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Affaire du Mediator : le point si vous avez raté un épisode

Affaire du Mediator : le point si vous avez raté un épisode
Jacques Servier, patron éponyme du premier groupe pharmaceutique français, a de nouveau été mis en examen, mardi, dans l'un des volets judiciaires de ce scandale sanitaire. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard Jacques Servier, président fondateur des laboratoires du même nom, Alain Le Ridant, directeur général délégué et pharmacien en chef du groupe, ainsi que trois responsables de Biopharma, l'une des filiales des laboratoires, doivent comparaître jusqu'au 14 juin devant le tribunal de Nanterre pour répondre des faits de "tromperie aggravée" pour avoir commercialisé de 1976 à 2009 le Mediator, un médicament accusé d'avoir déjà causé des centaines de morts en France. Jacques Servier avait par ailleurs été mis en examen, mardi 11 décembre 2012, pour "homicides et blessures involontaires" dans le cadre de la procédure menée par le parquet de Paris dans un des volets judiciaires de l'affaire du Mediator. Le point sur les multiples ramifications de ce scandale sanitaire. Related:  Mediator

Mediator : le faible nombre d'indemnisations était prévisible Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Emeline Cazi Dans son édition du mercredi 3 octobre, Le Parisien affirme que "plus de 85 % des dossiers de victimes présumées du Mediator sont jugés irrecevables" par le collège d'experts de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam). Ces chiffres s'appuient sur l'examen de 10% des 7500 dossiers parvenus à ce jour aux experts chargés de ce fonds. Interrogée à la sortie du conseil des ministres, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a assuré qu'elle serait "très attentive à ce que les victimes [du Mediator] soient indemnisées correctement", et qu'elle veillerait à ce que "le laboratoire Servier assume ses responsabilités". Irène Frachon, la pneumologue de Brest qui avait révélé le scandale, se montre "très préoccupée" qu'un dossier sur cinq seulement ait pour le moment été retenu. Quant au préjudice d'angoisse (la peur d'être malade), l'Oniam avait précisé qu'il ne prévoyait pas d'indemnisation à ce titre.

Affaire du Mediator : deux ex-responsables de l'agence du médicament mis en examen Deux anciens salariés de l'Agence de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ont été mis en examen dans l'enquête sur le Mediator, médicament qui aurait fait de cinq cents à deux mille morts de 1976 à 2009, a-t-on appris de source judiciaire, lundi 18 février. Lire la synthèse : "affaire du Mediator : le point si vous avez raté un épisode" Jean-Michel Alexandre, qui a quitté l'Agence (alors appelée Afssaps) en 2000, est mis en examen pour "participation illégale d'un fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée", et Eric Abadie, dont le contrat a pris fin en 2011, pour "prise illégale d'intérêts", a-t-on précisé. Ce dernier est soupçonné d'avoir reçu des rétributions de Servier, souligne France info, qui a révélé l'information. L'organisme n'était pas joignable dans l'immédiat. Jacques Servier, 90 ans, devra verser une caution de 75 000 euros, et ses sociétés un total de 2,4 millions d'euros.

Mediator : deux nouvelles mises en examen dans le cadre de l'enquête pour trafic d'influence Le rapport sénatorial "La réforme du système du médicament, enfin!" est-il à charge contre l'Agence du médicament ? © Maxppp Une ex-sénatrice UMP et le numéro deux de Servier sont soupçonnés d'avoir modifié un rapport sénatorial pour minimiser la responsabilité du groupe pharmaceutique dans l'affaire du Médiator. La liste des mises en examen dans l'enquête visant le laboratoire Servier s'allonge. Leurs mises en examen interviennent dans le cadre du volet des poursuites pour trafic d'influence, ouvert fin 2011 et visant les laboratoires Servier, soupçonnés d'être intervenus pour qu'un rapport sénatorial minimise leur responsabilité dans l'affaire du Mediator et insiste sur celle de l'Agence du médicament. Les précisions sur ces mises en examen avec Dominique Loriou du service police-justice de France Info Minimiser la responsabilité du laboratoire au profit de celle de l'ANSM ? La réaction du docteur Irène Frachon à ces deux nouvelles mises en examen

Justice. Mediator, méga-procès pour tromperie XXL Le procès monstre d’un « attentat sanitaire ». Voilà ce que s’apprête à accueillir, ce lundi, pour plus de six mois, la salle dite des « grands procès » du nouveau palais de justice de Paris. Dix ans après la révélation du scandale du Mediator par une pneumologue brestoise, la courageuse Irène Frachon (lire notre entretien pp. 6-7), les milliers de victimes de ce médicament, administré à quelque cinq millions de personnes, souvent des femmes de condition modeste, pendant ses trente-trois années de commercialisation, vont enfin voir traduits en justice les principaux responsables de ce que l’instruction a qualifié de « tromperie aggravée », « escroquerie », « homicides et blessures involontaires aggravés » et autres « trafics d’influence ». L’histoire du Mediator commence au cœur des années 1960, une décennie environ après la création par Jacques Servier, à Orléans, d’un laboratoire qui va très vite surfer sur la vague des amphétamines.

Médiator : coup d’envoi d’un marathon judiciaire Dix ans que les victimes du Mediator attendent l’ouverture d’un procès. Elles n’ont donc guère protesté, hier, quand l’audience qui doit se pencher sur l’un des plus retentissants scandales sanitaires de ces dernières années s’est ouverte avec une demi-heure de retard, devant la 31e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, dans la salle dite des «grands procès». Une demi-heure de délai, c’est même un exploit quand on doit accueillir avec toute la dignité que requiert la justice pas moins de 2684 parties civiles, 376 avocats, ou 23 prévenus. Les victimes qui ont eu la force de se rendre jusqu’au palais de justice auront tout de même eu la satisfaction de voir défiler devant elles une bonne dizaine d’acteurs de ce dossier, tous contraints de décliner devant la cour leur identité, leur âge et leur adresse actuelle.

29 mars 2021 Affaire du Mediator : ce qu’il faut savoir avant le jugement attendu lundi Plus de dix ans après le début de l’affaire et dix-huit mois après le début du procès, le tribunal correctionnel de Paris doit rendre son jugement lundi 29 mars dans l’affaire du Mediator. Dans ce procès hors norme, qui aura duré plus de 517 heures, quatorze personnes physiques et onze personnes morales sont renvoyées devant le tribunal. Au centre des débats : les laboratoires Servier, accusés d’avoir commercialisé un médicament dont ils connaissaient les effets toxiques et dont ils ont tenté de protéger la présence sur le marché à l’aide d’un minutieux lobbying. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le scandale du Mediator en procès Qu’est-ce que le Mediator ? Le Mediator est un médicament mis au point par Servier, le deuxième groupe pharmaceutique français. Le Mediator causait cependant de graves effets secondaires. Comment l’affaire est-elle née ? Article réservé à nos abonnés Lire aussi Irène Frachon, vigie de la santé Que s’est-il dit au procès ? Quelles sont les réquisitions ?

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