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Google+ : bienvenue dans la Matrice

Google+ : bienvenue dans la Matrice
La lecture de la semaine est un post du blog techno publié sur le site du Guardian, par Charles Arthur (@charlesarthur), journaliste. Son titre : « Google+ n’est pas un réseau social, c’est Matrix ». « Presque tout le monde (moi inclus, dit Charles Arthur) a mal compris ce qu’était Google+. A cause de ressemblances superficielles avec des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter – on peut devenir « ami » avec des gens comme Facebook, on peut « suivre » des gens qui ne vous suivent pas, comme dans Twitter -, on a pensé que Google+ était un réseau social, et on l’a jugé sur ses bases, en concluant qu’il ne fonctionnait pas vraiment : un faible engagement et peu d’impact sur le monde extérieur. Si Google+ était un réseau social, force serait de constater qu’avec ses 500 millions de membres – soit près de la moitié de Facebook ce qui est colossal – ce serait un échec : on entend rarement parler de ce qui se passe sur Google+, et on reçoit peu de lien nous invitant à aller y voir. Related:  culture numérique - document numériqueVie privée et réseaux sociaux

Six ans après, Internet se recroqueville Il y a sept mois, assis à la petite table de cuisine de mon appartement des années 60 niché au sommet d’un immeuble dans un quartier animé du centre de Téhéran, j’ai fait un geste que j’avais déjà accompli des milliers de fois. J’ai allumé mon ordinateur portable et publié un post sur mon nouveau blog. Cela faisait six ans que ça ne m’était plus arrivé. Et ça m’a pratiquement brisé le cœur. Quelques semaines plus tôt, j’avais été subitement gracié et libéré de la prison d’Evin, dans le nord de Téhéran. Roi du monde. En prison, au cours de mes huit premiers mois en isolement, j’ai beaucoup pensé à une histoire racontée dans le Coran. Le lien hypertexte était ma monnaie à moi, il y a six ans. Avatars mignons. Contrôle. La conséquence la plus effrayante de la centralisation de l’information, c’est autre chose : c’est le fait qu’elle nous affaiblisse face aux gouvernements et aux entreprises. Peut-être mon inquiétude se trompe-t-elle d’objet. Hossein Derakhshan Blogueur iranien

L’autre Petit Livre Rouge de Facebook : Quelles données personnelles utilisées et quelles parades Dès 2012, Facebook a distribué auprès de ses employés, son « petit livre rouge » mis au jour en mai 2015 par Ben Barry, ex-designer au sein de cette entreprise : Facebook’s Little Red Book. Ce livret a fait l’objet d’un article sur le portail anglo-saxon The Next Web : Here’s our first peek inside the little red book Facebook gives to employees. Réseau social et données personnelles Ce guide d’intégration invite le nouvel employé à comprendre la culture Facebook avec 3 valeurs mises en avant : réactivité, inventivité, rigueur et des phrases fortes : « chaque ingénieur de Facebook est responsable approximativement d’1 million de personnes utilisant Facebook »,« les gens n’utilisent pas Facebook parce qu’ils nous aiment. Ils l’utilisent parce qu’ils aiment leurs amis »,« si nous ne créons pas le truc qui tuera Facebook, quelqu’un d’autre le fera »,ou encore « ne pas créer des services pour faire de l’argent, mais faire de l’argent pour créer de meilleurs services ».

Que l’avenir nous appartienne ! La lecture de la semaine nous provient une fois n’est pas coutume du New York Post. Ce texte m’intéresse pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’il émane de Jaron Lanier (Wikipédia), personnage intéressant, car faisant partie de la cohorte des pionniers de l’internet devenu très critiques vis-à-vis des tendances contemporaines des technologies. Ensuite parce qu’il réactive sous une forme revendicative une problématique que nous avons déjà explorée dans « Place de la toile », mais que je trouve politiquement très fertile : l’idée que tout internaute est un travailleur exploité. « Hey, les jeunes, commence Jaron Lanier, qu’est-ce qui ne va pas avec vous ? Vous qui êtes si satisfaits de mettre à jour vos statuts, fixés sur l’écran minuscule de votre ordinateur. Voilà pour l’adresse un peu brutale, vient ensuite le raisonnement. « Pour le dire métaphoriquement, poursuit Lanier, la génération qui nous suit se trouve face à deux portes. Xavier de la Porte

Rencontres numériques Lundi 8 juin Une première journée où des acteurs de l'éducation, de la culture et des médias sont invités à nous faire part de leurs approches et de leurs réflexions sur les problématiques de l'éducation à l'image, aux médias et au numérique et à les illustrer avec des exemples d'actions qu'ils mènent ou accompagnent sur le terrain. Matinée (10h - 13h) En plénière dans la salle Henri Langlois : Animation : Florence Castera, consultante (A Faire, A Suivre...) Fiche Florence Castera Témoin chercheur : Hervé Le Crosnier, maître de conférence (Université de Caen Basse- Normandie) # Discours de bienvenue - Serge Toubiana, directeur général de la Cinémathèque française - Maryline Laplace, chef du Service de la coordination des politiques culturelles et de l'innovation du Ministère de la culture et de la communication # Cinémathèque Française : Bernard Benoliel, directeur de l'action culturelle et éducative & Xavier Jamet, responsable Internet Action culturelle et éducative & Ressources web Fiche ANAE

Lettre ouverte à ceux qui n’ont rien à cacher « Apportez-moi deux lignes du plus honnête homme et j’y découvrirai de quoi le faire pendre. » — Louis-Benoît Picard, inspiré de cette citation attribuée au Cardinal de Richelieu : « Avec deux lignes d’écriture d’un homme, on peut faire le procès du plus innocent« . On entend souvent dire que « seuls ceux qui ont quelque chose à se reprocher ont quelque chose à cacher« , remarque « de bon sens » allègrement utilisée par ceux que ne dérangent pas -voire qui défendent- l’extension des mesures, contrôles et lois sécuritaires, et des technologies de surveillance qui leur sont associées. Il fut un temps où la peine de mort relevait elle aussi du « bon sens« , tout comme auparavant l’interdiction faite aux femmes d’aller voter, ou encore le fait que les « nègres » et « bougnoules » ne pouvaient pas avoir les mêmes droits que ceux qui les avaient colonisés. In fine, ou en résumé : le problème, c’est le voyeur, pas celui dont l’intimité ou la vie privée est ainsi violée. Every logs belong to us

Les pionniers des médias sociaux: saint Paul, Martin Luther, John Harington, Thomas Paine et Maurepas Temps de lecture: 10 min Avant que PSY n’affole les compteurs de YouTube, avant que Katy Perry ne devienne une star de Twitter, avant même que le monde ne découvre les LOLcats, l’apôtre Paul, premier missionnaire chrétien, aujourd’hui devenu saint, s’est avéré un véritable pionnier des médias viraux. Les médias sociaux sont aujourd’hui considérés comme un phénomène résolument moderne et informatique, datant seulement de la dernière décennie, voire de ces cinq dernières années. Pourtant, les blogueurs et les twittos d’aujourd’hui sont les héritiers d’une tradition étonnamment riche et profonde, qui débuta avec les Romains il y a 2.000 ans, provoqua le schisme de l’Eglise catholique, aida les Etats-Unis à gagner leur indépendance et ouvrit la voie à la Révolution française. Posez vos tablettes électroniques et rassemblez-vous autour de moi, les enfants. 1. L'apôtre Paul, par Rembrandt via Wikimedia Commons 2. Martin Luther, par Lucas Cranach via Wikimedia Commons 3. «... 4. 5. Tom Standage 1.

[FADBEN] Entretien mené par Ivana Ballarini-Santonocito et Alexandre Serres Sur la culture informationnelle Questions : La culture informationnelle est une problématique qui nous tient à cœur et votre avis sur cette notion nous intéresse. Tout d’abord, (...) EDITO Les médias et les jeunes... vaste domaine d’interrogations pour un thème d’actualité qui ne cesse d’interpeller l’école depuis l’introduction, en 1976, de l’utilisation de la presse comme support pédagogique, en passant par l’éducation à l’image et (...) Congrès de la FADBEN à Paris 2012 Intervention de : Olivier Ertzscheid Maître de Conférences en Sciences de l’information et de la communication. IUT de la Roche sur Yon. Département Infocom. 9e congrès des enseignants documentalistes de l’éducation nationale Communication de : Éric Delamotte, professeur des Universités en sciences de l’information et de la communication. Cousines ou voisines ?

Comment ça marche : les réseaux sociaux Décembre 2016 Réseau social Le terme de réseau social désigne à l'origine un ensemble de personne reliées par un lien social. De nos jours, le terme désigne un système informatisé permettant de connecter les personnes les unes aux autres, la plupart du temps via un site web ou une application mobile. Facebook, créé en 2004, est le réseaux social le plus connu et le plus utilisé dans le monde à ce jour. Connexions Selon les réseaux sociaux, les relations entre les utilisateurs peuvent être réciproques ou symétriques (un utilisateur doit attendre que l'autre utilisateur accepte sa demande de mise en relation) ou bien asymétrique, on parle alors de suivi ou d'abonnements, c'est-à-dire qu'il est possible d'être alerté des publications d'une personne, sans que l'inverse soit vrai (c'est le cas de Twitter par exemple). Partage Un des principaux intérêts des réseaux sociaux est de permettre à des utilisateurs de partager des contenus avec les personnes auxquelles ils sont reliés. Ordinateur Lent ?

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