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La rafle du Vel d'Hiv - Vidéo Ina.fr

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Introduction du dossier « Les années noires 1940-1945 » - Pour mémoire - CNDP Plusieurs expressions, qui témoignent de l’évolution de l’historiographie, désignent la période que la France a vécue pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant longtemps, on parle de « l’Occupation », mettant ainsi l’accent sur les Allemands, au détriment de l’action du gouvernement du maréchal Pétain. Suite aux travaux de Robert O. Paxton[1], l’expression « la France de Vichy », qui met en valeur les responsabilités françaises, se généralise. Dans ce dossier, nous lui préférerons celle des « années noires », empruntée au titre du livre de Jean Guéhenno [2], parce que, étant plus neutre quant à l’historiographie, elle permet d’en restituer tous les apports. Auteurs : Evelyne Gayme, professeure d’histoire-géographie, académie de CréteilMathilde Houte-Marguerit, professeur d’histoire-géographie, académie d’Amiens Chargée de mission : Marie-Christine Bonneau-Darmagnac Chef de projet éditorial : Bernard Clouteau Iconographe : Adeline Riou Graphisme/intégration technique/intégration éditoriale :

Vél d'Hiv : nouvelle polémique François Hollande, dimanche Pool new © Reuters Il y a d'abord le discours très attendu de François Hollande, socialiste, prononcé dimanche, à l'endroit même où se trouvait le Vélodrome d'Hiver (XVe arrondissement de Paris). A l'occasion du 70e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv, le président de la République désavoue son mentor François Mitterrand et va plus loin encore que Jacques Chirac en 1995. Devant son Premier ministre Jean-Marc Ayrault, presque tout le gouvernement, des responsables religieux et laïcs juifs, d'anciens déportés et enfants de "Justes", le chef de l'Etat déclare notamment : "Nous devons aux martyrs juifs du Vélodrome d'Hiver la vérité sur ce qui s'est passé il y a 70 ans" et "la vérité, c'est que ce crime fut commis en France, par la France". Henri Guaino "scandalisé" Les réactions n'ont pas tardé. Ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire n'est pas allé aussi loin sur France Inter mais est resté tout aussi ferme :

La rafle du vel' d'hiv' IV J/SA 225a Ro/Bir Urgent ! Présenter immédiatement ! Paris, le 10.7.1942 A l'Office Central de Sécurité du Reich IVB 4 Berlin Objet : Évacuation des Juifs de France. Référence: Entretien entre le S.S. L'arrestation des Juifs apatrides à Paris sera opérée par la police française dans la période du 16 juillet au 18 juillet 1942. Signé : DANNECKER, S.S. - Hauptsturmführer. rafle du Vel d'Hiv : de Mitterrand à Chirac et Hollande, la lente reconnaissance de la responsabilité de la France L’Etat français a arrêté ou facilité l’arrestation par les Allemands, et livré pendant la Seconde guerre mondiale 75 000 juifs de France (24 000 Français et 51 000 étrangers ou dénaturalisés), hommes, femmes et enfants de tous âges, qui ont été ensuite déportés et assassinés dans les camps d’extermination nazis – seuls 2 500 en revinrent. Lors de la Rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 juifs dont plus de 4 000 enfants ont été arrêtés par la police française. Une partie d’entre eux ont été envoyés à Drancy. Les autres, bien souvent des familles, ont été conduits au Vélodrome d’Hiver dans le XVe arrondissement. Pendant plusieurs jours, 8 000 juifs vont ainsi vivre entassés sans eau et sans nourriture dans des conditions sanitaires déplorables. Plusieurs d’entre eux se suicident, les fugitifs sont abattus. La Rafle du Vel d’Hiv, au JT de 20H, le 16 juillet 1972 (7min 42s) François Mitterrand : Vichy ce n’était pas la République François Mitterrand au Vel d’Hiv

Rafle du Vélodrome d'Hiver Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jardin du souvenir à l'emplacement du Vel' d'Hiv. L’organisation de la rafle[modifier | modifier le code] Les premières rafles de Juifs en France commencent en 1940 en zone libre et en mai 1941[5] en zone occupée, les Juifs étant placés dans des camps d'internements français[7]. Début juin 1942, une planification est décidée : l'opération « Vent Printanier », ou « Vent de printemps »[8], doit organiser une rafle pour les trois pays d’Europe occidentale occupée par l’Allemagne (France, Pays-Bas et Belgique), le RSHA devant déporter de France vers l'Est 110 000 Juifs en 1942[8] (Juifs valides pour le travail et devant avoir entre 16 et 50 ans) au lieu des 5 000 initialement prévus. L'État français et les nazis négocient sur une base de 40 000 Juifs de la zone occupée dont 22 000 adultes de la région parisienne, avec un ratio de 40 % de Juifs français et 60 % de Juifs étrangers[9]. 1. 2. Finalement, un peu de retard est pris.

L'histoire mouvementée de la commémoration de la rafle du "Vel' d'Hiv'" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Anna Senik, Directrice de recherche émérite au CNRS, présidente de l'ex-comité Vel' d'hiv' 42. Le 22 juillet prochain se tiendra la cérémonie officielle de commémoration pour le 70ème anniversaire de la rafle du Vel' d'Hiv' dans laquelle 13 152 Juifs, dont 4115 enfants, furent arrêtés par la police française de Vichy, parqués dans des conditions abominables dans le vélodrome d'hiver, avant d'être déportés à Auschwitz. Cette cérémonie du souvenir a une histoire, qui doit faire partie de notre mémoire. Elle n'a pas toujours été nationale. Durant des décennies, les enfants des déportés et les survivants honoraient leurs morts en privé, dans le silence des pouvoirs publics sur les crimes de Vichy contre les Juifs. Une telle reconnaissance, proclamée au plus haut niveau de l'État, aurait constitué un acte symbolique suffisamment fort pour marquer à jamais la conscience nationale et permettre aux Français d'assumer une page noire de leur histoire.

70 ans après la rafle du Vél d'Hiv Plus de 4 Français sur 10 déclarent ne pas avoir entendu parler de la rafle du Vél d'Hiv (dont 67 % des 15/17 ans). C'est le résultat d'une enquête CSA pour l'Union des étudiants juifs de France* publiée ce matin alors que débutent les cérémonies marquant le 70e anniversaire de l'événement. Un sondage que certains mettent en cause pour sa trop grande précision. Plus de 13.000 juifs étrangers réfugiés en France ont été arrêtés dans Paris et sa région par la police française les 16 et 17 juillet 1942. Robert Spira est le représentant en Israël des fils et filles de déportés Juifs de France. Pour Alain Vincenot, journaliste, écrivain et auteur d'un récent ouvrage consacré aux survivants du Vél d'Hiv', cette perte de mémoire est "dramatique". Invité du journal de la mi-journée d'Antoine Mercier, l'historien Georges Bensoussan réagit aussi à ce qui pourrait paraître le début de l'oubli :

Vel d’Hiv : tous vichystes, tous collabos ? « Mes biens chers Frères, Des scènes douloureuses et parfois horribles se déroulent en France, sans que la France en soit responsable. A Paris, par dizaines de milliers, des Juifs ont été traités avec la plus barbare sauvagerie. Et voici que dans nos régions on assiste à un spectacle navrant ; des familles sont disloquées ; des hommes et des femmes sont traités comme un vil troupeau, et envoyés vers une destination inconnue, avec la perspective des plus graves dangers. Je fais entendre la protestation indignée de la conscience chrétienne et je proclame que tous les hommes, aryens ou non aryens, sont frères parce que créés par le même Dieu ; que les hommes, quelle que soit leur race ou leur religion, ont droit au respect des individus et des Etats. Or les mesures antisémitiques actuelles sont un mépris de la dignité humaine, une violation des droits les plus sacrés de la personne et de la famille. En 1942, on ne refaisait pas l’Histoire, on la faisait, ou on la subissait !

Aux racines de l'antisémitisme français Ne laissons pas je ne sais quel irénisme naïf nous dissimuler cette réalité : l’antisémitisme s’aggrave en Europe et en France en particulier, en violent antagonisme avec les valeurs primordiales de la République telles qu’elles sont issues du meilleur des Lumières. Quand bien même il faut prendre garde comme pour toutes les époques, à ne pas surévaluer le degré de représentativité des crimes, des cris, des profanations et même des lapsus qui créent la douleur et mettent en alerte, on ne peut pas ces temps-ci faire l’économie d’une réflexion sur l’histoire de ce fléau, sur la diversité dans la longue durée de ses ressorts comme de ses manifestations intellectuelles, politiques et sociales. Sur les rythmes de ses expressions, non moins, entre cheminements souterrains et brusques surgissements. Programmation sonore : - Extrait du discours de Paul CHACK lors de la remise du prix Edouard Drumont à Joseph-Marie ROUAULT le 29 avril 1944. - Extrait du « J’accuse… ! Bibliographie :

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