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N°438 L'évaluation des élèves

N°438 L'évaluation des élèves
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L’évaluation est une vraie patate chaude !  En ces temps de conférence nationale sur l’évaluation, voici une vidéo extrêmement intéressante de Marc-André Lalande, un collègue québecquois, qui traite avec humour la question de l’évaluation tout en soulevant nombre de points essentiels. Petit verbatim des principaux éléments abordés dans la vidéo : L’évaluation est un outil, pas une fin en soi, il est temps de rafraîchir nos pratiques en évaluation, notamment (mais pas seulement) à cause du numérique. Définition : L’évaluation est une démarche qui consiste à offrir une rétroaction suite à l’analyse d’un processus, d’une réalisation ou d’une combinaison des deux. la rétroaction peut varier en quantité, de maigre à exhaustivel’étendue de l’analyse se situe entre le superficiel et l’approfondile processus comme la réalisation peut aller du simple déclaratif procédural au plus complexe “Les examens normalisés sont de bien mauvaises mesures de tout ce qui compte intellectuellement parlant.” parce que c’est facile à administrer ? J'aime :

Notes et compétences, quelle équation ? C'est une question qui agite la salle des profs, à l'heure de la mise en oeuvre du socle commun. J'émets l'hypothèse de l'incompatibilité. La note sur 20 permet, à travers l'exemple de la dictée, de sanctionner les fautes. Si l'on se penche sur les moyennes (obtenues par de savants calculs coefficientés), ce "réel" est biaisé. Ces constantes s'expliquent par des mécanismes protecteurs de la part du professeur, obnubilés tant par la réussite des élèves, que par la moyenne que l'on présente en conseil de classe. La moyenne d'un élève n'a de valeur que mise en rapport aux autres élèves de la classe. La norme "réelle" instituée est en soit un renoncement. Ce système pervertit les apprentissages, notre coeur de métier. La logique du socle commun et du travail par compétences est d'un autre ordre paradigmique, qui efface une partie des effets pervers de système de notation. Aussi la double-évaluation est-elle, dans le cadre du système institué, à éviter.

Peut-on changer l'évaluation ? Les pratiques d'évaluation sont-elles contestables ? Sans aucun doute. D'ailleurs elles sont de plus en plus souvent mises en doute par les enseignants eux-mêmes. Une véritable révolution silencieuse a eu lieu déjà au primaire et des pratiques nouvelles apparaissent au collège. La machine politique lancée par B. En proposant une "conférence de consensus" sur l'évaluation des élèves, Benoît Hamon savait-il qu'elle a déjà eu lieu ? Une activité identitaire Parce que la correction de copies est l'activité qui identifie le mieux le métier d'enseignant. Quelles sont les pratiques d'évaluation des enseignants ? Mais quelles méthodes d'évaluation sont utilisées aujourd'hui par les enseignants ? Des tentatives antérieures Une réforme aboutie de l'évaluation a eu lieu au début des années 1970. Le projet ministériel A vrai dire tout est déjà dans la circulaire de rentrée. Et puis arrive le projet Hamon qui sera repris par N. Derrière la note la question du socle François Jarraud

Évaluer différemment les élèves : l’exemple danois Pas de notes avant 15 ans, pas de palmarès des établissements, des examens qui privilégient les projets ou les travaux inédits, l’utilisation généralisé des TIC dans l’évaluation : le Danemark présente une série de caractéristiques susceptible de faire réfléchir sur les relations entre l’apprentissage et les évaluations scolaires. Ce n’est certainement pas un modèle à recopier (les écoles était d’ailleurs ces derniers jours bloquées par un conflit entre les enseignants et les municipalités) mais il a le mérite d’aider à faire bouger les lignes et de considérer différemment des traits de notre système considérés comme naturels voire inhérents à toute situation scolaire. En France, toute réforme des modalités du Bac semble porter atteinte à la civilisation (universelle, cela va de soi), dévaluer les diplômes ou menacer l’équilibre des savoirs. Une école qui n’était pas obsédée par l’évaluation Les résultats restent confidentiels.

Évaluer comme à la télé !LeWebPédagogique Lundi matin, huit heures. C’est surprenant de découvrir, ce matin, les mêmes élèves qui, vendredi en dernière heure, étaient enjoués – pour ne pas dire surexcités – par l’approche du week-end. Pour certains, le choc se répète chaque jour car les nuits sont courtes. Bien sûr, pour la très grande majorité, c’est le travail harassant qui les a torturé jusque tard dans la nuit… Pour les « quelques autres », c’est l’écran qui les a empêchés de plonger dans les bras de Morphée. Par-delà l’usage excessif des jeux ou des réseaux sociaux, beaucoup se laissent encore hypnotiser par la petite lucarne et ses programmes divers. Rien d’étonnant alors à constater que leurs modèles, leurs références, leur culture se construisent – en partie – à partir de ce que le petit écran leur donne. Il serait ridicule de croire – et de laisser croire – que la télévision est devenu un outil malfaisant, tout juste bon à corrompre une jeunesse amorphe et avide de programmes de bas de gamme. Bruno SENTIER

L'erreur Jean-Pierre Astolfi, didacticien et professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Rouen, s’interroge longuement sur le statut de l’erreur dans les apprentissages. Premier constat: l’erreur scolaire est plutôt source d’angoisse alors qu’en dehors de l’école (dans le domaine sportif par exemple) elle est davantage source de défi pour les jeunes. Le didacticien identifie ensuite les principaux types d’erreurs scolaires pour lesquelles il propose médiations et remédiations. Quel est le statut de l’erreur à l’école? d'après ASTOLFI (Jean-Pierre), L'erreur, un outil pour enseigner, ESF, 1997 L'erreur, un outil pour enseigner, ESF, 1997 Quand les études de genre révolutionnent l'évaluation Et si les notes étaient en elles-mêmes un outil pour changer l'Ecole ? En plein débat sur "l'école bienveillante", plusieurs recherches venues des études de genre sont en train de modifier en profondeur notre conception de l'évaluation. Au final, le laboratoire LIEEP Sciences Po sur les politiques éducatives proposent d'utiliser les notes comme un levier pour améliorer les résultats et non comme un indicateur. Il s'interroge aussi sur le rapport que l'Ecole doit entretenir avec les cultures adolescentes. Le 16 décembre, Agnès Van Zanten et Denis Fougère, du laboratoire LIEPP de Sciences-Po travaillant sur les politiques éducatives, ont réuni 4 chercheurs pour étudier les rapports des filles et des garçons à l'Ecole. Les filles surnotées en maths Camile Terrier, doctorante à la PSE, a travaillé sur les résultats de 4500 élèves de 6ème de l'académie de Créteil dont certains travaux étaient corrigés de façon anonymes, d'autres de façon non anonymes. Ce que nous dit C Terrier est double.

La question, outil de l’enseignant Ou l’art de poser des questions pour former et évaluer… « Je t’en pose, moi, des questions ? » Combien de fois cela vous est-il arrivé de recevoir « à la figure » cette réplique toute faite, signe d’une indiscrétion ou curiosité potentielle envers votre interlocuteur ? Faisons un petit tour d’horizon de la question pédagogique ! La question peut en effet être considérée comme l’outil de base de l’interaction pédagogique. D’une séance sur l’autre, il est aisé de mettre en ligne un quiz de 5 questions sur les points clés à connaitre lorsque l’on demande de « réviser tel chapitre ! Les résultats obtenus permettent de constituer 3 groupes lors du cours suivant : o Les non répondants (quiz non réalisé volontairement ou involontairement) o Les répondants avec erreurs (apprentissage partiel) o Les répondants avec maitrise (niveau atteint) Les étudiants qui ont réussi vont assister ceux qui ont fait des erreurs. Avant d’aborder la question pour évaluer, intéressons-nous à l’évaluation elle-même.

Sept pistes pour réformer l’évaluation des élèves Dans le rapport remis à la ministre de l’éducation nationale se lit le souci de dépasser les clivages idéologiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas Supprimer les notes jusqu’à la classe de 6e inclus, dépoussiérer le brevet des collèges, enrichir la formation des professeurs et la communication avec les parents… La conférence nationale sur l’évaluation des élèves, lancée en juin 2014, a débouché sur sept recommandations. Sept pistes pour faire en sorte que l’évaluation soit plus efficace, plus motivante et moins cassante pour les élèves. Le ton général est prudent. Lire aussi Evaluation des élèves : la ministre à l’heure du choix Par comparaison avec les propositions du Conseil supérieur des programmes (CSP), remises en novembre 2014, aucune des recommandations du jury de la conférence n’apparaît comme véritablement révolutionnaire. Abandon partiel des notes A la question serpent de mer « notes ou pas notes ? Un brevet repensé Formation et accompagnement des professeurs

La suppression partielle des notes réduirait les inégalités entre élèves La suppression partielle des notes peut-elle permettre à l’ascenseur social de redémarrer ? Dans une France si attachée à la note sur 20, une telle conclusion apporterait une pierre dans le vif débat qui oppose défenseurs et détracteurs du système classique d’évaluation des élèves. Or, c’est précisément ce que montre une étude du CNRS qui vient d’être divulguée. Noyés dans l’actualité liée à la mobilisation des jeunes contre le projet de loi travail, ses résultats sont passés relativement inaperçus. Pourtant, ils tendent à montrer – et c’est une première – que la suppression des notes en classe peut avoir des effets positifs sur les apprentissages. L’expérimentation a été conduite en 2014-2015 dans 70 collèges et lycées de l’académie d’Orléans-Tours, dans des classes allant de la 6e à la 2de. Les consignes données aux établissements étaient claires : pas de notes en classe. Tous les élèves ont progressé Rien de révolutionnaire. L’étude du CNRS tend à avaliser cette tendance.

Prof en scène — Lundi 21 septembre Actualités pédagogiques - L'évaluation bienveillante au service des apprentissages des élèves Séminaire d'automne de l'académie de Reims - Vendredi 14 ocrobre 2016 Les documents proposés ci-dessous ont pour objet de faire partager les éléments présentés par Christophe Marsollier, Inspecteur Général de l'Éducation nationale Établissement et Vie scolaire, Docteur en sciences de l'éducation et Olivier Rey, Ingénieur chercheur Veille & Analyses à l'Institut français de l'éducation. Le programme du séminaire d'Automne Le support de la conférence de Christophe Marsollier : Les enjeux de la qualité de la relation pédagogique dans l'évaluation des travaux individuels et collectifs des élèves Le défi de l'évaluation des compétences par Olivier Rey Évaluer pour (mieux) faire apprendre par Olivier Rey sur ife.ens-lyon.fr Sitographie : La conférence nationale sur l'évaluation des élèves sur education.gouv.fr La revue numérique des professionnels de l'éducation sur cap-education.fr

2011 - L'action d'évaluer et ses pratiques dans le champ scolaire Chaque année, l’IUFM de l’académie de Créteil organise une conférence de consensus centrée sur l’une des questions vives qui font débat dans l’actualité de la formation des enseignants. Le principe de la conférence de consensus consiste à exprimer le dissensus qui se fait jour au sein d’une communauté scientifique à propos d’une question controversée et à tendre vers la réduction de ces divergences. Un jury, réuni sous l’autorité d’un président, participe aux débats ; il assure la médiation entre la diffusion des résultats de la recherche et les prescriptions adressées aux formateurs d’enseignants. La 8ème conférence de consensus opposera et rassemblera des enseignants-chercheurs sur la thématique « L'action d'évaluer et ses pratiques dans le champ scolaire ». Marc BRU : professeur des universités en sciences de l'éducation, Université de Toulouse 2, Président du jury de la conférence de consensus "Le concept d'évaluation" "S'interroger sur les fondements théoriques d'un choix évaluatif"

L’évaluation, revue et corrigée par nos enseignants | Innovation Sainte-Anne Alors que les élans de changement dans les stratégies d’enseignement ont été nombreux et forts au cours des dernières années, nous avons constaté qu’ils sont beaucoup plus modestes en ce qui concerne l’évaluation. En effet, même s’ils désirent changer leurs pratiques évaluatives et adhèrent aux propositions du Cours de demain, dans la réalité, les enseignants se heurtent à de nombreuses contraintes : le bulletin unique, les attentes de la direction, celles des parents, la culture de la note si profondément ancrée chez les élèves, etc. À travers tout cela, le principe d’évaluer les élèves de façon équitable, fort chez les enseignants, de pouvoir user de leur jugement professionnel pour tenir compte de la progression des jeunes et, par-dessus tout, un désir de leur proposer des évaluations de compétences qui leur soient signifiantes. Télécharger (PDF, 197KB)

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