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Computationnalisme

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le computationnalisme est une théorie fonctionnaliste en philosophie de l'esprit qui, pour des raisons méthodologiques, conçoit l'esprit comme un système de traitement de l'information et compare la pensée à un calcul (en anglais, computation[1]) et, plus précisément, à l'application d'un système de règles. Par computationnalisme, on entend la théorie développée en particulier par Hilary Putnam et Jerry Fodor[2], et non le cognitivisme en général. Le terme a été proposé par Hilary Putnam en 1961, et développé par Jerry Fodor dans les années 1960 et 1970[2]. Cette approche a été popularisée dans les années 1980, en partie parce qu'elle répondait à la conception chomskyenne du langage comme application de règles, et aussi parce que ce modèle computationnaliste était présupposé, selon Fodor, par les sciences cognitives et les recherches sur l'intelligence artificielle. La théorie fonctionnaliste comporte ainsi trois types de spécifications : Related:  Psychologie cognitive

Cognitivisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cognitivisme est le courant de recherche scientifique endossant l'hypothèse que la pensée est un processus de traitement de l'information, cadre théorique qui s'oppose, dans les années 1950, au béhaviorisme. On l'inscrit généralement dans l'approche computo-représentationnelle de l'esprit, bien que depuis la fin des années 1980, le modèle connexioniste rivalise avec le computationnalisme. Cognitivisme psychologique et cognitivisme philosophique[modifier | modifier le code] Le cognitivisme psychologique est, suivant les auteurs, associé ou non à un physicalisme fonctionnaliste, qui établit une séparation entre le matériel biologique constituant le système nerveux (le « hardware » de l'ordinateur) et les opérations mentales qui sont exécutées (les « programmes », ou « software »). Le fonctionnement de la mémoire[modifier | modifier le code] Pour le cognitivisme, le stockage de la mémoire dans le cerveau se fait d'une manière constructive.

Individualisme méthodologique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'individualisme méthodologique est un paradigme de sciences sociales, selon lequel les phénomènes collectifs peuvent (et doivent) être décrits et expliqués à partir des propriétés et des actions des individus et de leurs interactions mutuelles (approche ascendante). Cette approche s'oppose au holisme, selon lequel les propriétés des individus ne se comprennent pas sans faire appel aux propriétés de l'ensemble auquel ils appartiennent (approche descendante). L'individualisme méthodologique ne doit pas être confondu avec l'individualisme en tant que conception morale et politique : il ne comporte aucune hypothèse ou prescription concernant les motivations ou les actions des individus. Il se contente d'affirmer que les individus sont les seuls organes moteurs des entités collectives, et qu'on peut toujours reconstruire une propriété collective à partir de propriétés individuelles. Définition[modifier | modifier le code] Portail de la sociologie

Cognition Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cognition est souvent étendue au-delà du seul cadre de la cognition humaine pour inclure tous les processus « intelligents » y compris chez les animaux non-humains ou mis en œuvre au sein de systèmes artificiels, comme les ordinateurs. Les sciences cognitives rassemblent l'ensemble des domaines scientifiques consacrés à l'étude de la cognition notamment, les neurosciences, la psychologie, l'intelligence artificielle, les mathématiques appliquées à la modélisation des fonctions mentales, l'anthropologie, ou la philosophie de l'esprit. Cette recherche transdisciplinaire est souvent fédérée par des hypothèses relatives à la nature de la cognition, conçue comme simulation, comme manipulation formelle de symboles ou encore comme une propriété émergeant des systèmes complexes. Cognition froide contre cognition chaude[modifier | modifier le code] Cognition artificielle[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Holisme Holisme (du grec ancien ὅλος / hólos signifiant « entier ») est un néologisme forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage Holism and Evolution[1]. Selon son auteur, le holisme est « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice[1] ». Le holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. Différentes acceptions[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] XXe siècle[modifier | modifier le code] Holisme est un terme nouveau introduit dans les années 1920. Jan Christiaan Smuts[modifier | modifier le code] Le holisme de J. « Smuts a espéré que le holisme pourrait reconstituer l'unité entre Weltanschauung[6] et science[7]. » Domaines d'application[modifier | modifier le code]

Chambre chinoise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Si vous pouviez mener une conversation avec un interlocuteur étranger, cela impliquerait-il que vous compreniez ce que vous affirmez ? Le terme de chambre chinoise désigne une expérience de pensée imaginée par John Searle vers 1980. Searle se demandait si un programme informatique, si complexe soit-il, serait suffisant pour donner un esprit à un système. Principe[modifier | modifier le code] Une tendance répandue consistait alors à considérer que puisque le cerveau constituait d'une part le siège de l'esprit (ce que pourraient indiquer les affectations de l'esprit par des lésions cérébrales) et d'autre part le lieu de transferts importants d'information (1012 neurones, chacun susceptible de fonctionner toutes les 10 ms, soit un potentiel théorique d'environ 1014 opérations par seconde), ces transferts d'information « étaient » l'esprit. Sa vision va par la suite se radicaliser plus encore. Il le résume de la façon suivante :

L'interactionnisme l’interactionnisme L’interactionnisme est l’héritier direct de l’école de Chicago. Ce courant de pensée s’est développé aux Etats-Unis dans les années 60 sous l’impulsion de E.Goffman. Il a été en opposition avec le fonctionnalisme. 1. de la critique de la sociologie allemande… a) Critique des idées La critique essentielle des interactionnismes vis-à-vis des fonctionnalistes et des culturalistes porte sur la conception des individus : les culturalistes et les fonctionnalistes ont une conception hyper-socialisée des individus, ils pensent que les actions individuelles sont dirigées par la société, par les règles, par la culture. Selon les interactionnistes, les individus sont des acteurs. b) Critique de la méthode Les interactionnistes critiquent les méthodes quantitatives des culturalistes et des fonctionnalistes qui effectuaient des enquêtes et des sondages. Les interactionnistes vont proposer une nouvelle manière d’analyser le social. 2. a une nouvelle façon d’analyser le social 2. critiques

Connexionnisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le connexionnisme est une approche utilisée en sciences cognitives, neurosciences, psychologie et philosophie de l'esprit. Le connexionnisme modélise les phénomènes mentaux ou comportementaux comme des processus émergents de réseaux d'unités simples interconnectées. Principes de base[modifier | modifier le code] Le principe de base du connexionnisme est que les phénomènes mentaux peuvent être décrits à l'aide de réseaux d'unités simples interconnectées. La diffusion d'activation[modifier | modifier le code] Un concept important pour les modèles connexionnistes est celui d'activation. Réseaux neuronaux[modifier | modifier le code] Voir l'article principal : Réseau de neurones Les réseaux de neurones sont, de loin, les modèles connexionnistes les plus répandus aujourd'hui. En revanche, les modèles peuvent différer de par : La définition de l'activation : L'activation peut être définie de différentes façons. Historique[modifier | modifier le code]

École de Francfort Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Parmi ses premiers membres, on compte Max Horkheimer (1895-1973), qui fut le directeur de l'Institut à partir de 1930, son collègue Theodor W. Adorno (1903-1969) avec qui il écrira après-guerre La Dialectique de la raison, sorte de critique de la société de consommation, Erich Fromm (1900-1980), considéré comme l'un des fondateurs du freudo-marxisme et qui mêla psychanalyse et sociologie quantitative, Walter Benjamin (1892-1940), écartelé entre ses influences messianiques hébraïques et un marxisme inspiré de Lukács (1895-1971), ou encore le juriste, davantage social-démocrate, Franz Neumann (1900-1954). L'arrivée d'Hitler au pouvoir contraint l'Institut à fermer ses portes et ses membres, dispersés, à l'exil. Une partie d'entre eux, notamment Horkheimer, Adorno et Marcuse (1898-1979) iront aux États-Unis, où ils rouvriront l'Institut à New York. Définition[modifier | modifier le code] Émergence (1923-1933)[modifier | modifier le code]

Modularité de l'esprit Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La modularité de l'esprit est une théorie du philosophe Jerry Fodor, inspirée des travaux de Noam Chomsky et très influente dans les sciences cognitives. Selon cette thèse, l'esprit humain comprend un certain nombre de modules spécialisés dans l'exécution de certaines fonctions cognitives. Pour Fodor ces modules fonctionnent automatiquement, inconsciemment, rapidement, parallèlement et indépendamment les uns des autres, s'opposant en cela au système central conscient, contrôlé mais aussi lent et séquentiel. Le fonctionnement de ces modules est également inné, tout au plus influencé par quelques paramètres mais en aucun cas résultant d'un apprentissage. Cette théorie fait l'objet d'une intense controverse portant notamment sur la définition opérationnelle de tels modules, sur l'étendue de leur spécialisation ou sur leur indépendance. Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Max Weber Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Weber. Max Weber Max Weber en 1894 Max Weber, né le et mort le , est un économiste et sociologue allemand[1], Il est l'un des fondateurs de la sociologie moderne et l'un des premiers à avoir pensé la modernité d'un point de vue critique. On lui doit une analyse de la bureaucratie, forme d'organisation sociale. Outre son travail de recherche, Weber s'est engagé dans l'action politique. Introduction[modifier | modifier le code] Max Weber est considéré comme le fondateur de la sociologie compréhensive. L'œuvre de Weber est dominée par une recherche sur la rationalité et, plus spécifiquement, sur le processus de rationalisation de l'action pratique comme caractéristique propre de la modernité en Occident. « Ce qui importe donc, en premier lieu, c'est de reconnaître et d'expliquer dans sa genèse la particularité du rationalisme occidental […]. Réception de son œuvre[modifier | modifier le code]

Processus cognitifs Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les processus cognitifs sont les différents modes à travers lesquels un système traite l'information en y répondant par une action. Deux types de système capables de réaliser des processus cognitifs peuvent se distinguer : Le traitement de l’information se définit comme étant le processus par lequel l’information perçue est analysée et intégrée dans la structure de connaissances de la personne. le mode de traitementle niveau d'élaboration Mode de traitement[modifier | modifier le code] C'est le processus par lequel « l’information sensorielle est représentée dans la mémoire de travail de l’individu »[1] En psychologie, on distingue entre deux modes de traitement[2],[3] En marketing, on distingue entre les deux modes de traitement analytique et expérientiel. Les processus cognitifs sont : Description des processus cognitifs[modifier | modifier le code] L’assimilation, qui est un travail d'appropriation, de décodage, de transformation. A.

PHILOSOPHICAL PERSPECTIVES IN EDUCATION Section III - Philosophical Perspectives in Education Part 3 Educational Philosophies Within the epistemological frame that focuses on the nature of knowledge and how we come to know, there are four major educational philosophies, each related to one or more of the general or world philosophies just discussed. These educational philosophical approaches are currently used in classrooms the world over. They are Perennialism, Essentialism, Progressivism, and Reconstructionism. These educational philosophies focus heavily on WHAT we should teach, the curriculum aspect. Perennialism For Perennialists, the aim of education is to ensure that students acquire understandings about the great ideas of Western civilization. Essentialism Essentialists believe that there is a common core of knowledge that needs to be transmitted to students in a systematic, disciplined way. Progressivism Progressivists believe that education should focus on the whole child, rather than on the content or the teacher.

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