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Théâtre grec antique

Théâtre grec antique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le théâtre grec antique est à l'origine du théâtre occidental. Il prend naissance dans les spectacles de la civilisation minoenne pour atteindre son apogée à Athènes au Ve siècle av. Origine[modifier | modifier le code] La naissance du théâtre grec antique a lieu en Grèce antique pendant l'époque archaïque au Ve siècle av. Au temps du développement de la philosophie, de la sophistique et de la démocratie, le théâtre devint sujet à des interrogations politiques ou éthiques, mais, puisqu'on célèbre toujours Dionysos au temple, son culte demeure étroitement lié au théâtre. Jane Ellen Harrison[1] signale que Dionysos dieu du vin (boisson des couches aisées) s'est substitué tardivement à Dionysos dieu de la bière (boisson des couches populaires) ou Sabazios, dont l'animal emblématique chez les Crétois était le cheval (ou le centaure). Le théâtre athénien au Ve siècle av.J-C[modifier | modifier le code] L'édifice[modifier | modifier le code] Related:  Théâtre Grèce antique

Électre (Sophocle) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pièce s'inscrit dans le cycle mythologique des Atrides. Elle débute après que le roi de Mycènes, Agamemnon, a été assassiné par son épouse Clytemnestre et l'amant de celle-ci, Égisthe, qui règnent désormais tous deux sur la cité. Électre, fille d'Agamemnon, connait depuis une existence misérable au palais de Mycènes. Au tout début de la pièce, Oreste vient de revenir à Mycènes mais, par ruse, il décide de faire croire à sa mère et à Égisthe qu'il est mort. La pièce de Sophocle — comme son titre le suggère — est beaucoup plus centrée sur le personnage d'Électre que l'œuvre d'Eschyle sur le même sujet, Les Choéphores. Sur les autres projets Wikimedia : Électre, sur Wikisource

Antigone (Sophocle) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Antigone. C'est en allant à l'encontre des traditions que Créon bouleverse l'ordre des choses (lui-même poussé à cela par les actes de Polynice et la malédiction des Labdacides) : il garde l'âme d'un mort (Polynice) chez les vivants en ne lui offrant pas les derniers hommages et fait mourir une femme (Antigone) dont l'heure n'était pas venue ; il empiète ainsi sur le rôle des dieux ! C’est l’idéalisme contre le réalisme politique, les violences de Polynice contre l'enterrement d'un frère — l’un ne se comprend que par rapport à l’autre : honorer Étéocle serait banal si l'on accordait le même honneur à Polynice. De plus, comme l'a montré Jacqueline de Romilly, Créon ne pense que par opposition et évidences (hommes/femmes, opposants/alliés) qui le conduisent à la tyrannie, quitte à contredire ses beaux discours initiaux. L’erreur et le malheur sont nécessaires pour apprendre, comme nous le montre le chœur.

Œdipe roi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Œdipe roi est l'une des plus fameuses tragédies de Sophocle et elle a connu une postérité abondante, inspirant nombre de dramaturges et d'artistes et suscitant de nombreuses interprétations allant des études mythologiques à la psychanalyse. Résumé[modifier | modifier le code] Dans l'intervalle, Œdipe raconte à Jocaste son enfance. Il se croyait fils de Polybe, le roi de Corinthe, mais après avoir été traité de bâtard par un homme ivre lors d'un banquet, il alla consulter l'oracle de Delphes afin de connaître l'identité de ses vrais parents. Mais l'oracle refusa de lui répondre et lui prédit seulement qu'il se rendrait un jour coupable de parricide et d'inceste. Œdipe aveugle recommandant ses enfants aux dieux, Bénigne Gagneraux, 1784. Le troisième épisode s'ouvre sur l'arrivée d'un messager, un vieillard, qui apprend à tous la mort de Polybe, roi de Corinthe, qu'Œdipe croit être son père. Genèse et création[modifier | modifier le code]

Sophocle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sophocle Buste de Sophocle Éléments biographiques[modifier | modifier le code] Les détails de la vie de Sophocle sont connus, bien qu'assez mal, grâce à une compilation anonyme[3], à la Souda[4] et aux mentions d'auteurs comme Plutarque ou Athénée[5]. La carrière d'auteur tragique de Sophocle débute au plus tôt en 468 av. Sophocle meurt en 407 ou 405 av. Les pièces[modifier | modifier le code] Sophocle est l'auteur de cent vingt-trois tragédies[4],[8], ainsi que des drames satyriques[9]. On peut remarquer que sur les pièces subsistantes, trois concernent directement le cycle thébain (Antigone, Œdipe roi et Œdipe à Colone), trois concernent le cycle troyen (Ajax, Électre et Philoctète), la dernière étant consacrée à Héraclès (Les Trachiniennes). Ajax[modifier | modifier le code] Peut-être représentée vers 445 av. Antigone[modifier | modifier le code] Les Trachiniennes[modifier | modifier le code] Œdipe roi[modifier | modifier le code] Éditions

Les Troyennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Troyennes (en grec : Τρῳάδες / Trōiádes) est une tragédie d’Euripide, représentée pour la première fois durant les Grandes Dionysies du printemps de 415 av. J.C. La particularité des Troyennes réside dans son appartenance à une trilogie : alors que l’Alexandros traite des origines de la guerre de Troie, l’action du Palamède se déroule pendant le siège de la ville (un peu avant les événements narrés dans l’Iliade) ; les Troyennes clôt la trilogie en évoquant le sort des dernières survivantes d’Ilion après la prise de la ville par les Grecs. Personnages[modifier | modifier le code] Résumé de la pièce[modifier | modifier le code] Lieu du drame : dans le camp grec, devant Troie. Analyse[modifier | modifier le code] Au niveau formel, la particularité des Troyennes réside dans sa linéarité : l'intrigue est pour ainsi dire absente et laisse place à des scènes quasi-individuelles, en partie fermées sur elles-mêmes.

Euripide Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Euripide (en grec ancien Εὐριπίδης / Euripídês), né à Salamine vers 480 av. J. Biographie[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code] La vie d'Euripide est mal connue, les sources anciennes étant tardives et reprenant sur son compte des éléments douteux, souvent colportés par les poètes comiques dont il fut la cible[4] : on possède ainsi une Vie, écrite par un auteur anonyme, mêlant de nombreuses légendes à des faits crédibles ; un chapitre des Nuits Attiques d’Aulu-Gelle[5] consacré à Euripide ; trois épigrammes funéraires de l’Anthologie palatine[6]. Pour Justina Gregory, les détails biographiques proviennent presque entièrement de trois sources invérifiables[7] : le folklore, employé par les anciens pour donner de la consistance à la biographie des auteurs ;la parodie, employé par les comiques contemporains pour ridiculiser les poètes tragiques ;les indices « autobiographiques » glanés de ses pièces. ↑ .

Les Perses Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Perses (en grec ancien Περσαι / Persai) est le titre d'une tragédie grecque d'Eschyle jouée en 472 av. J.-C. au théâtre de Dionysos, sur les flancs de l'Acropole à Athènes. Elle fait partie d'une tétralogie, c'est-à-dire un ensemble de trois tragédies et d'un drame satyrique, que le poète présente au concours, chaque pièce ayant un sujet différent. Contexte[modifier | modifier le code] Cette tragédie fut écrite après les victoires grecques de Salamine et de Platée (Eschyle ayant participé à la première). Texte[modifier | modifier le code] Plan[modifier | modifier le code] parodos-prologue : partie anapestique ; partie lyrique ; conclusion anapestiquepremier épisode : la reine, le chœur ; le Messager : récit et kommos (lamentation)intermède choraldeuxième épisode : la reine, le chœurintermède choraltroisième épisode : l'ombre de Darius, la reine puis le chœurintermède choralexodos lyrique : le chœur, Xerxès Sur les autres projets Wikimedia :

Lysistrata Lysistrata (en grec ancien Λυσιστράτη / Lusistrátê, littéralement « celle qui délie l'armée », de λύω / lúô, « délier » et στρατός / stratos, « l'armée ») est une comédie grecque antique d'Aristophane écrite en 411 av. J.-C., qui comporte un acte. Aristophane, à plusieurs reprises, met en scène dans ses pièces des femmes qui se révoltent contre la domination des hommes, et prennent le pouvoir, ce qui entraîne des allusions, plus ou moins explicites, aux Amazones. Plusieurs situations montrent cette volonté d'inverser les rôles dans une société qui proclame que « La guerre est l'affaire des hommes et la maison, celle des femmes. » Lysistrata est une pièce dans laquelle le comique de mots est très présent : on y trouve souvent des jeux de mots vulgaires, des références à la sexualité et des néologismes[réf. souhaitée]. Argument[modifier | modifier le code] Dans Lysistrata, Aristophane imagine pour les femmes un mot d’ordre efficace : « Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »

Spoudogeloion - Vicipaedia Spoudogeloion (Graece σπουδογέλοιον) est dicendi ratio, qua res seriae iocose et quidem sale nigro tractantur,[1] sicut facetum illud Bionis, philosophi Cynici: "perinde stultissimum regem in luctu capillum sibi evellere quasi calvitio maeror levaretur."[2] Quod verbum compositum Graecum interdum etiam spoudaiogeloion (σπουδαιογέλοιον) dicitur;[3] ex simplicibus quae sunt σπουδαῖος 'serius, probus, diligens' (σπουδή 'studium, diligentia') et γελοῖος 'ridiculus, facetus' compositum est. Spoudogeloion praesertim Cynicorum est. Apud Romanos antiquos, Horatius dicit se in saturis verum ridiculo miscere velle: "ridentem dicere verum / quid vetat?" Notae[recensere | fontem recensere] Bibliographia[recensere | fontem recensere] Burzacchini, Gabriele. 2011.

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