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Dilemme du prisonnier

Dilemme du prisonnier
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le dilemme du prisonnier, énoncé en 1950 par Albert W. Tucker à Princeton caractérise en théorie des jeux une situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en absence de communication entre les deux joueurs, chaque joueur choisira de trahir l'autre lorsque le jeu n'est joué qu'une fois. La raison à cela est que si un coopère et l'autre trahit, le coopérateur est fortement pénalisé. Pourtant si les deux joueurs trahissent, le résultat leur est moins favorable que si les deux avaient choisi de coopérer. Lorsque le jeu est joué plusieurs fois de suite, il sert d'illustration au folk theorem (en) voulant que toutes les issues du jeu peuvent être des équilibres d'un jeu répété un assez grand nombre de fois. Il a donné naissance à des jeux d'économie expérimentale testant la rationalité économique des joueurs et leur capacité à identifier l'équilibre de Nash d'un jeu. Principe[modifier | modifier le code] Related:  Dilemme`test 1018

Théorie du développement moral de Kohlberg Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lawrence Kohlberg est un psychologue américain ayant développé à partir de sa thèse de doctorat The Development of Modes of Thinking and Choices in Years 10 to 16 de l'Université de Chicago[1] (1958) un modèle du développement moral par stades, inspiré par le modèle du développement cognitif par paliers d'acquisition de Jean Piaget. Kohlberg développera cette théorie toute sa vie durant, elle sera l'objet de nombreuses discussions en psychologie morale (en)(constituant pendant plus de 30 ans le paradigme de la discipline)[2]. Parmi les autres chercheurs ayant contribué à l'approfondissement du modèle de Kohlberg citons Elliot Turiel et James Rest. Méthode[modifier | modifier le code] Pour déterminer le stade maximal de développement moral atteint par un enfant, Kohlberg pose des dilemmes moraux, dont le but est d'amener le sujet à son maximum de réflexion éthique. « La femme de Heinz est très malade. Réponse possibles au dilemme de Heinz :

Comment réussir dans un monde égoïste ? Imaginez que vous soyez illustrateur et que vous ayez un projet de création d’une BD interactive pour tablette. Votre style est sûr, votre scénario est au point et vos planches sont bien avancées. Le problème, c’est que tout cela prendra beaucoup de temps et que que vous ne maitrisez pas les outils de développement nécessaires. Mais il y’a quelques jours, dans votre espace de coworking, vous avez rencontré un excellent développeur. La vie nous place souvent devant ce genre de situations délicates et il nous est parfois difficile de trouver la voie. Pour ceux qui auraient oublié, voici le dilemme en question : Deux suspects sont arrêtés par la police. S’il réfléchit de manière rationnelle, le prisonnier se rendra compte qu’il a intérêt à balancer son complice. Autrement dit, la somme de leurs décisions égoïstes et rationnelles n’aboutira pas à « l’intérêt général » des prisonniers mais au contraire à la pire décision possible … Comment éviter ce genre de phénomène ? • Modifier les gains

Deux options supplémentaires - Table des matières III : créer une table des matières à l’aide de champs et créer plusieurs tables des matières Exemple d’un livre avec chapitres consécutifs. Outre l’utilisation des niveaux de titre et du commutateur \o comme indiqué dans l’option de base, il existe deux autres méthodes pour créer plusieurs tables des matières dans un document. Vous pouvez également : Utiliser des identificateurs de table pour identifier chaque table des matières par sa propre lettre. Faites appel à cette méthode pour sélectionner des titres tout au long du document pour les placer dans différentes tables des matières ; par exemple, si vous vouliez inclure une sauce, comme la sauce hollandaise ou au jus de viande, dans plusieurs tables des matières d’un livre de cuisine. Définissez un signet pour les zones consécutives, telles que toutes les recettes de petits-déjeuners, ou toutes les recettes de déjeuners, puis créez une table des matières pour chaque zone marquée d’un signet. Vous aurez l’occasion d’utiliser les deux méthodes au cours de la session d’exercices pratiques à la fin de cette leçon.

LE SILENCE A-T-IL UN SENS? - DILEMMES.com LE SILENCE A-T-IL UN SENS ? Lorsque nous ouvrons un dictionnaire, nous constatons que le mot « silence » possède de nombreuses significations. Le premier est de ne pas parler, donc de se taire. Le silence est ainsi l’absence de parole, l’absence de mots ; Le fait de ne pas s’exprimer, de ne pas employer de langage articulé. Dans la vie de tous les jours, le silence a un sens. La « minute de silence », minute par laquelle on rend hommage aux morts, en demeurant debout, immobile et silencieux. Le silence permet de garder un secret, de respecter la parole de l’autre et de promettre de ne pas la trahir, c’est-à-dire de ne pas divulguer ses confidences secrètes. Le silence permet d’écouter les autres, de leur prouver que l’on montre de l’attention à leur discours, et du respect à leur personne, en elle-même, par le silence et l’écoute. Ces différents exemples nous permettent de constater que le silence a du sens, et même plusieurs, et qu’il touche à de nombreux domaines.

Hobbes, la coopération et la théorie des jeux Outre les auteurs étudiés dans cet article, on pourrait également mentionner les travaux de K. Baier, N.Boulting, L. H. Davis, R. Hardin, H. Ishtiyaque cités dans la bibliographie. « On admet généralement que le dilemme du prisonnier formalise la structure de l'état de nature tel que le représente Thomas Hobbes dans le Léviathan », J. Imaginé en 1950 par Merrill Flood et Melvin Dresher puis rebaptisé « dilemme du prisonnier » par le mathématicien Albert Tucker. Dans le tableau la première lettre correspond au gain du joueur 1. Une autre condition peut être introduite 2P > (D+T) pour éviter que, dans le cas où le jeu est répété, les joueurs ne s'entendent pour trahir à tour de rôle. Au sens où dans ces situations (nommées « équilibres de Nash ») aucun des joueurs n'a intérêt à modifier sa stratégie si son adversaire ne modifie pas la sienne. De la justice, trad. Cf. Ceci apparaît à plusieurs reprises dans le récit que Hobbes fait de la guerre civile anglaise dans son Behemoth. Cf. M.

Dessine moi un cerveau Les distorsions entre le mythe et la réalité. - DILEMMES.com Chp III LES DISTORSIONS ENTRE LE MYTHE ET LA REALITE. Dans les années 1960, les féministes américaines remettent en cause « les fondements et les implications de la conception féminine de la féminité ». Peut-on détruire le « mythe freudien de la femme normale, passive et masochiste … de la mère naturellement dévouée, faite pour le sacrifice » ? . « Freud avait décrit l’homme actif, conquérant, en prise avec le monde extérieur. Nous avons vu que l’envie du pénis constitue la base de l’interprétation freudienne de la personnalité féminine ; c’est une des idées clés qui méritent un examen critique. Freud suppose également que la petite fille compare à son désavantage ce sexe visible qu’est le pénis d’un petit garçon et que du même coup elle en éprouve de la jalousie. Selon que l’envie du pénis sera sublimée ou non dans la maternité, la femme sera saine ou malade. Dans la seconde parie du XXe siècle, des femmes apportèrent un démenti éclatant à ces définitions de la « nature » féminine. . .

Des chercheurs découvrent un point de basculement dans l’adoption d’idées Un point de basculement sociologique ou tipping point en anglais est le moment à partir duquel le comportement ou une conviction d’un groupe de personnes finit par être adopté par plus de la moitié de la population. Des chercheurs à l’Institut Polytechnique de Rensselaer aux Etats-Unis ont découvert que le point critique de basculement pour l’adoption d’idées se situait à 10%. Cela veut dire que quand plus de 10% de la population est convaincu qu’une idée est la bonne, l’adoption par la majorité de la société (+ de 50%) se fait en un temps record. Deux bons exemples sont les renversements des gouvernements tunisien et egyptien. Des décennies de dictature sont tombées en quelques semaines. Dans ce cas-ci les réseaux sociaux comme Twitter ont largement contribué à l’accélération des révoltes. Dans le cas contraire, lorsque moins de 10% adopte un comportement ou une idée, l’adoption de masse par au moins 50% de la société ne se fera jamais ou bien seulement après des siècles et des siècles…

Le devoir d'histoire, condition du devoir de mémoire, par Henri PENA-RUIZ - DILEMMES.com LE MONDE | 19.02.08 | 14h04 Les enfants juifs assassinés par les nazis n'avaient commis qu'une "faute" : celle d'être nés. Telle est la barbarie raciste : s'en prendre à un peuple comme tel. Comment comprendre ce crime collectif, dans son caractère spécifique, sans une claire distinction du crime de guerre et du crime contre l'humanité, ce crime qui vise l'humanité de l'homme et cherche à la détruire après l'avoir mise à nu ? Une mystique de la race et des constructions idéologiques délirantes sur la cause de tous les problèmes s'était mise en place. Faut-il pour sensibiliser les futurs citoyens à ce drame courir le risque de traumatiser des enfants de 10 ans qui vont devoir faire effort pour imaginer la mort d'enfants qui leur ressemblent ? Il ne s'agit pas de dispenser une éducation mièvre. L'univers médiatique, hélas, est peuplé d'enfants qui meurent : éboulements, balles perdues, massacres, attentats déclinent la violence et en donnent des versions multiples.

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