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« Le non recours aux prestations sociales est bien supérieur à la fraude » - Philippe Warin (politologue)

« Le non recours aux prestations sociales est bien supérieur à la fraude » - Philippe Warin (politologue)
L’ouvrage(1) que publie l’Observatoire des non recours aux droits et services (Odenore) part d’un constat que la fraude aux prestations sociales est bien inférieure aux allocations non demandées. Pourquoi de tels travaux ? Les travaux sur le non recours sont apparus dans les années 1990, mais ces dernières années, un discours sur la fraude aux prestations sociales s’est développé, permettant de justifier la réduction de certains de leurs budgets, les allocations sociales étant « fraudogènes ». Or le non recours est bien supérieur à la fraude. Dans un rapport, l’Assemblée nationale a estimé la « fraude sociale » à environ 20 milliards d’euros, dont 15 à 16 dus au travail dissimulé et 3 à 4 milliards d’euros liés à des escroqueries aux prestations sociales, soit environ 1 % du montant total des sommes versés. Ces 4 milliards de fraudes aux prestations sociales sont à mettre en regard des 5,3 milliards d’euros de non dépenses produits par le non recours au seul RSA. Notes Related:  tayiamSociété

Hyppolite Berthier - > Blog BD – Professeur de sciences économiques et sociales Trois graphiques qui prouvent que les 35 heures ont créé de nombreux emplois En réaction à l'appel que nous avons lancé pour remettre la réduction du temps de travail au coeur du débat public, Jean Tirole, prix « Nobel » d'économie, avait affirmé, avec son arrogance habituelle, le 8 mai dernier, que « tous les économistes vous diront que le partage du travail est une ineptie ». Nombreux sont en effet celles et ceux qui, comme lui, refusent d'admettre que la réduction du temps de travail puisse être un bon moyen de créer des emplois. Enfermés dans leurs dogmes d'un autre âge, ils se comportent comme le Pape qui, au XVIIe siècle encore, refusait d'accepter que la terre tourne autour du soleil. Et comme Galilée, nous sommes bien obligés de leur dire, au vu de constats empiriques difficilement contestables, « et pourtant elle tourne » même si nous risquons l'excommunication... Un des arguments les plus utilisés pour relativiser cet impact positif des 35 heures sur l'emploi entre 1997 et 2002 c'est : « oui, mais il y avait de la croissance partout à l'époque ».

2 mois pour une vie… J’ai cet article en tête depuis des mois, mais rien ne sort comme j’aimerais… J’ai besoin d’écrire, de m’exprimer, mais tout arrive en masse dans mon esprit et je n’arrive pas à organiser mes idées. Depuis des années, je suis sous cloche, c’est ma manière à moi de survivre. Je m’empêche de trop penser, et à force, je n’y arrive plus du tout. Et puis voilà, depuis quelques jours, j’implose. Quand j’ai décidé de porter plainte, il y a 9 ans désormais, le processus a été long et difficile. La vie a continué son cours. Ca a duré environ deux ans. Deux ans à être trimballée à droite à gauche, à souffrir, à entendre les menaces, les petits mots assassins des gens de mon entourage (ou plutôt du sien). Certains de mes propres amis n’ont pas compris ma démarche, l’un d’entre eux m’a dit que je devrais tourner la page, qu’on ne va pas mieux en ressassant la merde… Il est difficile de se lancer dans ce genre de démarche car on est souvent tout seul… Ma chance? Mais je n’ai pas très bien réussi.

la revue collaborative du Rond-Point Choisir un livre : liste des nouveautés Sujet : Véra est une femme énorme. Avec ses « trois doubles mentons, ses bras gros comme des nouveau-nés et ses jambes aussi larges que des troncs d’arbre », elle se donne en spectacle à des gens éberlués. Répondant à l’invitation de Grégory, un homme fasciné par sa personnalité qu’elle n’a jamais rencontré, elle part en side-car. Sur son chemin, elle croise un vieux facteur, puis un crocodile décidé à mourir. Elle tracte l’un, installe l’autre à côté d’elle et continue sa route… Commentaire : Fondée sur le respect de la différence, cette histoire montre que l’amitié et l’amour sont des facteurs essentiels pour aider à transcender la difficulté et rendre heureux. rédigé par VIC

TAZ - Hakim Bey Le Net et le Web L'autre facteur contribuant à l'émergence de la TAZ est si vaste et si ambigu, qu'il nécessite un chapitre à lui seul. Nous avons parlé du Net, qui peut être défini comme la totalité des transferts d'information et de communication. Certains de ces transferts sont privilégiés et limités à quelques élites, ce qui donne au Net un aspect hiérarchique. D'autres transactions sont ouvertes à tous, et le Net a aussi un aspect horizontal, non hiérarchique. Les données de l'Armée et de la Sécurité sont d'accès restreint, tout comme les informations bancaires, boursières et autres. (1) ce que nous pourrions appeler la position Fifth Estate/Néo-paléolithique/Post-situ/ Ultra-Verte, qui se définit elle-même comme un argument luddite(7) contre la médiation et contre le Net; et

Le plus grand frein à la carrière des femmes n'est pas d'avoir des enfants, c'est d'avoir un mari qui ne coopère pas Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Harvard Business Review, Slate.com Plusieurs études récentes rappellent que contrairement aux hommes, les femmes sont pénalisées au travail (en termes de salaire et de progression de carrière) lorsqu'elles ont des enfants. Mais une étude à paraître dans la Harvard Business Review montre que plus encore qu'avoir des enfants, le facteur déterminant est de savoir si une femme est dans un couple où la carrière du mari passe systématiquement avant la sienne. Trois chercheuses en sociologie et en business, Robin Ely, Pamela Stone et Colleen Ammerman, ont interrogé plus de 25.000 diplômés de la prestigieuse Harvard Business School. Mais contrairement à leurs attentes, elles n'ont pas trouvé que cet écart était causé par le fait d'avoir des enfants. La majorité des femmes interrogées ont dit qu'elles s'attendaient à être dans un couple où la carrière de chacun serait également prise au sérieux.

Article11 Femmes de lettres, je vous aime Quelques liens: – la page du Ministère de l’éducation nationale sur laquelle j’ai trouvé les sujets du bac de littérature de TERMINALE L, de 2001 à 2014 – La BD Olympe de Gouges de Catel et Boquet chez Casterman écritures: une jolie façon de découvrir cette femme extraordinaire dont personne ne parle plus, et qui a pourtant bien brassé notre pays. – le livre « Ainsi soit-elle » de Benoîte Groult qui m’a fait découvrir plein de femmes de lettres méconnues, et m’a amenée à réfléchir sur la condition des femmes depuis toujours dans le monde. extrait:« »Qu’est ce qui leur prend, soudain, aux femmes? Pour le coup, quand j’ai réalisé qu’en plus de dix ans aucune écrivaine n’était tombée au bac de Français, j’ai râlé. Ce serait vraiment chouette que dès l’école, on éduque les jeunes à respecter le travail des femmes autant que celui des hommes. Il y a des génies partout, et posséder un pénis n’est pas une qualité requise pour écrire un ouvrage de qualité. Love,Diglee

Les clés du social - Un regard sur le social Quand bébé pleure, les stéréotypes font leur nid Il est impossible de différencier les pleurs d’un bébé garçon ou fille. Et pourtant, les adultes attribuent les pleurs les plus aigus aux filles et les plus graves aux garçons. Pire : les hommes surestiment l’inconfort des nourrissons lorsque les pleurs sont attribués à des garçons. Les pleurs des bébés ont-ils un sexe ? « Il existe déjà de nombreuses preuves que les stéréotypes de genre influencent le comportement des parents, mais c’est la première fois qu’ils sont établis en relations avec les pleurs des bébés », explique David Reby, co-auteur de l’étude intitulée Sex stereotypes influence adults’ perception of babies cries (« Les stéréotypes de sexe influence la perception par les adultes des pleurs des bébés »). Et l’expérience va plus loin. Mais c’est la troisième étape qui s’avère être la plus intéressante. Lire aussi sur Les Nouvelles NEWS : Reconnaître les pleurs des bébés : pas d’instinct maternel Un bébé ne fait pas le bonheur L’Inde ne veut plus voir disparaître les bébés filles

Numéro 12 Le douzième numéro de La Revue Dessinée sera disponible à partir du 9 juin. dans les librairies spécialisées bande dessinée dans les librairies généralistes Le nageur d’Auschwitz Ils sont les deux faces d’une même médaille : l’un est brillant, l’autre presque trop modeste. Le casino des catastrophes Est-il possible de parier sur la probabilité qu’une catastrophe survienne ? Rue sans interdit Voici un temps que nos parents ont pu connaître dans les années 1970, juste entre la commercialisation de la pilule et l’apparition du Sida. La bombe en question Le dogme serait-il devenu obsolète ? Voyage au Bhoutan Enclavé dans les replis de l’Himalaya, le Bouthan s’est fait connaître sur la scène internationale avec la création du Bonheur national brut (BNB). Les autres chroniques de La Revue Retrouvez également les chroniques habituelles de La Revue, Face B, la Chronique Sportive avec Fabcaro, mais aussi la chronique Sciences par Cécily et La sémantique c’est élastique de James.

Attention, ça taille un peu petit ! - Sacrip'Anne Alors voilà. J'ai une fille de bientôt dix ans []. Elle a toujours été en taille dans une moyenne haute (juste sous la courbe des 25 % les plus grands), ce qui est un étonnement perpétuel pour moi. Quand je la vois, elle me fait l'exact même effet qu'un fruit d'été juste mûr pour être mangé : joliment remplie, pleine de vie, pas maigre, mais vraiment pas grosse non plus. Bref. J'ai longtemps cru que c'était parce qu'elle n'était pas "juste mince" que les fringues "de son âge" lui étaient très vite trop serrées. Et puis plus elle grandissait, plus j'ai eu l'impression qu'en fait, les tailles de fringues rayon filles étaient sous taillées. Depuis presque 22 mois j'ai un fils. On commence à virer le deux ans de son tiroir parce que ça tire un peu, et à le passer en trois. Et puis là on lui a mis. Et bé ça fera pas la saison. Alors que le t-shirt garçon de son pyjama, il n'est pas horriblement trop grand mais quand même, on voit bien qu'il a de la marge, surtout en hauteur.

« Daesh nous empêche de voir que la question majeure est politique » par Pauline Graulle | Politis Politis : Comment analysez-vous ce qu’il s’est passé à Nice la semaine dernière ? Roland Gori : La prudence serait de dire qu’on ne sait pas. Que l’on a besoin de temps pour préciser les données à recueillir par des enquêtes, et de temps pour une analyse multidimensionnelle mobilisant la pensée. Globalement, nous réagissons trop vite. Quelle est la responsabilité des médias ? Les médias ont une grande responsabilité dans cette affaire : ils participent à la « star académisation » de passages à l’acte criminel, pour certains immotivés – au sens quasi-psychiatrique du terme – réalisés par des personnalités plus ou moins pathologiques n’ayant aucun rapport personnel avec leurs victimes. L’habillage idéologique ou religieux est plus ou moins décisif, déterminant selon les cas : entre les massacres de Charlie, ceux de l’hypercasher, ceux du Bataclan, de Nice ou l’agression des passagers d’un train en Bavière, les motivations ne sont pas les mêmes. Alors que faire ? Pour l’instant non.

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