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Et si travail et réussite n’étaient pas forcément liés ?

Et si travail et réussite n’étaient pas forcément liés ?
C’est en quelque sorte ce que conclut Anne Barrère, docteur en sociologie, dans son ouvrage “Les lycéens au travail”. Elle part d’un constat paradoxal : le manque de travail des élèves est souvent dénoncé comme la principale cause de l’échec scolaire et pourtant son enquête montre… qu’ils travaillent ! Elle a constaté que la plupart des élèves travaillent, beaucoup même, et ceci sans que les efforts ne se concrétisent systématiquement en réussite scolaire. Anne Barrère a choisi d’enquêter dans deux lycées très fortement contrastés socialement, au sein desquels la chercheuse a interrogé 74 élèves dans des sections et avec des résultats variés, a fait remplir 529 questionnaires quantitatifs, a demandé à une vingtaine de volontaires de réaliser sur quinze jours, une sorte de « journal de bord scolaire » et a complété ce recueil de données avec des interventions sociologiques. Qu’est-ce que le travail scolaire ? Les significations du travail scolaire La subjectivité à l’épreuve Like this: Related:  Enseignement

En finir avec la querelle des Anciens et des Modernes Continuera-t-on longtemps à opposer les Anciens et les Modernes, les vivants et les morts, les classiques et les contemporains, le mythe de l'âge d'or et le mythe du progrès ? LE MONDE | | Par Violaine Houdart-Merot (professeure de littérature française et directrice du Centre de recherche Textes et francophonies à l'université de Cergy-Pontoise) Continuera-t-on longtemps à opposer les Anciens et les Modernes, les vivants et les morts, les classiques et les contemporains, le mythe de l'âge d'or et le mythe du progrès ? Déplaçons la question : en fonction de quelles visées choisir telle ou telle oeuvre ? Et si l'on veut faire comprendre enfin que la littérature est précisément un dialogue permanent entre les vivants et les morts, alors, il faudra faire lire aussi bien Le Vaillant Petit Tailleur des frères Grimm que celui d'aujourd'hui écrit par Eric Chevillard, le théâtre de Shakespeare que celui de Joël Pommerat.

Le jour où j’ai aimé l’école Je n’aimais pas l’école. Parce qu’au collège j’étais mauvaise élève et dissipée. La sanction est tombée : on m’a orientée en troisième professionnelle, autrement appelée entre nous « la classe poubelle ». Là bas, j’ai appris à faire des crêpes et du ménage. Je savais que cette orientation était une conséquence de mon comportement en classe. Choisis ton groupe : les « mauvais » ou les « poufs » Après la troisième pro, direction le BEP. Savoir pourquoi on est là Moi je me suis créée mon propre groupe. Le bac : un risque de rechute A la sortie de mon BEP j’ai voulu m’orienter vers un bac pro (spécialité Services de proximité et vie locale). Double défi J’ai alors engagé une lutte acharnée pour prouver ma légitimité à être dans cette classe de terminale techno. Faire partager mon goût pour l’école Je pense que ce défi m’a vraiment emmené dans un engrenage positif et a fini de me faire aimer l’école. Mélanie, 21 ans, volontaire en service civique.

Comment prévenir le décrochage des garçons (Une tribune de Jean-Louis Auduc) - Actualité Comment prévenir le décrochage des garçons (Une tribune de Jean-Louis Auduc) Comprendre pourquoi les garçons "décrochent" plus souvent que les filles permettrait de prévenir leurs difficultés scolaires. Jean-Louis Auduc, ancien directeur des études à l’IUFM de Créteil a beaucoup travaillé la différence filles-garçons, et proposent aux lecteurs de ToutEduc une tribune. Plus personne ne nie l’importance en France de l’échec scolaire masculin précoce. Ce nombre important de garçons victimes du décrochage scolaire provient avant tout des difficultés dans le domaine de la lecture et de l’écriture ressenties par les garçons comme l’indiquait le rapport du CESE de septembre 2011 : "Les principaux indicateurs de la scolarité rendent compte du meilleur comportement scolaire et de la plus grande réussite des filles jusqu’à un stade avancé de leurs études (...) Cet échec scolaire précoce des garçons ne doit pas être pris comme une fatalité. - L’énoncé, l’ordre donné - L’accomplissement de la tâche

« Réponse à un acte d accusation » C’est ce titre d’un poème de Hugo publié dans Les contemplations qui me vient à la lecture de l’article d’une professeure agrégée des lettres publié sur le site du Monde.fr : « Que de moments volés à la littérature ! » Je reproduis le début du poème d’Hugo pour mettre un peu d’ambiance. Donc, c’est moi qui suis l’ogre et le bouc émissaire. Ainsi je me permets de répondre à cet article qui soulève en moi bien de l’étonnement et une réaction assez vive mêlée de colère et de tristesse. « Un souvenir d’une jeune agrégée parachutée dans un village minier, confrontée à la pire classe de 4e. Je pense à ces élèves du bassin minier qui ont donc eu une professeure jeune, agrégée et parachutée : est-ce à dire qu’ils avaient bien de la chance de profiter d’un système qui place les gens n’importe où n’importe comment, est-ce cela l’implicite ? « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »… Et puis, le mot « séduire », ensuite… La littérature, la « vraie littérature » pour séduire ?

Entretien avec Daniel Marcelli : Éduquer n'est pas séduire Les parents préfèrent souvent séduire plutôt que d’interdire pour parvenir à leurs fins. Mais tout autant que la coercition, la séduction repose sur le pouvoir et non sur une véritable autorité éducative. L’Enfant chef de famille, Il est permis d’obéir… Daniel Marcelli ferait-il partie de ces pourfendeurs des pratiques démocratiques d’éducation, qui condamnent la liberté et le respect octroyés aux enfants d’aujourd’hui, comme ces titres pourraient le laisser croire ? Formé à l’école de la psychanalyse, il accorde à cette discipline sa fécondité en ce qui concerne la compréhension et le soin des individus.

Conjurer l’échec scolaire, c’est possible L’échec scolaire n’est pas un problème nouveau, mais l’angoisse qui lui est rattachée semble, elle, grimper en flèche. Pourquoi ? Sans doute parce qu’en France, la réussite scolaire est devenue la condition sine qua non pour l’intégration sur le marché du travail. Pas de diplômes – du moins de diplômes jugés "de qualité", dans les filières sélectives - équivaut de plus en plus à un suicide professionnel. Or, le problème de l’échec à l’école est multiple, complexe et ceux qui y sont confronté, les enfants et leurs parents, se trouvent sans repères. Toutes les chances de son côté L’auteure insiste sur l’importance de diagnostiquer le problème : "Il n’existe pas qu’un seul type de décrocheur." Un système "à la dure" Aux jeunes souffrant d’un problème de motivation, qui refusent d’apprendre, elle suggère de rendre l’apprentissage plaisant, de faire de l’école un "jeu scolaire" qui le réconciliera avec les leçons. Boris Proulx - Le Nouvel Observateur

Délinquance, échec scolaire...La culture compte-t-elle ? En pointant du doigt l’origine culturelle des enfants des cités, le sociologue Hugues Lagrange déplace les causes de la déviance et met en doute l’uniformité des maux de la modernité. Une approche contestée dans sa pertinence comme dans ses conséquences. Paru en septembre 2010, l’ouvrage du sociologue Hugues Lagrange, Le Déni des cultures (Seuil), a soulevé une controverse amplement traitée dans les médias. Le point qui fâche en l’occurrence est le suivant. Il pense trouver une réponse dans l’étude comparée des structures et comportements familiaux : chez les « Sahéliens » – pour la plupart musulmans –, la famille est patriarcale, souvent polygame, les femmes sont dépendantes et la progéniture nombreuse. Mais plus peut-être qu’une enquête dont la valeur démonstrative est limitée, le livre de H. La première – la plus âprement discutée – est celle des cadres de l’analyse des comportements sociaux. Vers des statistiques ethniques ? C’est précisément contre cet état de fait qu’H. À cela, H.

Inciter les apprenants à trouver leurs propres réponses. Par Jacques Rodet Les apprenants à distance ont besoin du soutien de tuteurs à distance pour persévérer et atteindre leurs objectifs. Toutefois, les tuteurs ont à prendre garde de ne pas rendre les apprenants dépendants d'eux. Cette dépendance peut facilement être créée dès lors que les tuteurs apportent systématiquement des réponses aux apprenants sans les amener à essayer de les trouver par eux-mêmes. Il est également possible de prévoir un cheminement préalable pour les apprenants avant qu'ils sollicitent leurs tuteurs. Situer en une phrase votre difficultéExpliquer en quelques lignes votre difficultéQuelles sont les causes qui font que vous êtes face à cette difficulté ? Dans de très nombreux cas, l'apprenant trouve ainsi, par lui-même, les moyens de solutionner sa difficulté.

Echec scolaire : ce qui dépend de l’école et ce qui n’en dépend pas Atlantico : Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale a annoncé vouloir lutter contre le décrochage scolaire et offrir en 2013 une formation à 20 000 jeunes sortis du système scolaire. Jusqu'où le système éducatif peut-il être tenu pour responsable ? Quels sont les facteurs à l'origine de l’échec scolaire qui sortent du champ d'action des politiques d'éducation et de l'école ? Pierre Duriot : La mesure qu’a prise Vincent Peillon est une très bonne idée. Trois causes sont à l’origine du décrochage scolaire. La première des causes du décrochage scolaire est un trouble psycho-affectif qui va déboucher sur une forme d’inadaptation scolaire. Pour réussir à l’école, il faut savoir accepter la contrainte, l’autorité de l’adulte, il faut accepter de faire des choses que l’on n’a pas envie de faire. La deuxième cause est une cause économique. La troisième cause est liée à l’école. Quand vous cumulez ces trois paramètres là, le cheminement scolaire peut s’avérer très difficile.

Rythmes scolaires : « pour la première fois, un ministre de l’Education suit nos recommandations » En pleine polé­mique sur la réforme des rythmes sco­laires, l'Académie natio­nale de méde­cine (ANM) cri­tique des reven­di­ca­tions qui placent les inté­rêts des adultes avant ceux de l'enfant. Entretien avec le Professeur Yvan Touitou, chro­no­bio­lo­giste, membre de l'ANM et ancien Président de l'Académie de Pharmacie. Comprenez-vous que la réforme sur les rythmes sco­laires, et notam­ment le retour à la semaine de 4,5 jours, se heurte à autant de résistances ? Non et je le com­prends d'autant moins que plu­sieurs concer­ta­tions avec tous les acteurs concer­nés ont déjà eu lieu. En quoi une demi-journée d'école sup­plé­men­taire sera-t-elle béné­fique ? La France est le seul pays d'Europe, peut-être même du monde, à appli­quer la semaine d'école de 4 jours ! Pour ne pas créer de cas­sure trop impor­tante, il faut récu­pé­rer une demi-journée d'école, avec une pré­fé­rence pour le samedi matin. Les parents sont, selon vous, les prin­ci­paux fautifs ? Oui et c'est logique.

Apprendre à aimer apprendre,… avec le numérique, Si la session annuelle de Ludovia 2012 s’est intéressée au « plaisir d’apprendre », si on entend de plus en plus souvent parler de l’apprendre à apprendre, il y a une expression que l’on ne lit presque jamais : « apprendre à aimer apprendre ». Une rapide recherche montre que le premier établissement et l’un des rares à employer cette expression est celui de Sciences-po Paris. Cette curieuse absence tient peut-être au sens difficile que l’on peut donner au verbe aimer et à ses différentes connotations, religieuses, affectives, morales etc… mais elle tient aussi au fait qu’aimer apprendre est souvent considéré comme allant de soi pour celui qui enseigne (du moins certains le pensent), mais pas forcément pour celui qui apprend. Aimer apprendre, ce n’est pas être motivé même si ça le permet. Aimer apprendre, ce n’est pas prendre du plaisir même si parfois ça passe aussi par là. Aimer apprendre ce n’est pas une position douce à l’égard des exigences scolaires. A suivre et à débattre

M. Hollande, pour lutter contre l'échec scolaire, regardez vers les Etats-Unis ! L'absentéisme, un mal grandissant, par Jean-Louis Zimmermann via Flickr CC / Licence by Le candidat Hollande avait proposé de "diviser par deux le nombre de jeunes qui sortent sans qualification du système scolaire". Pour cela, il pourrait s'inspirer de quelques mesures efficaces mises en place en Amérique du Nord. L’abandon scolaire –ou décrochage– correspond à "l'arrêt d'un cursus en cours, c'est-à dire avant qu'il ne soit terminé, ou bien avant l'obtention du diplôme qui lui correspond". Aux États-Unis, on parle de plus d’1,2 million d’étudiants qui quittent chaque année le système scolaire prématurément ou sans diplôme (soit plus de 7000 par jours). Des écarts importants d'une catégorie sociale à une autre Ce phénomène est commun aux économies développées et les efforts que font les Américains pour réduire les écarts de réussite éducatifs entre les différentes catégories de populations ne sont pas exceptionnels. L'absentéisme, la première cause du décrochage Pas toujours de fatalité

La très délicate question de la propriété intellectuelle du matériel produit par les enseignants À l’heure des Khan Academy, des classes inversées, des cours sur iTunes U et même de la possibilité pour un enseignant de publier son matériel pédagogique et d’en recevoir un revenu, à qui appartiennent donc réellement les contenus mis en ligne par des enseignants en fonction ? La plate-forme du iBooks Store d’Apple (pour ne nommer que celle-ci), consacrée à la diffusion de livres, à ouvert la porte à la publication directe de contenu sans avoir à passer par un éditeur. À l’aide d’un logiciel gratuit et relativement simple d’utilisation (iBooks Author), tout auteur peut aujourd’hui produire du contenu sous forme de livre multimédia et procéder à sa diffusion via l’iBooks store d’Apple. Il est possible de le diffuser le livre gratuitement ou encore d’en demander un prix et ainsi de générer des revenus. Voici des articles généraux à ce sujet. 2085. Sébastien Stasse Je tiens à remercier Me Sonia Daoust de la FEEP pour la recherche des articles de loi traitant du sujet.

Les secrets de l’éducation à la finlandaise : chaque élève est important | Kaizen magazine Depuis plus de dix ans le système éducatif finlandais fait figure de modèle en Europe et plus largement dans les pays occidentaux. Ce petit pays a obtenu des résultats faramineux aux évaluations internationales PISA[1] menées par l’OCDE (2ème mondial en Sciences, 3ème en lecture et 6ème en mathématiques en 2009, loin devant tous les pays occidentaux). Pour comprendre ce phénomène, Paul Robert, principal de collège dans le Gard, a participé à deux voyages d’étude en Finlande. Il a pu y visiter des établissements scolaires de tous niveaux : un jardin d’enfants, deux écoles primaires, deux collèges, deux lycées, un lycée professionnel, une université et un centre de formation continue. Chaque élève est important Il y aurait beaucoup à dire sur le modèle finlandais, ses pratiques, sa structure et ses modes d’évaluation, mais ce qui fait le secret de son étonnante réussite réside peut être dans le choix du pays de replacer l’élève, et non les savoirs, au cœur du système scolaire.

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