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L’illusion d’incompétence : un biais négatif lourd en conséquences

L’illusion d’incompétence : un biais négatif lourd en conséquences
Le sentiment de compétence personnelle est essentiel au bien-être psychologique. Or, certaines personnes, malgré des compétences manifestes et des habiletés mentales normales ou élevées, considèrent que leurs capacités d’apprendre sont limitées. Elles perçoivent leurs compétences inférieures à la réalité. Ce phénomène, appelé l’illusion d’incompétence, serait même répandu chez certains enfants d’âge scolaire et aurait un lien avec le décrochage prématuré. Extrait de:MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT et FONDS DE RECHERCHE DU QUÉBÉC – SOCIÉTÉ ET CULTURE (2007). « L’illusion d’incompétence : un biais négatif lourd en conséquences », Résultats de recherche, La persévérance et la réussite scolaires, fiche n° 11. Se croire incompétent En contexte scolaire, l’illusion d’incompétence se caractérise par un décalage négatif marqué entre les capacités réelles de l’élève et l’évaluation qu’il fait de ces dernières. Plusieurs conséquences Comment intervenir? Référence À voir aussi Related:  Psychologie de l'enfant

La leçon d’ignorance Philippe Meirieu recommandait récemment à ses amis de lire le discours que Daniel Pennac a prononcé à l’université de Bologne, lors de la réception organisée en son honneur à l’occasion de sa nomination de docteur honoris causa. Un savoureux hymne aux pédagogues et passeurs, à la lecture et à l’imagination, intégralement publié sur le site de l’Express. Je vous recommande à mon tour de le lire « cette voix de mauvais élève, d’ignorant, de celui qui ne répondait à aucun des critères que l’institution exigeait de lui ». Sa description des élèves qui entrent dans une librairie comme dans une pharmacie est un délice. « Ils se présentent au libraire avec la fameuse liste des livres à lire, comme un enfant avec son ordonnance. Mais, on ne s’en étonnera pas, la phrase qui m’a le plus touché est celle-ci : Quand on a la volonté et donc la patience d’observer les élèves, on lit cette résignation sur les visages et dans les regards.

Ploërmel. Une conférence sur la dépendance aux écrans - Ploërmel - Multimédia et nouvelles Le petit dernier est sur Facebook 24 heures/24 ? Il passe des nuits blanches sur ses jeux ? Jeudi, une conférence sur l’usage des écrans par les enfants décryptera ces comportements, qui ne sont pas sans risques. Entretien Dr Christine Latimier, médecin addictologue. À qui s’adresse la conférence et sur quoi portera-t-elle ? La conférence portera sur les relations des enfants et des ados aux écrans, télévision, internet, jeux vidéo, facebook, smartphone…, avec des conseils très pratiques. Quels sont les « symptômes » qui doivent alerter ? Cela dépend des ados : comment il va, est-ce qu’il est angoissé… Mais 40 heures par semaine sur les jeux, c’est un usage problématique. Être accro aux écrans, c’est grave ? Les jeux vidéo, c’est formidable. Vous recevez beaucoup de ces dépendants ? Sur les 3 000 patients qui consultent pour un problème d’addictologie dans le Morbihan, une trentaine le fait pour une dépendance aux écrans, surtout aux jeux vidéo. Ils doivent instaurer des règles de vie.

L’incohérence du monde des adultes Les adolescents évoluent chaque jour au sein de trois milieux différents, la famille, l’école, la rue. La différence entre un jeune bien inséré et un jeune en voie de marginalisation se mesure au temps qu’il passe dans la rue : pour le premier, la rue n’est qu’un espace de circulation, il s’en sert pour aller d’un lieu à l’autre ; pour un jeune en voie de marginalisation, c’est un espace de stagnation : il ne se sent bien ni chez lui, ni à l’école, et la rue représente pour lui un espace de liberté. Chacun de ces lieux est imprégné par une culture : culture familiale, très marquée par le pays d’origine ; culture républicaine de l’école ; culture de la rue, marquée par un certain code de l’honneur, mais aussi par un code de communication fondé sur le caïdat et très influencé par les médias. On comprend que devant cette incohérence du monde des adultes, les jeunes n’aient le choix qu’entre devenir fous ou devenir violents ; qu’ils deviennent violents me paraît un signe de bonne santé !

Colloque - Enfants mut@ants ? Révolution numérique et variations de l'enfance - 17-19 oct 2013 Mercredi 8 mai 2013 3 08 /05 /Mai /2013 00:13 Colloque Appea Enfants mut@nts ? Révolution numérique et variations de l’enfance 17,18 & 19 octobre 2013 Paris - Cité des sciences Penser, savoir, informer, mémoriser, apprendre, enseigner, bouger, être. La révolution numérique actuelle engendre, à vitesse fulgurante, l’humanité 2.0, dont il est bien difficile de penser en temps réel les trajectoires évolutives. L’humanité semble connaître une métamorphose si exceptionnelle au niveau mondial qu’on la compare déjà, en puissance et en nature, à d’autres périodes historiques de grandes mutations anthropologiques, scientifiques et culturelles (découverte de l’écriture, invention de l’imprimerie, …). Que nous apprennent ces premières générations digital native ? Programme en cours de finalisation bientôt disponible Conception Organisation colloque Robert Voyazopoulos voyazopoulos@free.fr 01 47 88 97 20 Léonard Vannetzel leovannetzel@hotmail.com 06 62 59 50 44 www.appea.org

Philippe Blanchet : L’école a toujours été un lieu de violence Pour Philippe Blanchet , professeur à Rennes 2, la dénonciation médiatique de la violence scolaire empêche justement de l'affronter avec sérieux. Dans son n° du 25 avril 2013, le Nouvel Obs a consacré un dossier à « La violence à l’école ». Ce dossier commence par un sous-titre qui en dit beaucoup sur les présupposés idéologiques du dossier : « L’école n’est plus le sanctuaire d’antan. Les coups, le harcèlement, les insultes font désormais partie de son quotidien ». Que l’on dénonce la violence en général sous toutes ses formes est compréhensible, bien qu’on puisse se demander si des formes mineures de violences ne sont pas inévitables chez les humains. Que l’on dénonce une hyper-violence aboutissant à des blessures graves ou à des morts est nécessaire, à condition qu’on en cherche les causes profondes et qu’on intervienne sur ces causes au lieu d’accroitre la violence en y répondant par la violence. Je suis né en 1961. Quant aux insultes, on croit rêver ! Philippe Blanchet

LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! L’engouement qui s’est développé rapidement par la suite dans les années 1990 vient, pour une grande part, des recherches en neurosciences et de l’accessibilité d’appareils d’imagerie cérébrale de plus en plus performants (voir capsule outil à gauche). Les mentalités ont donc beaucoup changé en ce qui concerne l’étude des bases neurobiologiques de la conscience. Comme le résumait John Searle à propos de l’utilité d’une revue comme le Journal of Consciousness Studies : « On ne sait pas comment ça marche et on a besoin d’essayer toutes sortes d’idées. » Ce brassage d’idées a donné lieu à beaucoup de qui ont souvent des concepts clés en commun. C’est un peu ce qu’essaie d’illustrer la figure ci-dessous en présentant quelques auteurs importants de ces théories au centre et quelques concepts communs souvent utilisés à quelques nuances près par des théories voisines. D’autres tentent de minimiser l’importance de la nature subjective de notre conscience.

A propos de quelques échanges sur la fonction maternelle en psychanalyse Sandra Verdrel. Introduction. Le désir d’enfant prend naissance dans l’histoire narcissique et œdipienne de la mère. La production imaginaire de celle-ci, s’enrichit durant la grossesse et, le bébéde rêve des parents, va prendre corps et intensifier du même coup toute la rêverie, dont il peut-être l’objet ; surtout de la part de la future maman qui va trouver de ce fait renforcé son vécu fantasmatique d’avant la conception. La naissance, vient réactiver le conflit œdipien de l’enfance de la mère, pouvant s’accompagner parfois de mouvements dépressifs dont l’intensité dépendra de la capacité plus ou moins grande de cette-dernière de les tolérer et de les gérer en faisant face, aux angoisses qu’ils mobilisent. La vie psychique commence donc avec une expérience de fusion qui conduit au fantasme… qu’il n’existe qu’un corps et une psyché pour deux. son enfant d’une façon tellement adaptée qu'il vit une expérience d'omnipotence. de projection décrite par M. En bref, chez le nourrisson. Au total,

Non aux thérapies ! Les psys qui n'y croient pas Et si les psychothérapies n’étaient qu’une escroquerie ? Si la folie n’existait pas ? La psychiatrie a toujours connu des opposants. Et les plus virulents ne sont pas toujours chez les malades… La psychiatrie n’est pas une spécialisation médicale comme les autres. La psychiatrie, avec son ambition de soigner des troubles obscurs par des moyens incompréhensibles pour le profane, a suscité la méfiance dès le XIXe siècle, quand elle s’appelait encore « aliénisme » (encadré ci-dessous). Transformer la violence des élèves The Big Lie in Education. | My Island View - To... La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Le plus haut niveau étant le besoin de s’épanouir. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: N’est ce pas l’objectif premier d’un enseignant? J’aime ça :

Oser parler de la mort avec les enfants Les enfants se posent des questions sur la mort et les adultes sont souvent mal à l’aise pour leur répondre. En parler avec eux est pourtant nécessaire pour leur développement et les deuils qu’ils auront à affronter. «Les enfants en savent autant que nous, les adultes, à propos de la mort, c’est-à-dire rien du tout », disait le psychiatre Daniel Oppenheim. Et puis les enfants sont tournés vers la vie, on ne veut pas les inquiéter. « Mais on projette aussi sur eux nos propres peurs, et au prétexte de les protéger, on leur refuse le droit à la parole », constate Marie Blondeau, consultante-formatrice en accompagnement du deuil et bénévole à Jalmalv (Jusqu’à la mort, accompagner la vie). Face à la mort, les enfants en effet sont souvent plus à l’aise que les adultes. Depuis quelques années, des progrès ont été accomplis. Certaines écoles ont créé des ateliers philo dès la maternelle, où la question est spontanément abordée ; d’autres continuent à l’occulter. Comment lui en parler ?

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