This tradition is its own problem, simply because it’s been done. We have yet to grow out of them, and the art style of most games can seem like an anachronism. You don't like my art?

[French] La critique littéraire est-elle sexiste? Il y a deux semaines, nous avons publié une sélection de douze romans particulièrement réussis parus cette année: cette petite coterie d’écrivains talentueux se composait de… douze hommes. On laissera aux statisticiens le soin de calculer la proportion de femmes. Les réactions ne se sont pas faites attendre : une certaine alaska44 nous félicitait pour «l’article le plus sexiste (…) de l’année»; Anis de Litterama saluait la mise en avant d’un «patrimoine viril comme on les aime». Voici justement que le site Babelio établit une liste des auteurs les plus chroniqués par la presse depuis juin 2011. Si on y compte deux femmes (Carole Martinez et Véronique Ovaldé) dans le Top 3 – contre un homme donc, Jonathan Franzen – l’élargissement de l’échelle laisse peu de place à l’interprétation: il y a quatre femmes contre vingt-six hommes dans les trente chouchous des critiques littéraires. Tout porte à croire que la situation est comparable en France. David Caviglioli

Ce monde sexiste m'épuise C’était une matinée absolument étouffante. Derrière la vitre du bus qui me ramenait de Lille à Paris, bouffée par le mal de mer, je me retenais de rendre mon absence de petit déj’. À côté de moi, un gars matait mes cuisses en me codant en morse avec ses paupières « Grosse pute » ou quelque chose d’approchant. Hésitant à me délivrer de mon mal des transports directement sur son jean, je me suis contenue et je suis sortie, titubante, pour longer les quais de Seine et marcher un peu. Il faisait une chaleur à crever ; j’ai regardé un type ôter son t-shirt et s’allonger au bord de l’eau, comme le font souvent les Parisiens dès qu’il fait plus de 10 degrés. Je me suis subitement retrouvée morte de jalousie : j’aurais fait n’importe quoi pour virer ce gros pull qui m’avait bien servi dans le bus de nuit mais qui maintenant me rendait dingue. Ce jour-là, j’ai été prise d’une rage rare pour mon caractère doux : j’en ai eu marre. J’en ai marre de m’expliquer J’en ai marre de m’excuser

Bechdel Test Movie List #JeSuisMisogyne Nous aussi on a grandi avec Cabu, Wolinski, Reiser, Cavanna, Choron... Nous avons vu les mêmes dessins mais nous n’avons pas compris la même chose : Sûrement parce que ces blagues ne s’adressaient pas à nous mais qu’elles se faisaient à nos dépens. Ces types nous rappelaient sans cesse qui nous étions : des Filles, des Femmes, c’est à dire le deuxième sexe, mais un sexe avant tout. Ils nous ont enseigné très tôt qu’une femme c’est une poupée gonflable, un cul, des seins, un con. Une femme, chez Reiser, ça n’ouvre pas la bouche ou bien c’est parce qu’elle suce. Et gare à celles qui ne voudraient pas, qui se cacheraient derrière un voile : ça les irrite les mecs de Charlie – surtout Charb et Tignous – qu’on se refuse comme ça, ça les met en colère : alors ils les dessinent à poil avec un foulard, une chatte avec une burqa, comme ça ils peuvent rigoler un peu quand même, les humilier un peu, les baiser un peu aussi publiquement, montrer qui est le patron ...

Faut-il reconnaître le «féminicide» dans le droit français ? | slate.fr Temps de lecture: 12 min Les réseaux féministes bruissent de ce mot peu courant: féminicide. Ou le fait de tuer une femme parce qu’elle est une femme. Bien connu dans d’autres pays, il gagne peu à peu du terrain en France: des siècles après l’inscription dans le vocabulaire du droit de l’infanticide et du parricide –qui remontent au bas latin– le mot a été ajouté le 16 septembre 2014 au vocabulaire du droit et des sciences humaines par la Commission générale de terminologie et de néologie. Il est aussi présent dans l’édition 2015 du Petit Robert: Féminicide: adj. et n. – 1855 - du radical du latin femina «femme» et -cide. Si le terme apparaît au XIXe selon Le Petit Robert, c’est au début des années 1990 qu’il devient un objet d’étude et de recherche, notamment grâce à deux femmes, Jill Radford et Diane Russell, qui publient un livre intitulé Femicide: The Politics of Woman Killing. Violences d’Etat «Vous êtes des femmes, vous allez devenir des ingénieures. Il ouvre le feu sur elles.

Le capitalisme est né du corps des femmes Les penseurs et historiens marxistes considèrent que l'avènement du capitalisme est un passage obligé, nécessaire - une «condition historique préalable» pour reprendre la terminologie de Marx. L'avènement du capitalisme aurait, dans cette perspective, permis de vaincre les structures de pouvoir du féodalisme et d'ouvrir la possibilité de «dépasser les contradictions du capitalisme» - de faire la révolution prolétarienne, donc. La philosophe marxiste et féministe Silvia Federici, professeure émérite de sciences sociales à l'Université Hofstra remet en question cette vision de la «transition au capitalisme dans un magistral ouvrage, Caliban et la Sorcière, paru il y a dix ans en anglais et traduit dans de nombreuses langues mais qui n'est disponible en français que depuis quelques mois. Peu connue du public francophone S. Les principales victimes de cette «contre-révolution» ont été, selon S. Pourquoi Caliban et la Sorcière? Il s'agit là en tout point d'un livre remarquable. Close

La galanterie est-elle sexiste ? Attention ! Vous ne le savez sûrement pas, mais derrière l'homme qui vous invite au restaurant, vous tient la porte ou vous laisse monter la première dans l'ascenseur pourrait se cacher un (dangereux) sexiste. C'est ce qu'affirme une étude américaine publiée par le Daily Mail. À l'opposé du sexisme hostile et violent existerait donc un sexisme « paternaliste et bienveillant », trop souvent ignoré voire invisible aux yeux des femmes. "Nous voulons une politesse égale" Un point de vue que soutient totalement Claire Serre-Combe, porte-parole de l'association Osez le féminisme : « Les femmes ne sont pas de petits êtres fragiles qu'il faut protéger. À l'égalité pure et dure, Laurence Caracalla, spécialiste du savoir-vivre (1), préfère que les deux sexes soient considérés au même niveau, mais avec une acceptation des différences : « Les femmes doivent évidemment être traitées comme les hommes au niveau légal et salarial. Au quotidien, les hommes perpétuent cette tradition. À lire aussi :

Le sexisme au bureau, ce n'est pas une exception: il touche 80% des femmes salariées VIE DE BUREAU - "Comment ça va ma petite?", "ma jolie": qu'il passe par un humour graveleux, des attaques plus frontales ou une forme de paternalisme néfaste, le sexisme reste bien ancré dans le monde du travail, un phénomène qui n'est pas sans conséquence sur la carrière des femmes. Un rapport du Conseil supérieur de l'égalité professionnelle (CSEP) remis vendredi à la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine deux jours avant la Journée internationale des femmes rappelle les résultats d'une enquête de 2013 à laquelle quelque 15.000 salariés ont répondu. Une femme sur deux cible de blagues Celle-ci montrait que 80% des femmes salariées étaient régulièrement confrontées à des attitudes ou décisions sexistes, une femme sur deux ayant notamment été la cible de blagues. Dans un entretien à Metronews, Marisol Touraine, note que le phénomène "a la vie dure", et juge son impact sur les femmes "inacceptable". Faire reculer la loi du silence Envoyer une correction Contactez-nous

Les lesbiennes, toujours aussi invisibles et silencieuses selon une enquête de SOS homophobie À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, l’association SOS homophobie dévoile les conclusions de son enquête sur la visibilité des lesbiennes et la lesbophobie, dont les premiers résultats avaient été présentés en mars 2014. Le constat de l’association? Les lesbiennes sont invisibles dans l’espace public et silencieuses quand il s’agit de dénoncer les actes et/ou comportements lesbophobes. L’association, créée le 11 avril 1994, avait mené en 2003-2004 une première étude – Enquête sur la lesbophobie – publiée en 2008. Lancée en avril 2013, l’enquête a été menée auprès de 7126 femmes venant de toute la France et ayant eu des relations sexuelles et/ou sentimentales avec d’autres femmes. LESBOPHOBIE DANS PLUS D’UN CAS SUR DEUX Il a d’abord fallu diffuser un questionnaire sur le net puis réaliser des entretiens lors d’événements LGBT. C’est dans l’espace public que les actes lesbophobes sont le plus vécus. Télécharger le rapport en PDF.

Tampons trop taxés : quand le sexisme se cache dans les détails L’Angleterre se déchire autour d’un tampon et d’une serviette hygiénique. Ces protections hygiéniques indispensables aux femmes sont classées dans la catégorie des “biens non-essentiels, de luxe”, et à ce titre elles sont soumises à une TVA de 5%, alors qu’un steak de crocodile par exemple n’est pas taxé. Cherchez l’erreur. Au Canada, une campagne similaire a été lancée, “No tax on tampons”, tandis qu’en Suède les médias ont consacré 2014 “année des règles” tant le tabou n’est plus. “De fait c’est un produit de première nécessite” De quoi ravir les associations féministes. L’idée de détaxer serviettes et tampons ? Pour Géraldine Franck, qui travaille dans un centre médico-social, il est frappant de constater l’impossibilité de mettre à disposition gratuitement ces produits d’hygiène. “Les marques contribuent à l’auto-culpabilisation des femmes” Depuis quelques temps, on parle en tout cas plus librement des règles, qui semblaient être le tabou ultime. Publicité

La place des femmes dans les films s'améliore, mais très peu Quelle est la place des femmes dans le cinéma? Plusieurs études tentent de répondre à cette question depuis 2007. Women in film en a regroupé plusieurs sous forme de graphiques, pour dresser un tableau de la situation des femmes dans l'industrie cinématographique, notamment entre 2010 et 2014. L'un des principaux outils sur ce sujet est le test de Bechdel. Pour passer ce test, un film: 1) doit comporter au moins deux femmes, 2) qui doivent parler ensemble 3) à propos d'autre chose que d'un homme. Seuls 55% des films sortis en 2014 ont réussi le test de Bechdel, contre 67% en 2013. Néanmoins, la proportion de films qui réussit le test augmente au fil des ans: Women in Film s'appuie aussi sur un rapport d'Annenberg, l'école de communication et de journalisme de l'Université de Californie du sud. En mars 2014, le site Purebreak racontait que les fans de la saga Hunger Games étaient révoltés contre les choix faits par les MTV Movie Awards dans la catégorie «meilleur héros».

take the words off advertising campaigns and what do they really say? Everyone knows a picture says a thousand words, but add just a few over the top of an image and you can completely slur the thousand underneath them. An ad campaign needs both, but take away the text and what is left often shows how scarily normal cultural stereotypes have become to us. Following on from his exhibition Unbranded: Reflections in Black by Corporate America 1968 - 2008, which consisted of 82 magazine adverts that were targeted at a black audience or featured black subjects, with all text and logos removed, American artist Hank Willis Thomas is opening a new exhibition, Unbranded: A Century of White Women, 1915 - 2015, today. This time, his fifth solo exhibition will take place at New York's Jack Shainman Gallery, and instead of targeting 100 years of racial generalisations, it covers 100 years of gender ideals through the power of advertising. Scroll down and let the pictures speak for themselves… Can't claim all the credit, 1927/2015 The common enemy, 1941/2015 Credits

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