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Effet du témoin

Effet du témoin
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un homme dormant sur un trottoir au Canada. L’effet du témoin (appelé aussi « effet spectateur »), en anglais « bystander effect », est un phénomène psycho-social des situations d'urgence dans lesquelles notre comportement d’aide est inhibé par la simple présence d'autres personnes présentes sur le lieu. Ce phénomène contre-intuitif s’explique principalement par un processus de diffusion de la responsabilité qui se met en place à travers les personnes assistant à une même situation d'aide[2]. Ce sont les circonstances du meurtre de Kitty Genovese qui furent le point départ des recherches portant sur l'effet du témoin. Des références sur l’effet spectateur, dont les connaissances sont à présent ancrées dans la conscience publique, peuvent être trouvées dans la plupart des manuels de la psychologie sociale[4]. Origine[modifier | modifier le code] Les recherches en psychologie sociale[modifier | modifier le code] Related:  Se déconditionner

Impuissance apprise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Test de laboratoire sur l'apprentissage des animaux : un rat nageant dans un labyrinthe. L'impuissance apprise a été proposée en 1975 par Martin Seligman, professeur de psychologie expérimentale sous le terme de théorie de l'impuissance apprise et a été, par la suite, reformulée avec l'aide d'Abraham et de Teasdale en 1978 sous le terme d' « attribution et impuissance apprise »[2]. Cette théorie a finalement été révisée et complétée par Abramson, Metalsky et Alloy, en 1989, sous le terme de « théorie de manque d'espoir ou de désespoir »[2]. Définition[modifier | modifier le code] Il s'agit d'un état psychologique, résultat d'un apprentissage dans lequel le sujet fait l'expérience de son absence de maîtrise sur les événements survenant dans son environnement (peu importe la valence positive ou négative de l’événement). Cette expérience, tendrait à l'adoption par le sujet, animal ou humain, d'une attitude résignée ou passive.

Effet de halo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’effet de halo, effet de notoriété ou encore effet de contamination, est un biais cognitif qui affecte la perception des gens ou de marques. C'est une interprétation et une perception sélective d'informations allant dans le sens d'une première impression ("il ne voit que ce qu'il veut bien voir"). Il a été mis en évidence de manière empirique par Edward Thorndike en 1920[1] et démontré par Solomon Asch en 1946[2]. Applications[modifier | modifier le code] Cet effet pourrait par exemple avoir un rôle dans des phénomènes comme le racisme. Clifford (1975) a pu montrer que des enfants étaient jugées plus intelligentes que d'autres par leurs enseignants sur la base de leur attrait physique. Il s'applique notamment à l'interviewer et correspond à la tendance selon laquelle son jugement, à propos d'une seule caractéristique de l'interviewé, influe très fortement sur l'impression globale que l'interviewer a de l'interviewé. ↑ (en) Thorndike, E.

Politique : Affaire DSK : chaque camp se dit conforté par les vidéos Loin de faire la lumière sur ce qui s'est passé au Sofitel de New York le 14 mai, les images inédites des caméras de surveillance diffusées jeudi sont utilisées par les pro-Diallo et par les pro-DSK pour accréditer leurs thèses contradictoires. La séquence des images diffusées jeudi par BFMTV dure 5 minutes. Cinq minutes qui prouvent, selon qui parle, que Dominique Strauss-Kahn ment, que Nafissatou Diallo ment ou que la police ment. Les avocats de la victime supposée ont promptement réagi jeudi. «Comme on n'a pas les paroles on peut tout supposer» Au contraire, estime Michel Taubmann, le biographe de Dominique Strauss-Kahn, pour qui «une chose est avérée par ces images (…): c'est que la version officielle qui a été donnée était fausse». Une analyse contre laquelle s'élève Accor, le groupe hôtelier dont fait partie le Sofitel. Player Figaro BFM Plus d'infos en vidéo sur BFMTV.com » Affaire DSK : la vidéo du Sofitel dévoilée » DSK : le mystère de la femme blonde élucidé

Allégorie de la grenouille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'allégorie de la grenouille se fonde sur une observation concernant le comportement d'une grenouille placée dans un récipient d'eau chauffée progressivement pour illustrer le phénomène d'accoutumance conduisant à ne pas réagir à une situation grave. Comportement de la grenouille[modifier | modifier le code] Cette thèse se fonde sur l'idée que si l'on plongeait subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'échapperait d'un bond. Alors que si on la plongeait dans l'eau froide et qu'on portait très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdirait ou s'habituerait à la température et finirait ébouillantée. Applications[modifier | modifier le code] Cette allégorie cherche à illustrer des phénomènes de prises d'habitudes se révélant dans des situations de crise — récurrentes ou sous forme de continuum. Origines et controverses[modifier | modifier le code] En 2002, le Dr. Notes et références[modifier | modifier le code]

Effet boomerang L'effet boomerang vu par Kajetan Obarski. L'effet boomerang désigne un mécanisme psychologique, politique ou économique, où une action aboutit à la conséquence inverse de celle recherchée. Psychologie[modifier | modifier le code] En psychologie sociale, on parle d'effet boomerang quand une tentative de persuasion a l'effet inverse de celui attendu et renforce les attitudes de la cible plutôt que de les modifier. Économie[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Nelly Haudegand, Pierre Lefébure, Dictionnaire des questions politiques, éditions de l'Atelier, 2000 (présentation en ligne [archive]), p. 222. Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Effet bandwagon Bibliographie[modifier | modifier le code] (en) C.

Rashōmon - Akira Kurosawa, Donald Richie Effet placebo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Placebo. Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique et/ou physiologique. Le médicament placebo ne contient que des composés chimiques neutres ou n’interférant a priori pas avec l'évolution de la maladie. Les placebos sont utilisés en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l'évaluation de traitements médicaux. Les placebos n'existent pas que pour les médicaments. L'effet placebo (du latin : « je plairai » [N 1]) est défini comme l'écart positif (bénéfique) constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l'administration d'un médicament et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie. Aspects historique[modifier | modifier le code] Caricature décrivant un traitement avec les « tracteurs de Perkins ».

Effet Barnum Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Barnum (expression attribuée au psychologue Paul Meehl en référence aux talents de manipulateur de l'homme de cirque Phineas Taylor Barnum), autrement appelé « effet Forer » ou « effet puits » par Henri Broch, effet de validation subjective ou effet de validation personnelle, désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même[1]. Application[modifier | modifier le code] L'effet Barnum peut s'appliquer notamment : Découverte[modifier | modifier le code] En 1948, le psychologue Bertram Forer soumit ses étudiants à un test de personnalité. « Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. Il demanda ensuite à chaque étudiant de noter la pertinence de l'évaluation de sa personnalité sur une échelle de 0 (médiocre) à 5 (excellent). La moyenne fut de 4,26. Postérité[modifier | modifier le code]

Degrees of Truthiness | Yale Law School - Visual Law Project We opened our reading group with a discussion of the film Rashomon by Akira Kurosawa. The film addressed themes of loss of humanity, faith, and gender relationships; we began with the basic question of why the characters in Rashomon told the stories and lies that they told, and why people tell stories and lies in general. We tried to describe the complex narrative structure of the film, which involves narrations of a conflict from three separate perspectives followed by a witness’s account of what actually happened and a larger philosophical framing of the story with respect to questions about the forces aligned against telling of objective truth. Rashomon, directed by Akira Kurosawa Rashomon raised a number of questions relevant to our own filmmaking experiences. When we don’t have a personal stake in a given issue in our film, how do we juxtapose the different claims made around this issue by the people in our films?

Épiphanie (sentiment) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'épiphanie (du grec ancien ἐπιφάνεια, epiphaneia, « manifestation, apparition soudaine ») est la compréhension soudaine de l'essence ou de la signification de quelque chose. Le terme peut être utilisé dans un sens philosophique ou littéral pour signifier qu'une personne a « trouvé la dernière pièce du puzzle et voit maintenant la chose dans son intégralité », ou a une nouvelle information ou expérience, souvent insignifiante en elle-même, qui illumine de façon fondamentale l'ensemble. Les épiphanies en tant que compréhensions soudaines ont rendu possible des percées dans le monde de la technologie et des sciences. Portail de la psychologie La théorie de la dissonance cognitive une théorie âgée d’un demi-siècle Selon la théorie de la dissonance cognitive, lorsque les circonstances amènent une personne à agir en désaccord avec ses croyances, cette personne éprouvera un état de tension inconfortable appelé dissonance, qui, par la suite, tendra à être réduit, par exemple par une modifi cation de ses croyances dans le sens de l’acte. Notre article se propose de présenter cette théorie dans ses grandes lignes. Dans les expériences sur la dissonance, on amène par exemple le sujet à donner des arguments en faveur de la peine de mort alors qu’il est contre (il réalise donc un acte dit « problématique »). La réalisation de cet acte l’amène à ressentir un état d’inconfort. Aussi étonnant que cela puisse paraître, lorsque nous sommes amenés à agir contrairement à nos convictions, nous avons ainsi tendance à justifier nos actions et à adapter nos opinions à nos comportements. Genèse de la théorie Léon Festinger. Un séisme en Inde. 1. Au coeur de la théorie L’engagement.

Castle on Kurosawa _Rashomon_ Directed by Akira Kurosawa Japan, 1951 In Akira Kurosawa's _Rashomon_, a bandit named Tajomaru apparently commits two crimes, a rape and a murder. Only the second crime comes under contention. In fact, all four accounts of the husband's death in the forest resolve themselves differently. _Rashomon_ creates doubt for both its characters and audience. At the film's start, the priest and the woodcutter look upset, unhinged. However, the commoner's indifference in the matter of the rape-murder doesn't prevent him from missing the point, just as the woodcutter misses the profounder meaning of what he has heard at the court. Yet the woodcutter, as we will eventually learn, may be more deeply worried that he had lied to the court and not really suffering from the shock of having witnessed the rape and murder. Besides the four major narratives, two minor testimonies by the priest and the constable support the general frame of events. In conclusion, he writes:

Le centième singe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les macaques japonais de l'expérimentation Le centième singe est une expression désignant, à l'origine, un phénomène supposé par lequel un apprentissage se serait répandu depuis un petit groupe de singes à toute la population des singes de la même espèce, une fois qu’un certain nombre d’entre eux aurait été atteint (masse critique ou transition de phase). Dans le courant New Age, l'expression se rapporte à une propagation paranormale d’une idée, d’un savoir ou d’une capacité au sein d'une population humaine (comme dans le concept de résonance morphique de Rupert Sheldrake) sans qu’il y ait de transmission visible et une fois qu’un nombre clé de personnes aurait acquis ce savoir ou cette capacité. Le phénomène est généralement considéré dans la communauté scientifique comme une légende urbaine. Origine de la théorie[modifier | modifier le code] L’expérimentation examinée[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code]

Effet Hawthorne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Hawthorne ou expérience Hawthorne, décrit la situation dans laquelle les résultats d'une expérience ne sont pas dus aux facteurs expérimentaux mais au fait que les sujets ont conscience de participer à une expérience dans laquelle ils sont testés, ce qui se traduit généralement par une plus grande motivation. Cet effet tire son nom des études de sociologie du travail menées par Elton Mayo, Fritz Roethlisberger et William Dickson dans l'usine Western Electric de Cicero, la Hawthorne Works, près de Chicago de 1924 à 1932. Cet effet psychologique est à rapprocher de l'effet Pygmalion, que l'on observe chez des élèves dont les résultats s'améliorent du simple fait que le professeur attend davantage d'eux. On peut aussi le rapprocher de l'effet placebo[1]. De 1928 à 1932, Mayo dirigea une expérience dans l’usine Hawthorne (29000 salariés), unité de production appartenant à la Western Electric Compagny. Les économistes John A.

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