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Une comparaison entre misandrie et misogynie

Une comparaison entre misandrie et misogynie
On pourrait croire à première vue que les deux se valent. Que toutes les formes de violence sont équivalentes, injustifiées et injustifiables. Et que la misandrie est tout aussi dommageable que la misogynie. Or, comme l’explique simplement ce post trouvé sur tumblr, il n’en est rien : motivation behind misogyny :men maintaining power over women results of misogyny :rape, abuse, murder, lower pay, less opportunities, general discrimination and loss of power, restrictive gender roles, and much, much more. motivation behind misandry :men as a group sure do a lot of bad things as a result of their gendered power and male privilege, im not sure that i trust them or even like them. results of misandry :hurt feelings En français : Intention de la misogynie :Faire en sorte que les hommes maintiennent la domination qu’ils exercent sur les femmes. « Allo les urgences ? Peut-être même iront-ils jusqu’à affirmer que la misandrie a les mêmes résultats que la misogynie, comme toutes les haines. Related:  Réflexions féministesféminisme

Rupture anarchiste et trahison proféministe En tant que féministe, je n’attends pas Le Sauveur. Je sais que, quelque soit l’homme qui est en face de moi, il est celui qui bénéficie de l’oppression des femmes, de l’oppression que, jours après jours, je subis. Quoiqu’il en dise. Au départ, je voulais tenter de changer les choses en faisant appel, avec le plus de pédagogie possible, à leur cohérence, amour et amitié. Car nous sommes dressées à nous excuser lorsque l’on nous coince les doigts dans la porte. Pas par gentillesse ou grandeur d’âme, comme si l’on nous accordait un luxe, une cerise sur le gâteau, non, mais parce que nous avons le droit et nous exigeons de vivre autrement que comme des bêtes, à hanter la cuisine comme les rats hantent les égouts, autrement que comme des balais à chiotte, des trous ou des ventres sur pattes. J’avais donc tendance à m’excuser quand on me coinçait les doigts dans la porte, mais un jour, j’ai pris conscience que mes mains, si longtemps entravées, pouvaient former un poing.

Les avantages à naître et grandir homme en France Lorsqu'on naît en France en 2014, on est, dans l'immense majorité des cas, assigné mâle ou femelle et on sera ensuite éduqué, socialisé en fonction de cette assignation de genre. C'est la fameuse phrase de Beauvoir ; "on ne naît pas femme on le devient" et il en est de même pour les hommes ; on ne naît pas homme, on le devient par des processus de socialisation et d'éducation. On va vous apprendre des comportements, des attitudes, des manières de parler, de jouer, de travailler qui correspondront à ce qu'on attend d'un homme, ou d'une femme au XXIème siècle en France. De façon quasi universelle, dans le monde, les familles préfèrent avoir un garçon qu'une fille. Dans certains pays, comme par exemple en Inde, on aura plus tendance à avorter d'un fœtus féminin, voire à tuer la nouvelle née dans certains pays. Garçons et filles sont donc éduqués différemment et ce qu'on apprend aux garçons est valorisé, considéré comme plus intéressant, plus utile, que ce qui est enseigné aux filles.

Chivalry, that poisoned gift - and how to stop doing it Profites tu de privilèges masculins? | Mon voyage féministe Profites-tu de privilèges masculins? Bon, si tu es une femme, il est très probable que tu n’en profites pas. Cependant si tu es un homme, il est très probable que tu en bénéficies. La liste originale a été créée par Peggy McIntosh démontrant les privilèges d’être blanc. Plusieurs ont ensuite utilisé cette liste pour en créer une sur les privilèges d’être un homme. Cette liste n’a que pour but de démontrer les privilèges attribués aux hommes. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. Si tu penses que tu profites de privilèges masculins, que faire maintenant? Cette liste est inspirée de cet article, celui-ci, et encore celui-là. Un tout grand merci à ma correctrice d’orthographe. WordPress: J'aime chargement… Étiquettes : Féminisme, féministe, homme, Peggy McIntosh, privilèges, sexe

Les courants de pensée féministe : résumé « Les courants de pensée féministe », Louise Toupin, Version revue du texte Qu'est-ce que le féminisme? Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années, 1997. Louise TOUPIN Chargée de cours en études féministes Résumé TABLE DES MATIÈRES Introduction - au commencement étaient trois grandes tendances - une question préalable : qu'est-ce que le féminisme ? Le mouvement des femmes, impulsé par le féminisme, est l'un des grands mouvements sociaux de ce siècle. Le texte Les courants de pensée féministe de Louise Toupin, qui constitue une version revue et augmentée du texte paru sous le même titre dans la "Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années" Qu'est-ce que le féminisme ? Ce texte décrit les traditions du féminisme libéral, du féminisme marxiste et du féminisme radical au double plan de leur analyse des causes de la subordination des femmes et de leurs stratégies de changement. Au commencement étaient trois grandes tendances

Les femmes aiment les hommes nouveaux - L'homme simple Coral Herrera Gomez déclare son amour pour les hommes « révisés » Article original paru en espagnol le 5 septembre 2013 sur le Blog du journal El Pais. Traduction et adaptation par L’Homme Simple J’aime les hommes nouveaux. style="display:inline-block;width:728px;height:90px" data-ad-client="ca-pub-6088205124888161" data-ad-slot="7084496739"> Cette nouvelle passion est peut-être une extension de mon complexe d’Oedipe. Il a aimé élever ses filles et nous a éduquées pour que nous soyons des femmes indépendantes et travailleuses. Mon amour est immense pour ce père si beau, si féministe. Ils ne croient pas que je leur appartiens En apprenant à le connaître, j’en suis devenue éperdument amoureuse. Pour moi, c’est un luxe de partager la vie de ce type d’homme parce qu’on peut avoir des conversations profondes. Et ils sont avec moi jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus. Les nouveaux hommes ont beaucoup d’autres avantages. Les hommes nouveaux existent, je les ai rencontrés Qu’en pensez-vous ?

"Un long processus qui peut être douloureux" Il y a une semaine, une interview de Laurence Bachmann a été publiée sous le titre "on ne naît pas féministe, on le devient". Rares sont les personnes qui ont pu recevoir une éducation suffisamment peu genrée pour n'avoir pas intégré l'identité qu'on impose communément aux gens de leur sexe. La plupart des féministes ont ainsi dû rejeter leurs certitudes et leur éducation pour accepter le genre comme un fait. J'ai la chance d'être une fille de féministe. J'ai donc longtemps ignoré à quel point il peut être douloureux de remettre en question ses croyances pour comprendre et accepter l'idée du genre. D. est un homme mûr, père de trois filles, avec lequel j'ai travaillé. Je développe peu mes idées féministes au boulot, une partie de l'équipe étant très peu réceptive avec des tendances agressives. Il a coupé court à la conversation et il a regagné son bureau. Se déclarer féministe implique de prendre le risque d'être sévèrement jugée par l'entourage. La liberté est précieuse.

"Sois un homme" cette belle connerie - L'homme simple Tout ce qu’on casse avec ces trois mots. Tout ce qu’on dit de faux à nos fils, nos élèves, nos neveux, les petits de nos voisins, avec ces trois putain de mots. Ne pleure pas. Sois courageux. Téméraire. Solide. L’égalité, mon fils Il est temps d’arrêter de parler d’idéaux masculins et d’embrasser l’égalité. Et de jeter au feu les nouvelles absurdités populaires qui prétendent que les hommes se sont féminisés à cause des luttes pour les droits des femmes. Dans ce monde-ci, les hommes – nous – continuons à gagner plus que les femmes et à occuper toutes les places de décision (politiques, religieuses, économiques et culturelles). Sois un homme « Sois un homme » et quoi ? Les hommes vivent dans la terrible peur d’être vus comme faibles. Ces notions de masculinité, ce patriarcat, ce sont des constructions. Isolation On assomme les garçons de conseils qui incluent la suppression simple de nombreuses émotions et capacités humaines. La recette de l’extrême isolation. « Sois un homme ».

ZONES La série brosse en particulier un tableau saisissant de la condition des femmes. Betty Draper, la mère au foyer, élevée dans le souci exclusif de son apparence et de sa beauté, qui a tout pour être heureuse selon les critères de son milieu, mais qui crève de solitude et d’ennui ; Peggy Olson, la jeune rédactrice volontaire – seule femme à occuper ce poste –, aux prises avec le dragon ultra-catholique qui lui sert de mère, furieuse à la fois de subir les mains baladeuses de ses collègues et d’être jugée trop menaçante pour correspondre à leur idéal amoureux ; Joan Holloway, la plantureuse secrétaire rousse, qui tente de faire une force de son statut d’objet sexuel, sans que cela la mette à l’abri de la frustration et de la déception : toutes, si différentes soient-elles, se débattent dans les limites que leur assigne la société américaine de cette époque. Et, pourtant, on peut se demander si ce n’est pas cela, précisément, qui est en train de changer dans les mentalités.

Les vrais mecs sont féministes | Lionel Davoust OK, avec tous les remous qui agitent la question du genre, du mariage pour tous à l’article de Mar_Lard sur le sexisme dans le milieu geek en passant par les innommables lois anti-avortement dans les États fondamentalistes du sud des USA, on voit surgir un nouveau machisme en réaction aux progrès acquis par les droits des femmes et sur les rôles en général. Une espèce de patriarcat bon teint, qui ressemble un peu au racisme bon teint, c’est-à-dire la profération d’âneries (voire d’horreurs) comme des évidences bénignes. Je crois qu’il est temps de dire une bonne fois pour toutes que les vrais mecs sont féministes. Caveat : C’est un peu difficile, quand on appartient à la population dominante comme moi (mâle blanc hétéro), de parler de ce genre de sujet ; on y fait promptement, mais involontairement, preuve de condescendance envers la population qu’on s’efforce de défendre, ce qui est une forme insidieuse de domination. Le féminisme Tiens donc. Case in point OK, on est là. Les vrais mecs

Nos identités sont politiques Les choses aléatoires m’avaient dit que si j’avais envie de mettre un texte ici j’étais la bienvenue. Du coup Cassandra prend le clavier pour un petit texte en mode divergence des luttes. Suite à la mort de Clément Méric il y a eu un rassemblement dans ma ville, l’asso militante LGBT a relayé cet appel à rassemblement et j’ai pu lire ceci (j’ai mis certains passages en gras) : « […] Attention aux prises de position trop rapides au nom de [l’Asso]. « faudrait peut être arreter de manifester pour n importe quoi… je respecte ce militant mais je vois pas pourquoi moi gay devrais je manifester… vu l ambiance actuelle la discretion serait pas un mal » L.L.G « [L’Asso] est extrème gauche ! « Cet assassinat n’est que politique et n’a rien à voir avec le combat que [l’Asso] mène ! « Quelque soit son bord ou sa famille politique tout le monde pouvait manifester pour ou contre le mariage pour tous , preuve qu’il n’y avait rien de politique contrairement à cet événement tragique… » L.L.G - Cassandra

Victimes de violence conjugale en France Victimes de violence conjugale en France Victimes de violence conjugale en France 540 000 personnes / an En France, selon des chiffres officiels, une femme sur 10 est victime de violences conjugales et une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint ou concubin. En France, en moyenne, 1479 cas de violence conjugale sont enregistrés chaque jour, et 1 femme meurt tous les 3 jours victime des coups de son conjoint. (Ces chiffres sont issus de l’enquête réalisée par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), en partenariat avec l’Insee. Tous sexes confondus, 12,5 personnes sur 1 000 (1,2%) déclarent avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint(e) ou de leur ex-conjoint(e). Selon l’ONDRP, cela signifie que, rapporté à la population totale, environ 540 000 personnes sont concernées. COMBIEN DE FEMMES BATTUES chaque année ? Faux : les femmes les plus pauvres sont les premières touchées. décès en 2013

J'enseigne le genre. Et je continuerai à le faire. Ce sera un billet énervé. Très énervé. Fatigué aussi. J'enseigne le genre parce que c'est ce que mon programme de Sciences économiques et sociales me demande de faire, n'en déplaise à Vincent Peillon qui double son ignorance crasse des sciences sociales - déjà étonnante pour un philosophe de profession... - d'une méconnaissance absolue de ce qui se passe dans l'administration dont il est le ministre. On étudiera les processus par lesquels l'enfant construit sa personnalité par l'intériorisation/ incorporation de manières de penser et d'agir socialement situées. De quelque façon qu'on le prenne, "la construction sociale des rôles associés au sexe", c'est le genre. J'enseigne le genre parce que c'est un fait. J'enseigne le genre parce que n'importe qui de bonne foi comprends très bien l'expérience de la boîte. Pour faire l'expérience que je vais décrire, nous aurions besoin d'une paire de nouveau-nés, des vrais jumeaux. Aux complices des attaques néo-réationnaires

#JeSuisMisogyne Nous aussi on a grandi avec Cabu, Wolinski, Reiser, Cavanna, Choron... Nous avons vu les mêmes dessins mais nous n’avons pas compris la même chose : Sûrement parce que ces blagues ne s’adressaient pas à nous mais qu’elles se faisaient à nos dépens. Ces types nous rappelaient sans cesse qui nous étions : des Filles, des Femmes, c’est à dire le deuxième sexe, mais un sexe avant tout. Ils nous ont enseigné très tôt qu’une femme c’est une poupée gonflable, un cul, des seins, un con. Une femme, chez Reiser, ça n’ouvre pas la bouche ou bien c’est parce qu’elle suce. Chez Cabu, la femme qui parle c’est toujours une cruche, une blonde bêtasse avec des tétons apparents : qu’on comprenne, la femme c’est une paire de seins et ça devrait fermer sa gueule – C’est comme ça que Wolinski "les aime". Grâce à ces messieurs de Charlie Hebdo, on a compris très vite qui était le chef, où était notre place de femme, et ce qu’était "l’humour" (comme dans "ooooh t’as pas d’humour"...).

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