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Les souvenirs numériques ne sont pas comme les souvenirs analogiques

Les souvenirs numériques ne sont pas comme les souvenirs analogiques
La lecture de la semaine est un article du quotidien britannique The Guardian, qui a réalisé ces derniers jours une série de papiers autour du droit à l’oubli. Celui-ci a été écrit par Kate Connolly, et il rend compte des arguments de Viktor Mayer-Schönberger, un des plus fervents partisans de ce droit à l’oubli. Viktor Mayer-Schönberger enseigne la gouvernance d’Internet à l’Oxford Internet Institute et pour lui, le droit à l’oubli n’est seulement une question légale, morale et technique, mais il touche à l’essence même de l’être humain. « Pendant ces 20 dernières années, explique Mayer-Schönberger, plus j’ai travaillé sur la protection des données, plus j’ai compris qu’en son cœur, ce qui importe autant que les questions de vie privée, c’est la manière dont l’être humain prend des décisions. Les êtres humains ont besoin de prendre des décisions au sujet du présent et de l’avenir. Image : Viktor Mayer-Schönberger photographié par Joi Ito. Xavier de la Porte Related:  Cultures numériques

Il y a quelque chose après la mort : ça s'appelle le réseau L'externalisation de nos mémoires documentaires a commencé dans les années 70 avec l'arrivée et l'essor de la micro-informatique, pour culminer dans les années 80 avec les mémoires optiques de stockage (CD-Rom puis DVD). Ces «mémoires» et l'externalisation afférente avaient alors principalement pour objet les «informations» et «connaissances» au sens large (journaux, encyclopédies) ainsi que, progressivement, l'ensemble des produits rattachés aux industries culturelles (livres, films, disques). Progressivement, à la fin des années 90 et au début des années 2000, ce mouvement d'externalisation bascula du côté de nos mémoires personnelles, là encore avec un climax que l'on peut situer vers 2010 avec la généralisation de l'informatique en nuage ( cloud computing ). Near Death Data Experience Plusieurs cas et plusieurs stratégies des grands acteurs du cloud dépositaires desdites mémoires ont déjà défrayé la chronique. Electro-encéphalogramme numérique plat Don't Be Evil et Go to Hell

Digital Detox : tendance déconnexion Introduction aux humanités numériques Qu’est-ce que les humanités numériques ? A la croisée des champs disciplinaires, s’agit-il d’une discipline propre, d’un espace interdisciplinaire, de nouvelles pratiques, d’une palette d’outils techniques au service des humanités ou au contraire d’une immersion des problématiques SHS dans le milieu des sciences dures ? Le Read/Write Book 2 tente de répondre à ces questionnements sous la forme d’un recueil de 17 contributions. Sans parler de la qualité et de l’intérêt de son contenu, cette publication a deux particularités remarquables : Premièrement, les articles qui le composent ne sont pas des exercices académiques mais des textes déjà publiés, souvent sous la forme de billets de blog, qui constituent un excellent aperçu de l’état actuel (2012) des réflexions puisque ce mode de publication est beaucoup plus rapide qu’une revue traditionnelle. Compte-rendu Faire des humanités numériques Aurélien Berra [twitter | web] [original (vidéo) / publié] Lou Burnard [twitter] Corinne Welger-Barboza

Mettez le wifi en sourdine et vivez deconnectés Demain des spots et des restos "wifi-free" vous offriront des havres de déconnexion. Pour couper les fils avec votre vie virtuelle le temps d'une pause... Demain, dans le monde de l'ultra-connexion où votre t-shirt sera branché sur le web, où vos lunettes augmenteront la réalité et où votre sac à main parlera avec votre portable, les places dans les zones "No-Wifi-Zone" seront chères et prises d'assaut. En attendant, pratiquez la déconnexion de manière progressive et douce.

Mobile Gossip | Sociologie des réseaux sociaux « Internet, c’est une machine à bouleverser les secrets de famille » | Ne le dis à personne « Vous vous intéressez au secret ? Vous devez en avoir, alors », provoque Serge Tisseron, en m’accueillant. Le psychiatre et psychanalyste qui reçoit dans son appartement parisien a l’habitude des confidences : c’est l’un des grands spécialistes des secrets de famille. Serge Tisseron, le 11 avril 2013 à Paris (Emilie Brouze/Rue89) L’homme est connu pour avoir révélé celui de Hergé : en lisant « Les Aventures de Tintin » avec son fils, au début des années 80, d’étranges détails l’intriguent. En analysant les personnages et les histoires, Serge Tisseron démontre qu’un secret parcourt l’œuvre de l’auteur de BD : celui d’un garçon non reconnu par son père, un homme illustre. Le secret est divulgué plus tard dans une autobiographie de Hergé – son père est né d’un géniteur inconnu, probablement un roi de Belgique. Serge Tisseron est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet dont un dernier petit livre instructif et croustillant, « Les Secrets de famille », publié chez « Que sais-je ? Oui.

le bonheur, c'est les autres ! Le bien-être est à la mode. Les « coachs » font florès en la matière nous promettant des merveilles en matière d’épanouissement personnel, au sein de la famille comme dans l’environnement professionnel. C’est devenu nécessaire. Les entreprises, au premier chef, malgré la crise, ont pris conscience de l’importance du bien-être pour tous au travail, dans le but de prévenir ainsi les absences éventuelles, les frais de santé, les réorganisations fonctionnelles possibles. « Dans ces projets d’investissement‚ le numérique joue un rôle de premier plan. C’est avec ces mots qu’on annonce sur le site « Petit traité du bonheur 2.0 » une conférence sur le sujet, très bientôt. Et à l’école, comment ça se passe ? Comment en effet ne pas être sous le charme de tous ces nouveaux outils, tableaux numériques, tablettes, vidéoprojecteurs, toujours plus puissants, toujours meilleurs et plus adaptés ? Bonheur, confort, disais-je… Béatitude, félicité, délices ! Foutaises, je n’y crois pas une seconde !

Web-social : Indignez-vous ! Ca ne gêne personne… (Et ça ne fait absolument rien avancer, voire, au contraire, ça sert l’oligarchie au pouvoir. Humeur grincheuse à propos de l’indignation web 2.0 des réseaux sociaux.) Ceux qu’on appelle les rebelles en carton plâtre sont légions. Particulièrement depuis l’essor des deux grands réseaux sociaux, Twitter et Facebook (choisis ton camp camarade). Ils luttent, les bougres. Pour plein de causes, contre plein d’injustices. Ils signent des pétitions Avaaz : l’ONG américaine (pas vraiment claire niveau financement) qui s’indigne de la disparition des requins comme du sort des femmes du Burundi, de la fonte des pôles en passant par la politique d’austérité européenne. Des petites choses comme le respect du code du travail, la disparition des retraites, la politique néo-libérale tendance stalinienne qui écrase tout sur son passage et paupérise une bonne partie des citoyens européens, par exemple. Le journalisme, les luttes de terrain et ton PC Tout le monde fait la même chose : c’est trop cool…

La culture du partage ou la revanche des foules Boulet, 4e de couv. de Notes, saison 1, Delcourt, 2009 (courtesy: Boulet). Au cours des années 1920, il devint évident que le cinéma était en train de modifier en profondeur le rapport des contemporains à la culture. L’adaptation des pratiques du théâtre à une nouvelle technologie et le succès mondial d’œuvres originales, notamment les films de Chaplin, furent perçus comme l’installation d’un nouvel art des masses . Nul mieux que Walter Benjamin, dans son célèbre article “L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique”, n’a dessiné l’opposition entre l’ancienne culture bourgeoise, appuyée sur le modèle de l’unicité de l’œuvre d’art, et les nouveaux médias d’enregistrement, imposant par la reproductibilité le règne des industries culturelles . Le cinéma n’a pas fait disparaître l’œuvre d’art. Mais il a doté d’une légitimité inédite les expressions de la culture populaire, contribuant ainsi au renouvellement des formes artistiques et à l’hybridation des cultures.

La connaissance est fondée sur l’oubli. by ryslainemly Apr 15

ndant ces 20 dernières années, explique Mayer-Schönberger, plus j’ai travaillé sur la protection des données, plus j’ai compris qu’en son cœur, ce qui importe autant que les questions de vie privée, c’est la manière dont l’être humain prend des décisions. Les êtres humains ont besoin de prendre des décisions au sujet du présent et de l’avenir. La beauté du cerveau humain est que nous avons la capacité d’oublier, capacité qui nous permet de penser dans le présent. C’est absolument nécessaire pour prendre des décisions.” by ryslainemly Apr 15

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