Entre 20 et 30.000 milliards de dollars cachés dans les paradis fiscaux Sommes incroyables. Trois quart de la dette mondiale. Elle ne perturbent pourtant pas le FMI qui a l’invraisemblable toupet d’affirmer que les paradis fiscaux ne menacent pas la stabilité financière mondiale. L’hypocrisie la plus absolue règne dans ce domaine, trop de monde est impliqué sans aucun doute ( 60% des députés français auraient des comptes bancaires exotiques). « Une liste de noms de personnalités soupçonnées d’avoir monté des sociétés ou de détenir des comptes offshores vient d’être dévoilée. Sable blanc, lagon bleu turquoise, cocotiers… et montages financiers douteux. Qu’est-ce qu’un paradis fiscal? C’est un concept englobant qui a quatre dimensions. Ce n’est pas le seul moyen. Le troisième élément est une législation peu contraignante pour les activités financières. Le quatrième élément est l’absence ou la faible coopération judiciaire. Il est rare de trouver des territoires où ces quatre éléments soient tout réunis fois. Oui. Comment remonter la piste? Source: La Tribune
L'évasion fiscale comme symptôme de la schizophrénie ambiante -- Caleb IRRI Comme tant d’autres avant lui, Gérard Depardieu quitte la France pour aller s’installer en Belgique, là où les lois fiscales sont plus protectrices… Ce n’est donc ni le premier ni le dernier à agir de la sorte, et nombreux sont les riches qui se laissent tenter par l’évasion fiscale, ou pour être plus poli « l’optimisation fiscale ». Rien de bien nouveau sous le soleil en définitive. Je ne sais si c’est parce que le moment est « mal choisi » ou si c’est parce qu’il est estampillé « de gauche » (ce qui date quand même un peu), mais traiter Gérard Depardieu de « minable » parce qu’il agit ainsi (comme les autres donc) n’a pas de sens : si les lois l’y autorisent, comment espérer que l’optimisation fiscale ne soit pas préférée à un « patriotisme » qui n’a aucune raison d’être privilégié par rapport aux règles « supra-nationales » qui instaurent que l’intérêt individuel prime sur toutes les autres considérations ? Caleb
GENÈVE :: Genève, top destination des ultrariches Les multimillionnaires aiment toujours autant les bords du Léman tout comme ils continuent de s’enrichir. Le classement annuel des «300 plus riches de Suisse», publié fin novembre par Bilan, mérite le détour. Barème d’entrée: 100 millions de francs. Si le jackpot revient une nouvelle fois à un Vaudois d’adoption, le richissime fondateur d’Ikea Ingvar Kamprad avec ses quarante milliards de francs, Genève n’est pas en reste. Un tiers des «300» fichés par le magazine économique est domicilié au bout du lac, fiscalement s’entend. Dans le gotha de la république, vieilles familles très fortunées côtoient financiers, rois du pétrole et autres oligarques venus d’Europe de l’Est, d’Asie centrale ou du Moyen-Orient, souvent au bénéfice d’un forfait fiscal. Le classement des «300» ne se veut pas exhaustif, mais il a le mérite de l’inventaire. Ce genre de détails «people» tranche cependant avec quelques omissions volontaires (lire ci-dessous). Des absents Et puis, il y a les absents.
Taille des secteurs bancaires en zone euro (donc, par exemple, pour la France, si 5% des bilans bancaires tombent en défaut, c'est 20% de PIB à ponctionner pour recapitaliser, sans compter l'effet récessif) Et l'évolution de la taille des bilans bancaires, en enlevant le Luxembourg : Pour la France, on voit bien le passage de 250% à 400% en 14 ans d'euro qui guérit des écrouelles et fait faire caca des arcs en ciel... Et en zoomant encore, on voit bien la dictature du sur endettement de tout et tous se mettre en place dans tous les pays importants d'Europe, Allemagne mise à part : Naturellement, tout ça va s'effondrer. On comprend que devant la perspective de l'effondrement de cet immense château de cartes, les politiques qui ont été complices de tout ça, parlent désormais d'instaurer le bail in en lieu et place du bailout...
Offshore Leaks «Une masse aussi importante de documents, c’est une extraordinaire opportunité» - PARADIS FISCAUX / ENTRETIEN Il y avait eu WikiLeaks, les révélations sur les télégrammes diplomatiques américains ; VatiLeaks, ces fuites sur les secrets ponticaux du Vatican, et bien voici maintenant, Offshore Leaks ! Offshore Leaks c'est une somme incroyable de listes, de documents, de fichiers qui attestent d'un système mondial au service de la fraude fiscale. Offshore Leaks, c'est une sorte de bottin international du paradis fiscal, des fraudeurs dont les noms sont rendus publics grâce aux recherches d'un groupe indépendant de journalistes d'investigation. RFI : Est-ce que vous aviez connaissance de ces documents ? Mathilde Dupré : Nous savions qu’une grande enquête était en cours et qu’il y aurait des révélations, et pour nous, elles n’ont rien de surprenantes. Nous avons donc maintenant une vision globale du phénomène même si la divulgation de ces informations va se faire au fil des jours, peut-être même des semaines. Pourtant, il y en a eu des promesses !
Evasion fiscale - Documentaire Arte HD 12 Septembre 2013 Le scandaleux arrangement financier avec la banque HSBC prouve que la guerre contre la drogue n'est qu'une farce. (Rolling Stone) -- Matt Taibbi Cette semaine Breuer a signé avec le géant bancaire HSBC un accord qui constitue l’insulte suprême à tous les gens ordinaires qui ont vu leurs vies basculer à la suite d’une affaire de drogue. Malgré que HSBC ait avoué le blanchiment de milliards de dollars des cartels de la drogue colombiens et mexicains (entre autres) et la violation de toute une série de lois importantes sur les pratiques bancaires, Breuer et le Ministère de la Justice US ont choisi de ne pas poursuivre la banque, optant pour la signature d’un accord historique de 1,9 milliards de dollars, ce qu’un commentateur a fait remarquer est l’équivalent de cinq semaines de chiffre d’affaires de la banque. Les transactions de blanchiment étaient menées si ouvertement qu’elles auraient probablement pu être repérées depuis l’espace. Pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’un tel raisonnement est totalement faussé. Ils se sont non seulement vendus aux trafiquants de drogue, mais l’ont fait pour une somme modique.
Fraude et évasion fiscales : ces 2 000 milliards qui plombent l'Europe Cet article a initialement été publié par MyEurop, le 16 octobre 2013. « Un scenario interminable, truffé de flash-backs » : si la fraude fiscale [1] était le thème central d’une mauvaise série TV, cela pourrait être la critique de nombre d’Européens ayant suivi le feuilleton. La dénonciation des infractions aux impôts ne date pas d’hier. En 2006 déjà, la Commission européenne déplorait l’ampleur de la fraude en Europe [2], qu’elle estimait alors entre 2 et 2,5 % du PIB de l’Union, soit entre 200 et 250 milliards. Elle était loin du compte. Depuis, les révélations de l’ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) sur Offshore Leaks, l’affaire Cahuzac en France, le cas Uli Hoeness en Allemagne, les condamnations des stylistes Dolce et Gabbana en Italie ou encore les faibles impôts payés par les multinationales comme Apple et Google sont passés par là. En septembre, le chiffre grimpe à 2000 milliards. Des outils déjà existants sont renforcés. Avec quel succès ?
Google envoie près de 9 milliards de $ aux Bermudes : paradis fiscal ! Par Olivier Duffez, Jeudi 17 octobre 2013 Google augmente de plus en plus les volumes d'argent transférés de sa filiale aux Pays-Bas vers celle située aux Bermudes. Par le biais d'optimisation fiscale, plusieurs milliards de dollars d'impôts ont ainsi été évités depuis des années... Concrètement, comme le rapporte boursier.com : Google a fait verser l'an dernier 8,8 milliards d'euros de "royalties" aux Bermudes, où ces sommes ne sont taxées qu'à environ 5%... Ce montant représente une hausse de 25% par rapport à 2011 et de 100% par rapport à 2009 ! D'ailleurs, Google utilise une structure complexe : Le groupe américain déclare la quasi-totalité de ses revenus hors Etats-Unis en Irlande (son siège européen), où la fiscalité est très douce.La filiale Google Netherlands Holdings a reçu en 2012 8,6 MdsE de "royalties" de Google Ireland Ltd et 232,8 ME de Google Singapour. Voici une infographie qui fait comprendre les mécanismes utilisés par Google pour échapper à l'impôt (source : ecrans.fr)
Banques et paradis fiscaux : « Mesdames et Messieurs les députés, encore un effort ! » Publié le 12 février 2013 Il faut exiger des banques qu’elles publient leurs bénéfices et leurs impôts par pays © CCFD-Terre Solidaire En obligeant les banques à donner quelques informations sur leur présence dans chaque pays (filiales, chiffre d’affaire, effectifs), la Commission des Finances de l’Assemblée nationale a mis un pied dans la porte. La Plate-forme paradis fiscaux et judiciaires juge encourageant l’amendement adopté par la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, le 6 février 2013, qui oblige les banques à dévoiler leur présence, leur chiffre d’affaires et leurs effectifs pays par pays. A partir de ce jour (12 février 2013), la loi bancaire est débattue en séance plénière à l’Assemblée nationale. Plusieurs députés, emmenés notamment par Dominique Potier (PS) et Eric Alauzet (EELV), ont déposé des amendements en ce sens. La bataille qui s’engage aujourd’hui dans l’Hémicycle s’annonce rude. Contact : CCFD-Terre Solidaire Karine Appy 01 44 82 80 67- 06 66 12 33 02
Vincent Decroly de retour dans le parti Vega: «La Belgique est un paradis fiscal pour les grosses fortunes» Avec l’ambition de se faire une place aux élections fédérales de 2014, ce mouvement politique veut rassembler les « Rouges & Verts » – couleurs désignées du parti – autour de l’écologie, du socialisme et de la démocratie. Son nom souligne le lien existant avec la coopérative politique VEGA, pour « Verts & à gauche », fondée en janvier 2012 en région liégeoise. « Cette idée qui procède du rêve éveillé qu’on peut réformer le capitalisme est périmée », déclare Vincent Decroly. « Nous devons nous atteler aujourd’hui à la programmation de la disparition de ce système. (…) C’est une révolution citoyenne. » Le parti défend une éducation populaire et l’implication du prolétariat dans la production culturelle. « La Belgique est un paradis fiscal pour les grosses fortunes », continue Vincent Decroly. « Dans cet Etat de plus en plus rachitique, les investissements publics sont voués à décroître. Il faut redonner du sens à la fiscalité ».
« Evasion fiscale, le hold-up du siècle », vraiment ? Hier, Arte a diffusé un grand moment de partialité assumée. Lisez le pitch de l'émission : "Imaginez un monde dans lequel vous pourriez choisir de payer ou non des impôts tout en continuant de bénéficier de services publics de qualité (santé, éducation, sécurité, transport…) payés par les autres. Ce monde existe : c’est le nôtre, c'est celui des paradis fiscaux" Forcément, on a du mal, vu sous cet angle, à dire autre chose que du mal, de l'évasion fiscale. Pourtant, les choses ne sont pas si simples. De la SNCF ? En janvier dernier, les clients EDF de Neuilly, Courbevoie et Levallois ont subi une coupure de courant massive (1). Est-ce qu'on pourrait se dire que ces résultats catastrophiques (prisons surpeuplées, Education Nationale inefficace, approvisionnement énergétique en risque) sont dûs à un manque de ressource de l'Etat ? D'une part, évasion fiscale ou pas, depuis 30 ans, et malgré les déficits, les ressources publiques ont progressé, tous les ans !