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Etats-Unis : Hyperpuissance ? Vingt ans après, le repli - Diploweb -

Etats-Unis : Hyperpuissance ? Vingt ans après, le repli - Diploweb -
VINGT ANS après la « Fin de l’histoire » [1], quelles nouvelles de l’ « Hyperpuissance » ? A l’instar de la trilogie des Mousquetaires de Dumas, le Vingt ans après de l’Amérique post- guerre froide (ou post-moderne si l’on préfère) nous a gratifié d’aventures rebondissantes qui nous incitent à dresser un bilan improbable de ces deux dernières décennies. A l’heure où se profile une élection présidentielle importante, cet inventaire devrait nous aider à mieux comprendre si l’Amérique aura dans l’avenir la volonté de s’engager activement dans les affaires de ce monde ou si, au contraire, elle renoncera à assumer les responsabilités qui lui incombent en tant que première puissance mondiale. Les Etats-Unis et le paradoxe de la puissance Dans le domaine du sport, on dit souvent qu’il est plus difficile de défendre un titre que de l’acquérir. Le cas des Etats-Unis est très particulier. Dans les faits, le peuple américain s’est montré à toutes les époques profondément isolationniste. . . . . Related:  THÈME : LA PUISSANCEChemin puissance Etats-UnisLe monde aujourd'hui

Hubert Védrine - La gouvernance mondiale - Les Experts du Dessous des cartes À lire : « Comptes à rebours », Hubert Védrine. Prix de l’Essai L’Express 2018. Éditions Fayard, 2018. "Les Experts du Dessous des Cartes" proposent des vidéos courtes, précises et prédictives sur de grandes problématiques du monde contemporain, en donnant la parole à des spécialistes de géopolitique, chercheurs, analystes, anciens ministres, essayistes etc. qui s’engagent à répondre clairement à une question d’avenir : vivrons-nous la guerre des religions ? Cette collection est une déclinaison de l’émission « Le Dessous des Cartes » conçue pour des supports numériques : ce « club d’experts » a vocation à prolonger ou éclairer différemment des sujets traités à l’antenne, avec la même exigence de correspondre à notre credo : Géopolitique pour Tous.Conception- Réalisation : Émilie Aubry / Production : Angèle Le Névé - Juliette Droillard Arte France - 2018

- Comment les Anglo-Américains comprennent la mondialisation et voient le monde ? L’ANALYSE part du principe qu’observer et évoquer le monde et la mondialisation ne peut se passer d’une représentation de l’anglosphère comme l’indique l’entrée du même mot qui figure dans le Dictionnaire critique de la mondialisation [1]. L’anglosphère fait référence au monde anglophone et désigne ainsi les pays dont l’histoire, la culture et l’organisation sociale ont été fortement marquées par la colonisation britannique. Les contours de ce monde anglophone peuvent certes varier d’un auteur à un autre mais ils incluent généralement les Etats-Unis. Aussi il ne s’agit pas ici de traiter la manière dont les récits sur l’anglosphère parlent du monde mais plus précisément comment les Anglo-Américains appréhendent la mondialisation et de ce fait le monde. La mondialisation est comprise comme un processus multidimensionnel concernant différents aspects de la vie des individus et des institutions. Cynthia Ghorra-Gobin, droits réservés Copyright Octobre 2014- Ghorra-Gobin/Diploweb.com Plus . .

Verrouillage stratégique de l'Océan Indien, par Philippe Rekacewicz Au cœur de toutes les crises pétrolières, l’Océan Indien reste dominé par les puissances extérieures qui ont verrouillé routes et détroits. Les Etats-Unis y sont hégémoniques : ils tiennent à pouvoir protéger la production et l’évacuation du pétrole du Golfe, veiller sur l’équilibre régional - en particulier sur l’Irak et l’Iran -, contrôler le débouché de la mer Rouge et du canal de Suez, surveiller les détroits qui relient l’Océan Indien et le Pacifique ainsi que la route maritime du Cap, intervenir si nécessaire en Afrique, et enfin maintenir une présence en Asie, où les tensions Inde-Chine-Pakistan n’ont jamais cessé. Même si cette présence américaine se heurte à des réticences pour l’installation de ses bases navales, elle est considérée par certains pays comme un contrepoids utile aux prétentions navales chinoises (voir « Appétits rivaux en mer de Chine »).

Aux Etats-Unis, la couleur du coronavirus - Le Monde - Juillet 2020 A Detroit, la journaliste Biba Adams a perdu sa mère, sa tante et sa grand-mère mortes du Covid-19. « Nous ne sommes pas juste des statistiques, nous sommes des personnes ! Des familles ! Nous sommes tristes, effrayés et endeuillés », a-t-elle tweeté le 29 avril, le lendemain du décès de sa mère. Cette surreprésentation des Afro-Américains parmi les victimes s’observe sur l’ensemble du territoire et s’explique par les inégalités systémiques qui gangrènent la société. Le taux de pauvreté des Noirs s’élève ainsi à 22 %, ce qui a de nombreuses conséquences sur leur santé, et en particulier le risque d’être exposé à l’épidémie due au coronavirus. Les supermarchés sont également de moins bonne qualité et moins nombreux dans les quartiers les plus pauvres, c’est ce qu’on appelle communément les déserts alimentaires. Le cas de l’accès à la nourriture saine à New York, Etat qui concentre 25,2 % des morts du Covid-19 aux Etats-Unis

Géopolitique. Un monde en quête de puissance - Amérique du Nord LA FIN de la guerre froide en 1991 a marqué le passage d’un monde bipolaire à un monde unipolaire. Débarrassé de ses oppositions idéologiques et territoriales à la faveur de l’effondrement de l’Union soviétique, le monde d’après la guerre froide s’est retrouvé face à l’existence d’une seule puissance : les États-Unis d’Amérique. De 1991 à 2008, cette puissance s’est constituée en gendarme du monde, au pire en intervenant militairement à l’extérieur et au mieux en influençant, par ses attraits culturels et économiques, les différents acteurs. La réunion de ces deux méthodes (hard et soft power) a créé chez le citoyen américain une conscience de puissance [1] d’une part et une reconnaissance de puissance chez l’observateur étranger d’autre part. Hebert-Marc Gustave I. La notion de puissance désigne généralement un pouvoir politique, économique, social ou religieux sous l’angle de sa force et de son efficience [2]. A. B. II. A. B. III. Toute puissance procède d’un désir. A. B. Conclusion

L’ère des conflits asymétriques-Le Monde 2015 Pour le juriste Yves Jeanclos, si la fin de la guerre froide a pu faire croire à une paix perpétuelle, il faut désormais admettre que de nouveaux types de conflits émergent aujourd’hui. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Yves Jeanclos (Docteur d'Etat en droit de Paris-II , agrégé de droit) En 1989, contrairement aux espérances populaires, la chute du mur de Berlin entraîne le monde dans une nouvelle insécurité. Que le monde était pacifique et radieux sous la menace de la guerre nucléaire contrôlée et retenue par les deux adversaires-partenaires au XXe siècle ! Que la guerre était belle quand elle se déroulait sous des cieux ensoleillés, loin du continent européen et de la douce France, au nom d’idéologies opposées et rivales ! Comme la paix était aseptisée, cantonnée derrière les rideaux de glace de la dissuasion nucléaire ! Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 mettent fin à l’unipolarité insolente des Etats- Unis. Guerre asymétrique Destruction humaine

Une audition « hostile » pour les dirigeants des GAFA - Le Monde - 30/07/2020 « Historique », « attendue », « inédite », l’audition des dirigeants des GAFA, Sundar Pichai (Alphabet, maison mère de Google), Tim Cook (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook) et Jeff Bezos (Amazon) par la commission judiciaire de la Chambre des représentants à Washington, mercredi 29 juillet, a permis aux élus américains de les questionner, parfois avec rudesse, sur d’éventuels abus de position dominante, un travail inégalé depuis les années 90 et les accusations contre Microsoft. Lire aussi Une audition inédite pour les PDG de Google, Amazon, Facebook et Apple La séance qui a duré 5 h 30 heures s’est aussi révélée politique. Juges et parties Ces critiques virulentes contre les quatre entreprises interviennent dans un contexte – la pandémie de Covid-19 – dans lequel « l’Amérique n’a jamais eu autant besoin de leurs services », souligne le Wall Street Journal, qui relève aussi « un climat quasi général d’hostilité ». Peu de chance d’avoir des conséquences Stéphanie Le Bars

Quelle géopolitique des Etats-Unis après deux mandats d'Obama (...) - Amérique du Nord Pierre Verluise (P.V.) : Quel bilan faites-vous des deux mandats de B. Obama en matière de politique étrangère ? Restera-t-il comme le président des drones ? A l’actif, il y a évidemment le retour de 190 000 hommes d’Irak et d’Afghanistan (sur 200 000 au plus fort des conflits) ; l’absence d’une nouvelle attaque terroriste de grande ampleur sur le territoire américain ; l’accord sur le nucléaire iranien ; la signature du Trans Pacific Partnership et d’une manière générale l’approfondissement des relations économiques et militaires avec l’Inde et l’Asie du Sud-Est ; la normalisation avec Cuba et, plus largement, le réchauffement des relations avec l’Amérique latine ; une capacité à interroger la pertinence de certaines alliances historiques (Arabie Saoudite, Pakistan, Israël) etc. Plus globalement, il y a une réelle compression du rôle des États-Unis dans le monde. Dans cet environnement très complexe, la politique étrangère de Barack Obama ne pouvait être que complexe. P. A. P. A. Plus

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