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La pertinence des algorithmes

La pertinence des algorithmes
Sur l’excellent Culture Digitally, le sociologue Tarleton Gillespie (@TarletonG) vient de publier un court essai (.pdf) sur la « pertinence des algorithmes » pour réfléchir à la place des algorithmes dans la culture et la connaissance (cet essai se veut l’introduction d’une anthologie sur le sujet qui devrait paraître… à l’automne 2013 aux presses du MIT). Tarleton Gillespie s’est longuement intéressé à comment les plates-formes utilisent les algorithmes pour gérer les « mauvais contenus » (voir « ces algorithmes qui nous gouvernent ») ce qui lui a permis de dresser le tableau des techniques algorithmiques émergentes en cours de déploiement. Une manière d’approfondir les propos d’Evgeny Morozov dont nous vous faisions part récemment. Qu’est-ce qu’un algorithme ? « Les algorithmes jouent un rôle de plus en plus important dans le choix de l’information que nous considérons comme la plus pertinente pour nous. Comment appréhender les conséquences des algorithmes ? Hubert Guillaud Related:  Parano Num :-).caisson test

The DM Project The DM project is pleased to announce that it has been awarded a Digital Humanities Implementation Grant for 2013-14 by the National Endowment for the Humanities. This grant will fund our current developmental goals (listed below), help continue our work with our partner projects, and launch the Virtual Mappa project with the British Library. Overview DM is an environment for the study and annotation of images and texts. In this phase of development, we are collaborating with several use cases in the humanities. DM at its most basic is a tool for linking media. DM also allows users to export the linked data they create for database use. For a view of new DM features in development for working with multiple manuscript repositories in the same workspace, watch this: The video below showcases DM's core functionality for creating targeted annotations and links. Use Cases See the second video (the last few minutes) and images below for examples of the DM in several use cases. Funding History

Au-delà du brainstorming Nous avons fréquemment mentionné Jonah Lehrer dans nos colonnes. Ce jeune neuroscientifique, blogueur et écrivain, a le don pour éclairer les sujets souvent complexes de la cognition de manière claire et originale. Dans un récent article pour le New-Yorker, il s’est penché sur le phénomène de l’intelligence collective, et notamment sa forme la plus ancienne et la plus commune, le « brainstorming ». Le brainstorming en question Le brainstorming, nous explique-t-il, est né peu après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, à l’instigation d’Alex Osborn, publicitaire en vue de l’époque. Son principe est le suivant : dans une même pièce, les participants exposent toutes les idées créatives susceptibles de leur passer par la tête. Problème, explique Lehrer, cette technique est loin d’être aussi efficace qu’on veut bien le dire. Image : Vaut-il mieux brainstormer avec soi-même qu’avec les autres ? Les bienfaits de la critique Les lois de la composition Les lieux créatifs Rémi Sussan

La poésie contemporaine Du collaboratif au contributif : vers le 3ème web Intervention lors du OuiShare Fest 2014-05-16 Propos recueillis par Dominique Firbal L’économie collaborative est un modèle économique pour demain. C’est ce que Bernard Stiegler, philosophe et spécialiste des mutations portées par les technologies numériques constate et soutient. Acteur de ces mutations, il a mis en place un outil de réflexion contributif avec son Institut de Recherche et d’Innovation[i]. Ses travaux et réflexions ont nourri les débats de la communauté OuiShare durant les derniers mois. Lors du OuiShare Fest, il a évoqué les enjeux de cette nouvelle économie numérique mais aussi les pièges qu’elle peut contenir. Ecoutons-le. La société est en pleine mutation. OuiShare travaille sur l’évolution des modèles économiques et il est extrêmement important de s’attacher à cette évolution de manière absolument prioritaire. La pharmacologie de la contribution Cette économie est jusqu’à ce jour, un nouveau stade du développement industriel. Le blues du net La question fondamentale

paradoxe de Yale Je commence avec ce billet une petite série sur les problèmes que peuvent poser les ombres. Origines du paradoxe de Yale Le premier problème que je soumets à votre réflexion est le paradoxe de Yale. On l’appelle ainsi car il a été d’abord discuté entre les collègues de philosophie de l’université de Yale. La première version semble dater de 1967-1968 et provenir de Robert Fogelin (Roy Sorensen, Seeing Dark Things, éd. OUP, 2008, p.52-53). Formulation du paradoxe Prenons tout d’abord les trois propositions suivantes : (1) Un objet projette une ombre seulement s’il est éclairé directement par de la lumière. (2) Un objet ne peut pas projeter une ombre à travers un objet opaque. (3) Toute zone d’ombre est causée par un objet qui projette une ombre. Ces trois propositions semblent former une théorie naïve des ombres à première vue légitime. Imaginons une ferme qui projette une ombre sur le sol. paradoxe de Yale Le moineau est située dans l’ombre de la ferme. On a donc une contradiction.

Cours d'informatique pour littéraires Voici quelques documentations et fichiers d'exemples destinés à des personnes de culture littéraire, et sans connaissances de programmation. Ces cours sont censés aider les personnes motivées par Linux ou Unix, Perl, LaTeX (et les formats bibliographiques associés), mais rebutées par les documentations existantes. Leur fonction principale est de mettre en confiance les personnes de bonne volonté, et de leur permettre de réaliser en quelques heures des programmes Perl complets (orientés lexicométrie) et des documents LaTeX de qualité. La documentation Linux est volontairement très légère, juste suffisante pour apprivoiser ce système d'exploitation, son ancètre Unix et son dérivé Mac. Suivant les situations, ces documentations sont proposées aux formats pdf ou html, et parfois le source est aussi publié: façon de se familiariser avec LaTeX ou Perl... Les fichiers au format html ont été produits avec le logiciel tth, mais son résultat nécessite malgré tout un petit toilettage.

Technologies et coopération Internet ne nous rend pas seul, soulignions-nous dernièrement. Mais en quoi nous aide-t-il à coopérer entre nous ? Dans son nouveau livre, Ensemble : les plaisirs rituels et la politique de la coopération (Amazon, extraits), le sociologue Richard Sennett, enseignant à la l’école d’économie de Londres et à l’université de New York, s’est intéressé à la coopération. Après Craftman (L’artisan, traduit en français sous le titre Ce que sait la main : La culture de l’artisanat), qui s’intéressait à l’impulsion innée que nous avons à bien faire les choses, ce livre est le second d’une trilogie (baptisée homo faber) sur les compétences dont les humains ont besoin pour une coexistence heureuse (le suivant, annoncé, portera sur les villes). La valeur de la coopération réside dans l’informel Face à la crise, estime le sociologue, les règles formelles s’avèrent souvent insuffisantes. La coopération est-elle possible quand toutes nos relations sont devenues transactionnelles ? Hubert Guillaud

LabSense, l’algorithme qui rêve de remplacer les rédacteurs Quelques millisecondes pour rédiger un feuillet de 1 500 signes ? C’est ce qu’affirme pouvoir faire LabSense, une start-up parisienne qui a développé une technologie de rédaction automatisée des contenus. « Notre algorithme utilise la data dont dispose une entreprise, la rend intelligible et la transforme en langage naturel », explique Edouard de Ménibus, le confondateur de l’entreprise. Si l’on pense à la presse, c’est avant tout d’autres secteurs du Web que cible la société. La solution est commercialisée sur devis, selon le choix du style, les réglages en matière d’optimisation Web, la régénération du texte ou encore… le niveau de contrôle qualité. LabSense: les données clés Création : 2011 Siège social : Paris Fondateur : Edouard de Ménibus Secteur : rédaction de contenus La startup du jour Chaque jour, Frenchweb met en avant une jeune entreprise en croissance pour découvrir sa stratégie et ses objectifs de développement. Vous avez fondé une société en croissance?

L'Homme simplifié Déresponsabilisation, déshumanisation, simplification à outrance : il y a urgence à penser l'usage et les conséquences des nouvelles technologies sur l'individu, le travail et la société. Propos recueillis par Isabelle Magos. Présentation de l'auteur Jean-Michel Besnier Professeur de philosophie à l'université Paris IV-Sorbonne, auteur de L'Homme simplifié. Le syndrome de la touche étoile, Fayard, 2012. Vous affirmez que la technologie a pris une place fondamentale dans notre société et qu’elle est en train de nous formater. La grande différence entre les sociétés traditionnelles et nos sociétés occidentales tient au fait, qu’actuellement, les objets que nous avons créés nous façonnent largement. La technique, au même titre que la parole, est constitutive de l’humanité. Selon vous, cette technique prendrait le pas sur la parole. Oui, j’estime que nous sommes témoins d’un déséquilibre, car nos technologies contemporaines décrédibilisent peu à peu la parole, en réduisent le pouvoir. Que faire ?

Income Sharing Les meilleurs cours et tutoriels sur le Web sémantique Ceci est un tutoriel introductif à la fois au framework de description de ressources (RDF, Resource Description Framework) du W3C et à Jena, une API Java pour RDF. Il est écrit pour le développeur peu familier à RDF et qui apprend le mieux en prototypant ou, pour d'autres raisons, désire aller rapidement à l'implémentation. Une certaine habitude à XML et à Java est requise. Implémenter trop vite, sans d'abord comprendre le modèle de données de RDF, mène à la frustration, à la déception.

Vers une physique de l’information Lorsqu’on a trop longtemps le nez dans le guidon, on en vient trop vite à considérer le numérique comme une simple technique, aux impacts évidents certes, mais finalement pas plus fondamentale que la mécanique auto. Or il s’agit de tout autre chose. Depuis sa naissance, avec John von Neumann et Alan Turing (et même avant, si on remonte jusqu’à Leibniz) la réflexion sur la « computation » traitait avant tout de la nature de l’esprit, voire de celle de la réalité elle-même. Comme Turing, von Neumann ou aujourd’hui Stephen Wolfram, le physicien David Deutsch fait partie de cette lignée de « philosophes du numérique », et son apport dans ce domaine a été considérable puisqu’il est l’un des pères de l’informatique quantique, qu’il avait imaginé dès les années 80. Sur les fondements de la théorie, il existe deux papiers, un premier, philosophique, écrit par Deutsch seul (sans trop de maths) et un autre plus technique, tout récent (avec trop de maths). Une physique du possible Rémi Sussan

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