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Le genre n'est pas une théorie — Je veux comprendre

Le genre n'est pas une théorie — Je veux comprendre
Commençons par rétablir une vérité : si vous utilisez l’expression « théorie du genre » pour désigner les Gender Studies, ou « études de genre » en français, sachez que vous faites un contresens. Les Gender Studies sont un champ d’études interdisciplinaires, relativement nouveau. Elles sont apparues en Amérique du Nord dans les années 1970-1980. Elles rassemblent toutes les questions portant sur les différences de genre, de sexualité, de comportements dans des disciplines aussi diverses que la littérature, le langage, l’histoire, la politique, la sociologie, l’anthropologie, le cinéma, la communication (étude des médias), le droit, la médecine, et la liste continue. Par exemple, en politique, on étudiera le féminisme. Distinguer le sexe (la génétique) et le genre (la construction sociale) Les études de genre reposent sur le postulat que sexe et genre sont dissociés. Concrètement, le sexe d’un individu est déterminé par son code génétique. Le poids du genre dans notre société Diantre. Related:  Genres?

Oxford University changes dress code to meet needs of transgender students Oxford University has rewritten the laws governing its strict academic dress code following concerns that they were unfair towards transgender students. Under the new regulations, students taking exams or attending formal occasions will no longer have to wear ceremonial clothing that is specific to their gender. It will mean men will be able to sit tests in skirts and stockings and women will have the option of wearing suits and bow ties. The laws, which come into force next week, follow a motion put forward by the university's Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Queer society (LGBTQ Soc) was passed by the student union. Jess Pumphrey, LGBTQ Soc's executive officer, said the change would make a number of students' exam experience significantly less stressful. Pumphrey told The Oxford Student newspaper: "In future there will be no need for transgender students to cross-dress to avoid being confronted by invigilators or disciplined during their exam." • This article was amended on 30 July 2012.

"Théorie du genre": la belle aubaine Un nouvel ennemi est apparu dans les radars de la droite. Cela a commencé avec des manuels de SVT, s’est renforcé avec les manifs de la honte et les mouvements anti-« mariage pour tous ». Personne ne savait très bien de quoi il s’agissait, mais on savait que c’était mal. Le mot d’ordre s’est répandu : le lobby gayo-franco-maçonno-gauchiste a trouvé un nouveau truc, ça s’appelle la théorie du genre et c’est mal. Il paraît qu’ils veulent l’enseigner à l’école. Il paraît qu’ils disent que le sexe ça n’existe pas, ou alors qu’on peut choisir son sexe (on ne sait pas trop), qu’ils renient la nature et qu’ils veulent qu’on devienne tous homos. Le mot d’ordre s’est répandu comme une traînée de poudre. La théorie du genre à encore frappé! Il y a eu le communisme et le nazisme. @consultant2kap T'as compris que la théorie du genre est aux portes des Écoles ou tu planes encore? La théorie du genre est en marche. Alors il faut résister : mieux, il faut combattre. Pourquoi un tel emballement ?

Colle ton gras contre mes os. | Banane et Abricot « Franchement, je me préfère largement dans mon 44 avec mes formes féminines quand je vois tous ces sac d’os dans les magazines. Tu crois qu’elles mangent sérieux ? » « Putain mais c’est abusé ! Comment elle ose mettre ce short avec sa cellulite ? Ca craint. « Non mais arrête, là c’est plus des courbes, c’est du gras chérie ». « Moi, au moins, j’ai des seins. » Je viens de vous sortir le genre de phrases que je n’ai plus jamais, jamais envie d’entendre dans la bouche d’aucune personne. On arrive en cette année 2013 à une époque salutaire où les médias, le corps médical ou la société en général prennent conscience des dégâts qu’a causé l’apologie de la minceur et de manière plus générale, la pression exercée sur le corps des femmes. Donc là j’ai envie de dire « Ah bah bravo. Je pourrais partir dans un lynchage de la presse en générale et des âmes bien intentionnées qui pensent « à ta santé avant tout » mais je vais rester dans le positif. Pour les hommes, ce n’est pas encore ça, c’est clair.

bébé rose - bébé bleu ▲Portraits de Jaidden et Alexandra, par Anne Geddes, 2004 La tradition d'habiller de bleu ou de rose les nouveaux-nés garçons ou filles, pour les différencier, est aujourd'hui encore si résistante dans nos usages, qu'on s'imagine qu'elle remonte loin dans notre histoire. Pourtant, cette pratique attestée par les historiens à la fin du XIXe siècle, dans les familles plutôt bourgeoises, n'est devenue quasi systématique que dans les années 1930. ►A l'origine, le blanc de la layette des bébés ▲Madame Privat de Molières et ses filles, par Antoine Raspail, vers 1775-1780, Museon Arlaton, Arles Pendant des siècles, les vêtements composant la layette des bébés ont été les seuls spécifiques à l'enfance : chemises, brassières et bonnets à porter superposés, fichus de cou, bavoirs et bien sûr un nombre important de langes - survivance d'une prononciation ancienne de "linge" - épinglés sur l'enfant. ►Bleu-rose, une tradition chrétienne ? Mais alors qui parle ici du rose ? ►Le bébé des années 1920-1930

Au nom de l'égalité, réduisons les performances des meilleurs élèves C'est l'un des projets les plus secrets du ministre de l'éducation Vincent Peillon, et pourtant l'un des plus ambitieux. Je ne peux révéler par quels contacts j'ai pu en avoir vent, car les personnes en question risqueraient de perdre leur place. Mais la controverse ne tardera guère à se nouer tant il s'agit d'une rupture radicale avec ce que nous avons l'habitude de penser comme la justice scolaire. Quel est ce projet ? Tout part d'un constat très simple : certains élèves sont plus doués que d'autres pour les études. Dès lors, une solution simple est proposée : réduire le niveau des meilleurs élèves afin que tout le monde ait sa chance. Ce projet se décline cependant différemment selon les sexes. Dès lors, tout garçon qui obtiendra des résultats exceptionnels devra faire la preuve qu'il est bien un garçon et pas une fille plus ou moins déguisée. Vous trouvez tout cela complètement débile ? Bref.

Une heure de peine... Dans le dernier billet, au milieu de mon énervement - pour lequel je ne m'excuserais que lorsque sera reconnue l'indécence des attaques contre le genre - j'ai proposé ma traduction de l'expérience de la boîte qu'utilise Michael Schawble dans son introduction à la sociologie (j'ai une passion coupable pour les introductions à la sociologie, j'en fais la collection). Je me suis dit qu'elle méritait peut-être deux ou trois explications pour ceux qui voudraient en faire usage auprès de leurs proches. Je complète donc ici l'argumentaire qu'elle recouvre. Pour faire l'expérience que je vais décrire, nous aurions besoin d'une paire de nouveau-nés, des vrais jumeaux. Cette expérience, on l'aura compris, est une expérience de pensée : elle n'a jamais été vraiment menée. L'expérience de la boîte est de cette nature : elle nous met en garde contre des erreurs de raisonnement qui sont, autrement, courantes. Prenons un autre exemple : je suis hétérosexuel.

Rose Alliance On ne naît pas femme : on le devient L'influence de l'éducation [...] En vérité, l'influence de l'éducation et de l'entourage est ici immense. Ainsi, la passivité qui caractérisera essentiellement la femme « féminine » est un trait qui se développe en elle dès ses premières années. Maquillage : filles & garçons La dernière fois, sur sa page FB, Inhuman disait que merde alors, sur nos blogs beauté on avait toujours tendance à tout accorder au féminin...Et vas y qu'on parle de lectrICES, et qu'on se lance dans des "Salut les FILLES" et des "coucous mes choupinETTES" (sache que dans tout le cas, choupinet ou choupinette, je ne cautionne pas) Et ça fait écho, par ce que même si j'essaie de faire un peu attention, la plupart du temps je zappe, j'accorde tout au féminin par défaut, et quand je le réalise après j'ai un peu (beaucoup) la flemme de tout corriger. Et c'est très laid. Petrilude-Youtubeur Par ce qu'il y à des garçons qui me lisent. Le langage, c'est une sacrée arme n'empêche, et moi dans mes articles j'exclue d'emblée toute une partie de la population, par simple habitude, par convention sociale...A cause d'une norme avec laquelle je ne suis absolument pas d'accord mais que pourtant, malgré moi, j'ai totalement intégré. Le maquillage c'est pour les filles, parait-il. Mais pourquoi?

Du genre face à la paresse intellectuelle et moi, c'est une vieille histoire qui doit remonter à... probablement 2005 et les temps glorieux de l'agrégation, quand j'étais jeune et que le monde était pur. Toujours abonné depuis cette date, c'est non seulement une lecture mensuelle pour moi, mais aussi pour mes élèves qui doivent en avoir parfois marre que je leur en donne à lire toutes les cinq minutes, et que je les y renvoie plus souvent qu'à mon tour. Et puis, paf, pour une raison pas si mystérieuse que ça, il y a des choses qui ont commencé à m'énerver dans le magazine. Au point que là, j'ai envie de dire un mot sur l'un des articles de la dernière livraison. Le genre, on le sait bien, c'est une question sensible. Quand, par contre, je tombe sur un article de mon magazine préférée qui reprend certaines des antiennes des "anti-genres", je suis plus sensible. Que retrouve-t-on dans cet article ? Première paresse : l'argument du "c'est évident voyons". Qu'est-ce que c'est que cet argument ?

Double L is working | Ma p'tite vie entre métro, boulot et bistrot. «Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48» Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve). Le grand public lui-même s’émeut : «La règle qu’on nous a apprise à l’école : XY : un pénis et deux testicules, XX : un vagin et deux ovaires, c’est à peine si on nous avait parlé des exceptions», s’interroge un internaute. «Les controverses soulevées par le test de féminité (3) ont ainsi contraint le milieu médico-sportif à prendre en compte les niveaux pluridimensionnels de l’identité sexuée et à s’interroger sur la définition de la «vraie femme» : définition impossible», affirme la chercheuse Anais Bohuon.

"Ce qui est insupportable pour les réactionnaires, ce ne sont pas les certitudes de la science : ce sont les doutes qu’elle fait naître." by seimein Jun 14

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