background preloader

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol
Partie 2 : le cas de la culture occidentale Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol. Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol . Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes. En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier 1 . Culture sans viol : le viol est rare, voire absent (47% des sociétés étudiées) Culture où le viol est présent, mais où il manque de données sur sa fréquence (35% des sociétés étudiées). Dans une étude de 1993 2 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Les cultures enclines au viol Femmes Gusii 1. 2. i Related:  Inné/Acquis

Prostitution : les hommes ont-ils plus de besoins sexuels que les femmes ? Si, le genre est bien affaire de théorie Depuis que les courants religieux réactionnaires et d’extrême droite ont popularisé en France l’expression « théorie du genre » dans un sens péjoratif, nombre de promotrices et promoteurs des études sur le genre clament que le genre n’est pas de la théorie, opposant qu’il s’agit d’un fait. Or ce faisant, elles et ils s’inscrivent dans une posture théorique, qui consiste à nier la valeur et la réalité du travail de théorisation effectué par les études sur le genre, validant ainsi l’acception dévalorisante et anti-intellectualiste qu’en donnent leurs opposant-e-s. Fantasmes : faut-il les partager ? Peut-on partager ses fantasmes avec son ou sa partenaire ? En particulier lorsqu’ils portent sur quelqu’un d’autre ? Injonctions genrées : le carcan du mâle puissant, paradoxale soumission à la norme Égalité des sexes : les « différences » ne justifient pas les discriminations Prostitution : les hommes ont-ils plus de besoins sexuels que les femmes ? PrevNext

L’essentialisme ou le déterminisme des sexes La plupart des commentaires sexistes envers les femmes sont fondés sur l’essentialisme, c’est à dire qu’on leur attribue des caractéristiques, qui seraient culturelles ou naturelles. On entend ainsi souvent dire que « les femmes sont sensibles », « qu’elles ont l’instinct maternel », ou, comme l’a récemment déclaré le président de l’université d’Harvard : « Des différences naturelles entre les sexes expliqueraient pourquoi les femmes sont moins nombreuses que les hommes à faire carrière en maths et en sciences » L’essentialisme tend à réactualiser un débat opposant la nature et la culture. L’essentialisme biologique est un déterminisme qui fixe les hommes et les femmes dans des caractères immuables ; les hommes et les femmes, par leur « nature » différente, auraient des caractéristiques bien définies, inaliénables et a-temporelles. Ces idées s’opposent en général aux conclusions scientifiques et sont de l’ordre de la croyance. Le roi Testostérone La génétique, un argument essentialiste ?

Le débat inné/acquis est-il dépassé ? C’est devenu un lieu commun de la vulgarisation scientifique : en ce qui concerne les dispositions psychiques humaines, la science a permis de dépasser le débat entre « inné » (de droite) et « acquis » (de gauche). Mais de quel débat parle-t-on exactement, et sur quelles données scientifiques cette affirmation est-elle fondée ? En février dernier, en pleine campagne présidentielle, le biologiste Pierre-Henri Gouyon, chercheur et professeur de renom intervenant fréquemment dans l’espace public pour parler d’évolution, de génétique, d’écologie et de bioéthique, donnait une conférence sur l’inné et l’acquis présentée comme suit : « La question de ce qui est inné ou dû à l’environnement social dans les comportements humains défraie régulièrement la chronique. « Evidemment, c’est aussi faux l’un que l’autre, hein. […] la variation que j’observe dans une population, c’est la somme des effets de l’environnement plus des effets des gènes.

Dimorphisme sexuel de stature — Priscille Touraille Priscille Touraille : anthropologue J’ai grandi dans un environnement de théologiens, et toute mon adolescence, j’ai été taraudée par cette question : sur quelles bases un savoir de type religieux peut-il se prétendre plus vrai qu’un autre (au point que les discours de vérité aient pu servir de justification pour détruire des cultures et des populations entières) ? À l’âge de 12 ans, j’ai entendu parler une ethnologue à la radio, et ça été la révélation : j’ai décidé à ce moment-là que je ferai ce métier, parce que je voulais défendre le fait que les idées et les croyances qui forment notre culture n’ont pas de raison a priori d’être considérées comme supérieures à celles défendues par d’autres cultures… La division Homme/Femme Le projet anthropologique est d’étudier toutes les cultures humaines vivantes, et d’essayer –son objectif limite– de les comparer entre elles. Je vous renvoie à la définition ordinaire des dictionnaires. Retour au menu Double dimension biologique et sociologique

Les femmes sont-elles moins fortes que les hommes? Il existe des groupes d'auto-défense qui, au cours de stages réservés aux femmes, parviennent à convaincre celles-ci qu'il leur est tout à fait possible de couper en deux une épaisse planche de bois à l'aide du tranchant de la main. Le stage s'achève sur cette épreuve. Cela pourrait faire rire, et pourtant: quand les participantes qui viennent ici réparer leurs plaies ou simplement prendre confiance en elles se trouvent face au rectangle de pin brut, elles respirent un bon coup, elles frappent et la planche tombe, coupée en deux, sous leur propre regard médusé. «Je n'aurais jamais cru que je pouvais faire ça». «Le problème, soulève Claire Greslé-Favier, docteure en études américaines et spécialiste des questions de genre et de sexualité, c'est que la force physique supérieure des hommes est souvent utilisée comme argument massue quand on parle de différence homme/femme». Bien sûr, il y a des femmes qui sont moins fortes que les hommes. On pourrait parler de ségrégation.

Konrad Lorenz et l'instinct Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Lorenz. Konrad Zacharias Lorenz Principaux travaux éthologie Biographie[modifier | modifier le code] Fiche d'identifiant Konrad Lorenz en 1944. Il est mobilisé en 1941 dans l'armée comme médecin psychiatre et est fait prisonnier par les Russes en 1944 et déporté en Arménie soviétique jusqu'en 1948. De 1949 à 1951, il dirige l'institut d'éthologie comparée d'Altenberg puis l'Institut Max Planck de physiologie comportementale (un des 80 instituts de recherche de la Société Max-Planck) de Buldern (1951-1954) puis celui de Seewiesen (Bavière) (1954). À la fin de sa vie, Lorenz, proche des mouvements écologistes et anti-nucléaires, consacre sa recherche à une réflexion humaniste sur le devenir de l'humanité. Parenté[modifier | modifier le code] Son père Adolf Lorenz est né à Weidenau (actuelle Vidnava), petite ville morave (Autriche-Hongrie). Ses études[modifier | modifier le code]

Les faux nez biologistes de la psychologie évolutionniste Les hypothèses de la psychologie évolutionniste, notamment relatives à des prédispositions liées au sexe, sont régulièrement relayées auprès du grand public sous couvert de vulgarisation de travaux de biologistes. Retour sur quelques impostures et un malentendu. Un journaliste scientifique de premier plan écrivait récemment dans le journal Le Monde : « Des études de psychologie ont montré que les messieurs hétérosexuels réussissaient moins bien des tests cognitifs après avoir discuté avec une dame qu'avant. L'inverse n'est pas vrai. Pourquoi ? Ces affirmations non sourcées servent de préambule au compte-rendu d’une étude de psychologie expérimentale publiée dans Archives of Sexual Behavior. Faits ou hypothèses ? Affirmation n°1 : « Des études de psychologie ont montré que les messieurs hétérosexuels réussissaient moins bien des tests cognitifs après avoir discuté avec une dame qu'avant. Affirmation n°2 : « Pourquoi ? Un cas loin d’être isolé Qu’est-ce que la psychologie évolutionniste ?

Women’s difficulty with pull-ups is about more than biology | Fit and Feminist Photo by Cpl. Tyler J. Bolken, U.S. Being a regular consumer of mainstream news means I am well-acquainted with the sensation of feeling angry or frustrated by the talking heads on my television/computer/smartphone, but few things have made me cringe in recent memory like the flood of commentary that greeted the Marine Corps’ revelation that 55 percent of its female recruits could not meet the new standard of three pull-ups when tested at the end of boot camp. I’ve read one comment section on this story and that was plenty. Now, I preface this by saying that I have absolutely no experience with the military or military-style training or even exercise classes that purport to be inspired by boot camps. What I do want to write about, though, is the ongoing issue regarding women and pull-ups. The article led to a flurry of counter-articles pointing out that, yeah, women can do pull-ups if you train them properly. Pretty much every article I’ve read on the subject contains a similar quote.

The Science of Difference: Let's Do It Right! | Dr. Anne Fausto-Sterling Co-authored with Dr. Daphna Joel of Tel Aviv University In their recent comment in Nature (reviewed in The New York Times on May 14, 2014), Janine A. Clayton and Francis S. Collins call for a revolution in the fields of animal and cell research (preclinical research), which have mainly studied males or cells derived from male animals. If average differences between males and females result merely from a difference caused, say, by the average sex difference in height, body weight or muscle mass, then smaller men and larger women will be misclassified and, in the medical realm, possibly mistreated. The NIH proposal raises additional difficulties. Environmental, developmental and genetic factors play an important role during the processes of brain formation, maintenance and reshaping, from fertilization until death. Thus, even in animal models the effects of sex beyond the reproductive system are neither fixed nor absolute.

Laisser ou ne pas laisser un bébé pleurer: telle n'est pas la question Temps de lecture: 11 min Pour lancer une polémique sur les réseaux sociaux parentaux, rien ne vaut un petit article sur les pleurs de bébé. Mélangez quelques propos péremptoires, un peu de concours du meilleur parent, de fascination pour des sociétés lointaines censées être plus proches de l’humain «naturel», le tout saupoudré de psychobiologie alarmiste et c’est parti pour une foire d’empoigne d’une quinzaine de jours! Laisser pleurer ou ne pas laisser pleurer, telle est la question, simple et clivante. Loin de moi l’idée de promouvoir le retour de la terrible vision passéiste du bébé-tube digestif, sur lequel on pratiquait jusque dans les années 1970 des opérations sans anesthésie... Les guerres de tranchées parentales Dans ces articles, la manière de gérer les pleurs de bébé n’est presque jamais présentée comme un choix éducatif. Pleurer, c’est culturel? Les émotions, c’est naturel? Exprimer ses émotions, une compétence sociale Comment parlons-nous aux bébés? Temps de lecture: 11 min

Priscille Touraille, Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’évolution biologique 1Nul besoin d’être exceptionnellement perspicace pour observer de visu que les femmes sont en général plus petites que les hommes. Mais pourquoi ? Comment sélection naturelle et facteurs biologiques opèrent-ils pour produire du dimorphisme ? Quel est le rôle de la culture et notamment des habitudes alimentaires dans la formation des différences de taille entre hommes et femmes ? Et, plus généralement, comment la culture influence-t-elle les processus biologiques ? 2Dans son introduction, Priscille Touraille examine les aspects génétiques de la croissance. 3La première partie de l’ouvrage examine successivement trois types de théories. 4Ensuite, la théorie de David W. 5Enfin, l’auteure passe en revue les théories qui privilégient la préférence des femelles pour les grands mâles qui les protègent elles et leur progéniture des prédateurs, ou qui sont capables de couvrir de plus grandes distances à la recherche de nourriture (Owen Lovejoy).

Related: