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Je ne supporte plus vos abjections au sujet du viol

Je ne supporte plus vos abjections au sujet du viol
*Les passages en italique correspondent aux commentaires cités Donc il y a ce passage (1/9 du texte) de mon dernier article qui relate qu'après avoir passé la soirée avec un groupe de mecs que je ne connaissais pas très bien, j'ai préféré partir malgré le froid et le fait que je n'avais nulle part où aller (Le texte se déroule à une époque où j'étais SDF, vous pouvez le lire ici pour mieux comprendre de quoi il s'agit), et puis y'a ce commentaire d'un courageux anonyme qui tombe. Il chouine parce que je suis trop méchante d'assimiler groupe de mecs et viol, et que putain, il en a marre de toujours lire ce genre d'histoires où les relations humaines sont réduites à des coups. Et puis que merde, SYSTEMATIQUEMENT, on assimile groupe de mecs et viol, et qu'on s'en sort plus dans la vie quoi. Moi, ce que je vois, comme toujours, c'est que dès qu'on évoque un groupe de mecs, on entend baise, voir viol. L'abjection du commentaire fait réagir, et quelques réponses bien senties apparaissent... Related:  Viol

Ce que l'Inde ne veut pas voir des viols L'Inde a interdit la diffusion d'un documentaire sur le viol collectif dont avait été victime Jyoti Singh et qui lui avait coûté la vie en 2012. Prétendûment parce que certaines images pourraient encourager les violences faites aux femmes. Or ce film dévoile les racines de la violence en Inde en exposant le fossé qui sépare les pauvres des classes moyennes. C'est un lugubre rond de lumière qui suit un bus filant à vive allure sur une rocade de Dehli. Si rien n'est montré, nous, les spectateurs, savons ce qui se passe dans ce bus à la course monotone. Le film –la dernière œuvre de la réalisatrice britannique Leslee Udwin– dévoile les racines de la violence en Inde en exposant le fossé qui sépare les pauvres des classes moyennes. J'ai l'impression que le pays vit toujours en 1950 dans sa façon de traiter les questions sociales que le mettent mal à l'aise Bob Dietz (CPJ) Un nombre extraordinairement élevé d'agressions D'autres cas de censure Couper court au débat nécessaire Lauren Wolfe

« Violez-la ! » Polémique après une interview d’Aldo Naouri dans Elle | Une Vigie Rue69 A chaque fois que le pédiatre star Aldo Naouri sort un nouveau livre, il a droit à une grande interview complaisante dans Elle. C’est encore le cas cette fois-ci. L’entretien est cosigné par la directrice du magazine, Valérie Toranian. Sauf que l’opération promotionnelle a provoqué une pétition de lecteurs indignés par l’échange suivant : Elle : « Dans votre livre, vous évoquez ces mères entièrement dévouées et qui ne font plus l’amour après la naissance de leur bébé. Vous parlez d’une consultation où vous dites à un père devant sa femme : “ Violez-la !” Puis le papotage mondain se poursuit, l’air de rien, sur un autre sujet : le « mariage pour tous ». Après avoir expliqué à ses lectrices qu’elles avaient raté leur vie si elles n’avaient pas eu d’expérience lesbienne à 40 ans, puis ramé pour assurer que c’était du second degré, Mamie ELLE a encore craqué. Mise à jour à 20h50 : Elle a fini par réagir à la polémique. Lire sur Acontrario.net

Je connais un violeur Je connais un violeur. C’est un ami, c’est un ami de ma meilleure amie. On avait déjà passé une nuit ensemble, je ne voulais pas coucher avec lui, il l’a bien pris et a été adorable. Mais pas ce soir-là. Rentrés chez lui après une soirée, on couche ensemble, je m’endors. Le reste est flou, mais je sens que lui, que tout son corps, que tout son sexe sont réveillés et me désirent. Toute honteuse je vais aux toilettes, je veux sortir tout ça de moi, j’ai mal, je saigne un peu, je me sens mieux seule dans ces toilettes qu’avec lui dans son lit chaud. Quand je reviens il est de nouveau gentil, me câline, me demande si ça va. Je ne porterai pas plainte. Malgré tous mes efforts pour rationaliser, malgré tous mes discours et le sentiment d’être une femme qui sait s’affirmer, je m’en veux plus de n’avoir pas été plus explicite que je ne lui en veux à lui. Je me sens coupable, mais l’écrire ici m’aide. C’est lui le coupable.

Priya's Shakti, la super-héroïne indienne qui dénonce le viol Priya’s Shakti est l’héroïne virtuelle d’un comics indien. Victime de viol, celle-ci dénonce une réalité sociale bien ancrée dans sa société mais aussi dans le monde entier. Priya’s Shakti a, comme beaucoup de femmes en Inde et dans le monde entier, été victime de violences sexuelles. Après avoir subi un viol collectif, celle-ci se retrouve reniée par sa famille, qui l’accuse d’avoir provoqué ses agresseurs, stigmatisée par la société et isolée. Horrifiée par ce que lui raconte la jeune femme, la déesse décide de l’aider pour changer cette réalité inquiétante. Créée par Lina Srivastava, Dan Godlman et Ram Devineni, la bande dessinée a ainsi un rôle social. Il s’agit d’un récit alternatif et de proposer une voix contre la violence sexiste dans la culture populaire à travers la mythologique Hindu. Le projet est né en 2012, après les terribles événements qui ont secoué l’Inde et le monde entier. Selon lui, la culture est une bonne manière d’amorcer l’évolution des mentalités.

Viol: la faute aux violeurs Le viol, ce fléau. Celui qui empêche les jeunes filles de bonne famille de sortir de chez elles, et les enferme dans la terreur de l’inconnu, de la nuit, de l’obscurité. Mais pas d’inquiétude, braves gens, la justice veille. De temps à autre, on nous exhibe la vilaine tête d’un violeur sur les murs de Facebook, comme avant on l’exhibait sur la une des journaux, comme avant encore on nous la brandissait au bout d’une pique. C’est lui, le violeur, le méchant, le fou. Mais moi, les pleurnicheries, je m’en fous. Petit résumé des mythes sur le viol On le voit, le viol dans l’imaginaire collectif se pare de tout un folklore effrayant. Ce qu’il me semble important de souligner, c’est que, comme d’autres formes de violences infligées aux femmes par les hommes, le viol est une conséquence logique de l’éducation, de la culture des genres et de toutes les croyances qu’on nous inculque autour du sexe. Dans l’imaginaire collectif, le viol est presque considéré comme du « sexe normal ».

CRACKROCKMOUNTAIN — Hier, après une (trop) longue journée, j’ai vécu... Accusé de faire l'apologie du viol, un groupe nantais voit son concert annulé L’histoire aurait pu être anecdotique si elle n’avait pas soulevé, une fois de plus, la question de la liberté d’expression et de création. Un groupe de punk-oi! nantais répondant au doux nom de Viol devait jouer vendredi 27 mars dans le bar-salle de concerts parisien La Mécanique ondulatoire (XIe) dans le cadre d’une soirée en partenariat avec Noisey, site d’infos musicales affilié à Vice. Sauf qu’en sus de s’appeler Viol, le groupe est l’auteur d’un morceau aux paroles très violentes, sorti en 2009, qu’on vous reproduit ci-dessous: “Petite bourge endimanchée, Tu contournes les rues mal famées. Après avoir été relayées sur Facebook et Twitter, les paroles ont été publiées sur le site des Effronté-e-s. Hélène Bidard, adjointe à la Mairie de Paris en charge de l’égalité hommes-femmes, a immédiatement contacté les services juridiques de la ville et rédigé un courrier à destination de la Préfecture de police afin de faire interdire le concert pour “troubles à l’ordre public”.

Promis on parlera des hommes gentils un jour Les deux fois où j'ai écrit un texte sur le viol, j'ai eu un nombre de réactions assez incroyables et surtout incroyablement divisées selon le genre de celui qui lisait. Le dernier texte, par exemple, concernant la culture du viol, a fait la quasi unanimité auprès des femmes qui en ont parlé. Toutes les réactions négatives émanaient d'hommes. On renvoie sans cesse les féministes aux "combats importants" comme celui du viol. Dans l'enquête de victimation Enquête "Cadre de vie et sécurité" 2011, on mesure ainsi qu'en 2009/2010 1% des femmes de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences sexuelles. Beaucoup d'hommes m'ont dit être dans la peur plus ou moins permanente d'être accusés de viol. Deux réponses à cela. - les allégations mensongères en cas de viol sont rares. - "oui mais ma copine me dit non puis me demande pourquoi je n'insiste pas". Encore une fois cela n'existe que TRES PEU.

L'égalitarisme, c'est pas ce que vous croyez — Boobs en Photo de Profil Le viol des prostituées existe, et il n'est pas assez reconnu Si le procès de l’affaire du Carlton a soulevé de nombreuses problématiques –le choix des charges à l’encontre de DSK ou celle de la protection de la vie privée des escort girls constituées partie civile entre autres– celle du consentement des femmes prostituées a moins ému. La question de consentement dans le cadre de la prostitution est souvent biaisée, précise tout de go Melissa Farley, chercheuse américaine en psychologie clinique et militante anti-prostitution: «La plupart des femmes qui se prostituent ne le font pas par choix mais par manque d’alternatives. Les contraintes économiques et sociales, la précarité les poussent sur le trottoir. L’argent devient alors un élément de coercition.» A ce titre, l’image du frigo vide évoquée par Jade devant le tribunal correctionnel de Lille lors du procès Carlton, est révélatrice. Pour autant, ces femmes ont-elles la latitude de définir un cadre à leurs pratiques? De la réalité des violences sexuelles à l’épreuve de la justice Lilian Mathieu

Date Rape: Just "A Disagreement Between Two Lovers" While I'm categorically averse to terms like gray rape because they essentially serve to tease out some bit of unnecessarily complicated nuance in what is possibly the easiest concept in the history of the world, I'm also not a fan of the term "date rape," either. Its ostensible purpose is admirable—to convey the ideas that rape is not just a masked man jumping out of the bushes forcing a woman at gunpoint to submit to his will, and that not all rape victims look like they've been brutalized. But, functionally, the term tends to instead reinforce the erroneous notion that not all rape is equal. Case in point [via Samhita]: Date rape should be treated differently from attacks on women by strangers, John Redwood has said.The former cabinet minister - now a senior Tory party adviser - suggested rape accusations made by women against their partners should be treated as "disagreements" between lovers. Actually, no, there isn't. But this is wrong. Rape needs to be called rape.

J'ai été victime de viol conjugal — Témoignage Le viol conjugal, ça reste un tabou. Le viol est déjà tabou en lui-même. On n’en parle pas, ou si peu, en baissant la voix… Pourtant, des femmes (et des hommes) violé-e-s, on en croise tous les jours. Je suis toujours choquée d’entendre autant de « Tu sais, moi aussi… » quand je raconte mon histoire, quand je casse la barrière de « la victime digne », celle qui se fait oublier. Moi aussi, ça m’est arrivé. Moi aussi, j’ai un-e ami-e, ou plusieurs, qui ont vécu ça. Mais le viol conjugal gagne des sommets en la matière. « Quand je faisais mon droit, il n’y avait pas de viol entre époux. Je ne prendrai pas la peine de démontrer point par point l’absurdité et la violence de ce commentaire, parfait produit de la culture du viol. Mais en tant que victime de violence, et en tant qu’amie de victimes de violences, je me dis que plus je serai silencieuse, plus certains s’octroieront le droit de faire ce genre de déclaration. Nous avons gagné. Une relation toxique Je serais tentée de me justifier.

Are sex offenders and lads’ mags using the same language? Tuesday 6 December 2011 Far from being harmless or ironic fun, lads’ mags could be legitimising hostile sexist attitudes, according to new research. Psychologists from Middlesex University and the University of Surrey found that when presented with descriptions of women taken from lads’ mags, and comments about women made by convicted rapists, most people who took part in the study could not distinguish the source of the quotes. The research due to be published in the British Journal of Psychology also revealed that most men who took part in the study identified themselves more with the language expressed by the convicted rapists. Psychologists presented men between the ages of 18 and 46 with a range of statements taken from magazines and from convicted rapists in the study, and gave the men different information about the source of the quotes. He added that young men should be given credible sex education and not have to rely on lads’ mags as a source of information as they grow up.

BDSM : not about consent, but about rape ! | Féministes radicalesFéministes radicales Voici ce que des pro-SM ont mis en commentaire de mon article sur le consentement (par deux fois, quelques mots seulement ont été changés, donc le caractère publicitaire est démontré) : « Bonjour, je prie pour que ce petit mot ne soit pas pris pour un vulgaire message publicitaire étant donné que la communauté dont je vous parle ne vend rien. Si le BDSM** anglophone était richement pourvu en la matière, le BDSM en France n’offrait presque rien en matière de réseau social axé sur le BDSM. ** BDSM = Bondage, Discipline, Domination, Soumission. Ces misogynes « prient » pour que le spam marche ? Contrairement à ce que disent les pro-SM, leur sadisme ne se limite pas à la sexualité, il organise leur conception du monde et des gens. Ils méprisent viscéralement le statut de « victime », c’est pour cela qu’ils multiplient les scénarios qui en produisent, puis les insultent, puis jouissent encore de cette ultime humiliation. Inacceptable aussi pour quiconque lit les mots SM.

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