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Le Grand Filtre : l'humanité est-elle seule ou condamnée ?

Le Grand Filtre est un concept introduit par l’économiste américain Robin Hanson en 1996, qui s’inscrit dans une longue tradition de discussions sur la recherche d’intelligence extraterrestre et l’avenir de l’humanité. Le constat de départ est simple : nous n’avons jamais observé le moindre indice de l’existence d’une civilisation extraterrestre. Aucune soucoupe volante ne survole en ce moment la Maison-Blanche, aucun ambassadeur au look reptilien ne siège à l’ONU et aucune rencontre du troisième type n’a jamais été prouvée scientifiquement. De plus, les sondes spatiales que nous avons envoyées visiter le système solaire n’ont rien révélé d’artificiel. Le paradoxe de Fermi Cette absence pose une question fondamentale, appelée le paradoxe de Fermi, du nom du physicien italien Enrico Fermi qui la formula pour la première fois en 1950. L’histoire biologique et sociologique de notre planète montre que l’expansion et la colonisation sont des processus implacables. Le Grand Filtre Related:  Philosophie

Les extraterrestres sont-ils responsables pour la création de l’espèce humaine? Les anciens textes disent que oui (Vidéos) Par N. Morgan, Plusieurs fouilles archéologiques ont permis la découverte d’artefacts qui laissent les cherchent avec plus de questions qu’il n’y a de réponses. La question qui brûle sur toutes les lèvres est de savoir si : les extraterrestres sont-ils responsables de la création de l’humanité? Les anciens adoraient et façonnaient des civilisations en rapport à leurs croyances et expériences de leur ère. Les artefacts que nous voyons sous-entendent que nos origines sont d’un autre monde ou univers. Dans plusieurs textes sacrés, nous avons les histoires de la Création de l’être humain. Il y a plusieurs versets dans la Bible qui font référence à la création d’Adam et Eve. Genèse 1:26-27: Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Pourquoi avons-nous décidé de les ignorer?

La zététique ou l’art du doute Ce texte est issu du dossier « La Zététique » publié dans Tangente n° 187, mars-avril 2019. Avec les aimables autorisations de l’auteur et de l’éditeur. Depuis quelques années, la zététique a fait son entrée dans les cursus scientifiques de certaines universités. Contrairement à ce que l’on pense souvent, la démarche va bien au-delà de la simple étude des phénomènes paranormaux... « Zététique » vient du grec zêtêin, qui signifie « chercher ». Ce curieux vocable se trouve en fait dans tout bon dictionnaire français depuis de nombreuses années, voire depuis des siècles. Ainsi dans le Larousse de 1876 on peut lire : « Zététique : se dit des méthodes de recherches scientifiques : méthode zététique. » Pour Émile Littré, en 1872, la zététique est la « méthode dont on se sert pour pénétrer la raison des choses », quand cette entrée renvoie à « qui cherche les raisons des choses » dans le Dictionnaire des arts et des sciences de Thomas Corneille de 1694. Psychokinèse versus relativité

« L'écoulement du temps est une illusion. » « Usbek & Rica explore le futur. » Ça tombe bien : voyager dans le temps, c’est possible. La mauvaise nouvelle, par contre, c’est que l’avenir est déjà écrit. La théorie de la relativité et Einstein nous le disent depuis déjà un siècle. Ces discours pourtant, nous les entendons de loin, comme des vérités abstraites et des réflexions farfelues de scientifiques ésotériques. Le physicien Thibault Damour, professeur à l’Institut des hautes études scientifiques et membre de l’Académie des sciences, déplore que notre conscience collective n’ait jamais intégré ce que la science fondamentale du XXe siècle nous dit sur le monde. Nous avons rencontré le savant, par ailleurs auteur d’ouvrages et de bandes dessinées de vulgarisation scientifique, en marge des Utopiales, le festival nantais de science-fiction. Usbek & Rica : Vous expliquez que notre conception du temps est totalement dépassée. Mais pourtant j’ai bien une mémoire, des souvenirs qui s’accumulent. Oui. Oui.

Holger Schmid : À contre-jour. Esthétique ou philosophie première Presses Universitaires du Septentrion - Août 2019 Que la fin de l'art et celle de la philosophie s’entrelacent, la civilisation récente semble en donner l’image. Et pourtant, à creuser le 20e siècle dans sa singularité passionnante autant qu’effrayante, on apprend à reconfigurer les questions de l’œuvre artistique et de la vérité discursive sous l’égide du problème clef qu’est le langage. Les présocratiques et la musique depuis Nietzsche ; la triade des nouveaux-venus au 18e siècle : esthétique, criticisme transcendantal et philosophie du langage ; les sciences humaines modernes face à l’art et le mythe ; enfin, les rapports entre l’espace poético-musical et l’architecture autour de l’oeuvre d’art dite totale, étrangement ressuscitée parmi nous : le projet de réunir ces thèmes permet d’accéder aux racines d’une Europe plus importante que celle des technocrates. Introduction : Esthetique ou philosophie premiere ? Première partie. 1. 2. 3. Deuxième partie. 4. 5. 6. Troisième partie. 7. 8.

Les 100 grandes idées de philosophie que vous devriez connaître ! Avertissement de l’auteur : cette compilation est bien évidemment subjective (comment ne pourrait-elle pas l’être ?). Cette liste doit être considérée comme un guide permettant de s’orienter dans l’histoire de la philosophie, et plus largement dans celle de la pensée, tout comme l’est la liste des 150 classiques de la littérature française pour la littérature. Dans le détail, les principaux critères qui ont guidé la sélection sont leur poids dans le panthéon occidental des idées et dans l’univers académique français ; la possibilité, plus ou moins grande, de les résumer simplement (d’où un biais favorable à la philosophie politique, notamment) ; et enfin, bien sûr, de manière au moins inconsciente, les préférences personnelles de l’auteur. Chaque idée de cette liste est liée à un auteur. L’ordre de la compilation est déterminé par la date de naissance de l’auteur (du plus ancien au plus récent). La philosophie antique en 21 idées Raphaël, L’École d’Athènes, 1510 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

Les 18 règles de vie du Dalai-Lama à partager le plus possible Le Dalaï-Lama, grand ambassadeur de l'humanisme dans le monde entier est une figure emblématique pour bon nombre d'entre nous. Ses philosophies sont évocatrices de paix de partage et d'échange. On retrouve bien sur ses valeurs dans le monde du voyage. Photo © Jamie Williams 1. Le risque est impliqué dans chaque grande occasion de la vie. 2. Si vous oubliez ce que vous avez appris à ne pas faire, vous serez condamnés à répéter vos actions. 3. Respect de soi – La confiance est la clé de la réussite et si une personne ne se respecte pas, vous ne pouvez pas croire en elle. Respect des autres – Et vous serez respectés en retour. Responsabilité pour toutes vos actions – Vous êtes seul responsable de vos sentiments, de vos actions, de votre réussite, etc. 4. Essayer d’obtenir tout ce que vous désirez ne sera pas nécessairement bon pour vous dans le long terme. 5. Les règles sont faites pour être transgressées. 6. 7. Et ne laissez pas votre fierté faire obstacle à ces mesures. 8. 9. 10. 11.

André Comte-Sponville : "Les fanatiques enragent de n’être pas Dieu" - Opinions Tribune libre « Mettre Dieu plus haut que soi ? Fort bien. Mais plus haut que la morale ? Plus haut que la vie ? © Sylvie Thybert Le sacrifice programmé d’Isaac, dans la Genèse, est l’un des textes les plus effrayants de la Bible, qui n’en manque pas. « On s’autorisera d’autant plus volontiers le pire quand c’est en vue d’un Bien prétendument absolu… » N’accablons pas trop les religions. Mais revenons à Isaac. André Comte-Sponville: "Pourquoi n'aurait-on pas le droit d'être antichristianisme ou anti-islam? Vêtu d'un costume beige à la coupe aussi soignée que son écriture, André Comte-Sponville se prête d'excellente grâce à l'échange qu'on lui propose. Avec "bonheur", aurait-on pu écrire, n'était le jeu de mot facile qui en aurait découlé, tant cet inconditionnel de Montaigne doit son succès à ses écrits sur la sagesse. C'est chose tendre que la vie (Albin Michel), le titre de son dernier livre est une référence à l'auteur des Essais. Certains se remettent d'une enfance douloureuse en s'allongeant sur le divan; vous, vous avez opté pour la philosophie... L'un n'est pas exclusif de l'autre! Comment êtes-vous devenu "matérialiste", au sens philosophique du terme? 1968 m'a cueilli alors que j'avais 16 ans. Et à quoi reconnaît-on un philosophe matérialiste? Il considère que tout ce qui existe est matière ou produit de la matière, donc qu'il n'existe rien d'immatériel - ni Dieu ni âme. Vous, l'ancien marxiste, gardez une grande curiosité pour l'économie. Et en ce qui concerne l'entreprise?

Théorie de l'attachement Pour les nourrissons et les jeunes enfants, le comportement d'attachement permet de maintenir la proximité avec les figures d'attachement, habituellement les parents. Photo d'une famille inuit prise en 1917. La théorie de l'attachement est un champ de la psychologie qui traite d'un aspect spécifique des relations entre êtres humains. Son principe de base est qu'un jeune enfant a besoin, pour connaître un développement social et émotionnel normal, de développer une relation d'attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue (« caregiver »[1]). Afin de formuler une théorie complète de la nature des premiers attachements, Bowlby a exploré un large ensemble de domaines incluant la théorie de l'évolution, les théories de la relation d'objet (un des principaux concepts de la psychanalyse), l'analyse systémique, l'éthologie et la psychologie cognitive[9]. Attachement[modifier | modifier le code] Comportements[modifier | modifier le code]

Jean Starobinski, une pensée genevoise et universelle Avec Jean Starobinski, c’est un critique mondialement reconnu qui disparaît et aussi, pour les Genevois, cette figure aimée et respectée qu’on appelait familièrement Staro. L’essentiel de sa vie et de sa carrière s’est déroulé dans un périmètre étroit, un triangle dans lequel s’inscrivaient son domicile pendant plus de quarante ans, à la rue de Candolle, en face de l’Université où il a enseigné la littérature et l’histoire des idées, et la plaine de Plainpalais où il aimait aller bouquiner au marché aux puces. Un biotope qu’il a dû quitter pour le plateau de Champel dans les dernières années de sa vie, renouant avec le quartier de son enfance. Kafka et Stendhal Jean Starobinski est né le 17 novembre 1920 à Genève. Pendant la guerre, la Suisse romande devient le refuge de nombreux résistants français, écrivains, artistes. Théorie du masque C’est le cours de Marcel Raymond, à l’Université, suivi en auditeur par le collégien, qui lui révèle la pensée de Rousseau. «L’ennemi intime» Dates

Une histoire de la nostalgie (1/4) : Un grand entretien avec Jean Starobinski Emmanuel Laurentin est allé rencontrer Jean Starobinski chez lui en Suisse. L'historien livre ici un peu de son immense savoir sur la nostalgie, entre médecine, littérature et philosophie. L'entretien suit à peu de choses de près un chemin chronologique : de l'apparition même du mot de "nostalgie" jusqu'aux utilisations qu'en font les écrivains aux 18e et 19e siècles, le parcours permet de croiser Panckoucke, Rousseau, Beethoven, Brahms, Nerval, Balzac, Baudelaire, et même Heidi la petite fille des montagnes. La nostalgie, une maladie ? Jean Starobinski : En effet ! Qu’est-ce qui explique que ce mal du pays devienne un sentiment si partagé dans la société du XVIIIe siècle ? Jean Starobinski : Une convergence de causes. Comment est-elle passée du rang de maladie à celui d'objet littéraire ?

Un signe de sujétion. De la peur au respect - Une histoire du voile Une histoire du voile André Comte-Sponville, philosophe, est l'auteur de C'est chose tendre que la vie (Albin Michel, 2015). Sur le voile, saint Paul a dit l'essentiel : la femme doit le porter comme un « signe de sujétion », une « marque de l'autorité dont elle dépend ». Celle de Dieu ? Toujours est-il que le voile, tradition immémoriale du Moyen-Orient (il est attesté en Mésopotamie près de mille ans avant notre ère), est présenté par saint Paul comme un signe de soumission à l'homme plutôt qu'à Dieu, ce qui nous autorise à y voir - surtout lorsqu'il est imposé par les hommes - une marque de machisme (fût-il intériorisé par les femmes) plutôt que de piété. Tous les voiles ne se valent pas.

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