Qu’est-ce que l’intelligence collective ?
Le thème de l’intelligence collective a fait l’objet de nombreux travaux durant les quarante dernières années. Même si les appellations diffèrent, un objet commun semble se dégager : noosphère de Teilhard de Chardin, écologie de l’esprit de Gregory Bateson, écologie des représentations de Dan Sperber, sujet collectif de Michel Serres, cybionte de Joël de Rosnay, hive mind de Kevin Kelly, intelligence connective de Derrick de Kerckhove, super-brain de Francis Heylighen, Global Brain de H. Bloom, intelligence émergente de Steven Johnson, etc. Stricto sensu, l’intelligence collective est un concept régulateur qui peut être défini comme une intelligence variée, partout distribuée, sans cesse valorisée, coordonnée en temps réel, qui aboutit à une mobilisation effective des compétences [1]. L’intelligence collective constitue également un champ de recherche dont l’objet est l’étude de la coopération intellectuelle entre humains dans un environnement techniquement augmenté.
Revue Sticef.org
Marie-Laure BETBEDER*, Maud CIEKANSKI**, Françoise GREFFIER*, Christophe REFFAY*, Thierry CHANIER** *(LIFC, Besançon), ** (LASELDI, Besançon) RÉSUMÉ : Le développement d’environnements de formation en ligne permettant aux utilisateurs de communiquer et de travailler ensemble de façon synchrone a suscité l’engouement de plus en plus de formateurs et d’apprenants depuis la dernière décennie, en particulier dans le domaine de l'apprentissage des langues. Ces plateformes de formation génèrent des interactions complexes entre les participants dont les analyses renouvellent le questionnement sur les traces et leurs traitements. Les travaux présentés dans cet article portent sur la transcription et l’analyse de données d’interactions multimodales synchrones issues d’une formation en ligne. Une description de la méthodologie développe le protocole de recueil des données, les conventions de transcription, l’organisation et la représentation des données. 1. 2. 2.1. 2.1.1. 2.1.2. 2.2. 2.3. 3. 3.1.
Le groupe Intelligence Collective de la Fing
L’intelligence collective en question (1/3) par @ceciledemailly
01net. le 22/05/13 à 07h00 Il y a quelques semaines, je suis intervenue à L’Enterprise 2.0 Summit sur le thème des neurosciences et de l’intelligence collective. Une notion difficile à définir Ce que l’on entend par intelligence varie selon les disciplines. Respecter son tour de parole favorise l’intelligence collective En 2010, un groupe de scientifiques réuni par le MIT (psychologues, sciences cognitives, sciences organisationnelles, technologie (1) ) s’est penché sur la question. Favoriser l’auto-organisation Ceci remet en cause certaines idées reçues sur la satisfaction des employés, ou sur le bien-être au travail – qui bien sûr sont nécessaires, mais ne sont pas des éléments d’intelligence collective. Promouvoir des parcours et des compétences diversifiées Parlant d’auto-organisation, un autre aspect important mis en lumière par les recherches sur les systèmes socio-techniques (2) dans les années 70 est la non-spécialisation des personnes. (2) Recherches d’Eric Trist et Fred Emery.
Créer un réseau social sur papierLa nature d'une nouvelle entreprise > La nature d'une nouvelle entrepriseLa nature d'une nouvelle entreprise
Vendredi dernier, j’ai essayé une nouvelle forme de brise-glace avec un groupe de 70 directeurs de l’entreprise Nurun. J’avais vu la description de cette activité le mois dernier dans le livre Gamestorming et m’était dit que je trouverais rapidement un contexte pour la tester. Ça a vraiment bien fonctionné et je vais le refaire, c’est certain (j’ai déjà commencé à intégrer l’activité dans le programme de certaines animations). Il suffit de prévoir un espace assez large que l’on couvre de papier. Le résultat final: Quelques extraits de la murale: Un brise-glace simple, visuellement attrayant et qui permet, rapidement, de révéler les liens qui unissent les participants.
5 choses à savoir sur l'holacratie
Supprimer les positions de pouvoir et la bureaucratie, donner plus d'agilité à l'entreprise... Les bienfaits supposés de l'holacratie sont tels que ce système de gouvernance mis au point en 2001 par un éditeur de logiciels américain, Ternary Software, a depuis fait des émules. Le cas le plus emblématique fut celui de Zappos, qui annonçait début 2014, qu'il passait à ce mode d'organisation enterrant la notion de hiérarchie. "Adopter l'holacratie, c'est tout à coup se voir renvoyer toutes les incohérences de son organisation et se donner la possibilité d'y remédier", explique, enthousiaste, Bernard Marie Chiquet, qui, à travers son cabinet iGi Partners, accompagne Kingfisher, Danone, ou encore bientôt Décathlon, pour tester le "concept" sur des unités pilotes. Quels sont les grands principes qui régissent l'holacratie ? >>> A lire : l'interview de la présidente du directoire de Scarabée Biocoop, une PME qui a adopté l'holocratie 1. 2. 3. 4. 5. Etre un patron "visionnaire".
"Avec l'holacratie, tous les noeuds de l'entreprise sont dénoués"
Une constitution, des cercles, des rôles... c'est un nouveau monde qui s'ouvre à l'entreprise, lorsqu'elle décide de passer en holacratie. Comment s'opère la transition vers ce modèle qui fait disparaître les notions de managers et d'exécutants ? Quelques éléments de réponses, avec Isabelle Baur, présidente du directoire de Scarabée Biocoop. >>> A lire aussi : 5 choses à savoir sur l'holacratie Pourquoi avez-vous décidé de passer à l'holacratie? Je trouvais notre organisation obsolète, en terme d'échanges d'informations, de processus de décisions concernant les produits, les clients, ou les salariés... Avez-vous rencontré de la résistance ? Evidemment, car tous les êtres humains n'ont pas la même capacité au changement. Les premières réunions de gouvernance se sont-elles bien passées ? Les réunions de gouvernance sont là où on emmène les tensions. Donnez-nous un exemple de tensions résolues. Au niveau du cercle traiteur. Tout le monde a accès à ce logiciel ? Exactement.
L'Holacratie
Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. Darwin Lundi 14 Février à 20h, le Paris Integral Vision/Ken Wilber Meetup Group propose une rencontre exceptionnelle avec Brian Robertson, fondateur de l’Holacratie, un modèle intégral de grouvernance d’entreprise. Le terme « Holacratie » a pour étymologie le mot grec « holos » signifiant la totalité et « kratos » le pouvoir. Le but de ce modèle est donner le pouvoir de gouvernance à l’organisation elle-même. Une nouvelle culture d’entrepriseSociologue des organisations, François Dupuy vient de publier un ouvrage intitulé "Lost in management" dans lequel il explique l’urgente nécessité de l’innovation dans le domaine du management. Des facteurs culturels - plus profonds que l'évolution économique - rendent ce changement inéluctable. Les quatre dimensions de l'entreprise intégrale Des laboratoires évolutifs de l'organisation sociale Prospective.
Christophe Mistou : L’homme qui a adopté l’Holacracy à grande échelle
Ils font partie de cette grande équipe d’entrepreneurs du XXIème siècle. Ceux qui détiennent l’avenir du travail entre leurs mains car ils ont compris, avant tout le monde, les limites d’un système sur le déclin. Parmi eux, Christophe Mistou fait figure de véritable symbole. Conscient de la nécessité d’un changement de mentalité, il a pris les devants en vantant les mérites de l’Holacracy au sein d’une très grande entreprise de 13 000 personnes qui n’est autre que Castorama… “Le problème, c’est que si l’on ne prend pas de risque, on risque encore davantage” Erica Jong Cette phrase de la célèbre écrivaine américaine résume bien le combat des hommes dans notre société actuelle. « Un pilotage centré sur la réalité » « En contribution effective, quand j’embauchais une personne, j’embauchais 0,3 personne alors que j’en payais une en plus » affirme Christophe Mistou. Pas moins de 350 personnes ont adopté l’Holacracy Un projet enterré car trop « intéressant » Photo : © sbm Hotting - Fotolia.com