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Lobbying pro-OGM : "Voyages, cadeaux et un peu plus..."

Lobbying pro-OGM : "Voyages, cadeaux et un peu plus..."
Jean-François Le Grand, aujourd’hui président du Conseil Général de la Manche, est un des hommes politiques qui a suivi le plus à fond la question des OGM. Alors sénateur UMP, il fut en 2007 président de l’atelier OGM au Grenelle de l’environnement, puis de la Haute Autorité provisoire sur les OGM. Pour avoir exprimé des doutes lors de la première lecture du projet de loi OGM en janvier 2008, il était mis brutalement en minorité dans son propre groupe politique et privé de la présidence du Haut Conseil des Biotechnologies. Il avait alors accusé publiquement ses détracteurs d’être les relais des lobbys pro-OGM. Jean-François Le Grand a récemment quitté l’UMP pour protester contre sa droitisation. Votre réaction après l’étude de Gilles-Eric Séralini… - Je connais bien Séralini et j’ai découvert les résultats de son travail dans la presse. Les conclusions de son travail corroborent-elles les doutes que vous aviez ? - A l’époque, je soulevais plusieurs objections. - On peut le dire ! Related:  Evaluations habituelles défaillantes

OGM - les pouvoirs publics savaient depuis plus de dix ans ! (vidéo 4’17) Autres articles En fait, un chercheur britannique nommé Arpad Pusztai avait déjà prouvé la nocivité des OGM il y a plus de dix ans ! Ce qui lui avait vallu d’énormes ennuis. Voici les preuves : Cela prouve aussi qu’en fait les pouvoirs publics savaient depuis longtemps. Note : Le 20 septembre 2012 à 4h du matin, heure française, l’article sur Arpad Pusztai du Wikipedia français ne parle pas de ses travaux sur les OGM. Par contre ils ont une ébauche d’article sur l’affaire Pusztai : Extrait : « En 1998, Árpád Pusztai, chercheur à l’institut de recherches Rowett, annonce publiquement, lors d’une interview à la télévision, que la consommation de ces pommes de terre OGM par des rats provoque une dépression de leur système immunitaire et un retard de croissance.

OGM : crise aiguë à Bruxelles Auditionnée par une poignée de parlementaires européens à Bruxelles en présence de Gilles-Eric Séralini, auteur de l'étude choc sur le maïs NK 603, la directrice de l’Efsa (Autorité de sécurité alimentaire européenne) Catherine Geslain-Lanéelle a certes confirmé que son agence procéderait bien à l’expertise de l’étude. Mais en gardant les mêmes experts qui avaient par le passé donné leur feu vert à ce même maïs NK 603. Gilles-Eric Séralini a réagi vivement : "Pas question que ceux qui ont autorisé le NK 603 réalisent la contre-expertise de nos données. Il y aurait un conflit d'intérêt avec leur autorité et leur carrière". D’autant, ajoute le Dr Joël Spiroux, co-auteur de l’étude, que les conflits d’intérêt étaient alors nombreux au sein de l’Efsa et à l’intérieur du "Panel OGM". Résumé : Gilles-Eric Séralini est d’accord pour une expertise de l’Efsa à condition que les experts soient renouvelés de telle manière que ceux-ci ne soient conduits à devoir se contredire. L'Anses en arbitre

OGM : "Inconscience ? Lâcheté ? Collusion criminelle ?" Professeur de biologie moléculaire et chercheur à l'Institut de Biologie fondamentale et appliquée de l'université de Caen, Gilles-Eric Séralini publie le 26 septembre "Tous cobayes!" (Flammarion), le résultat d'une étude menée dans le plus grand secret pendant deux ans sur deux cents rats nourris au maïs transgénique. Conclusion ? Il y avait une méfiance diffuse de l’opinion sur l’impact des OGM pour la santé humaine. - Oui, nous venons de réaliser l'étude la plus longue et la plus détaillée au monde sur la toxicité d'un maïs transgénique et sur celle du Roundup, l’herbicide le plus utilisé qui soit. Le grand scandale, celui dont je ne me remets pas, c’est que les agences sanitaires n’ont jamais exigé des industriels une étude de toxicité de longue durée. > A lire : l'intégralité de l'interview de Gilles-Eric Séralini et du dossier "Oui, les OGM sont des poisons !" Téléchargez le magazine : - sur PC / Mac - sur iPhone / iPad - sur Android

Soutien à Séralini de chercheurs internationaux Le site d’information "Independent Science News" a décidé de prendre part au débat sur les OGM. Le 2 octobre, il a publié une "lettre ouverte" de soutien au chercheur français Gilles-Eric Séralini, auteur d’une étude sur la toxicité du maïs OGM NK 603 sur les rats, qui a déclenché une vive polémique dans la communauté scientifique et les médias. Le texte, intitulé "Séralini et la science", rédigé par sept chercheurs internationaux, signé par une vingtaine d’autres et traduit en français, profite de l’affaire Séralini pour pointer les nombreux obstacles auxquels se heurtent les scientifiques qui souhaitent mener des études indépendantes, dès lors que d'importants intérêts économiques entrent en jeu. "L'étude de Séralini et l'attention médiatique qui en résulte font ressortir des difficultés fondamentales qui se posent à la science dans un monde de plus en plus dominé par l'influence des grandes sociétés". Parmi les "difficultés fondamentales" pointées :

OGM : qu'a fait l'État ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Kempf - kempf@lemonde.fr Shakespeare l'écrivait : "Les mauvaises nouvelles sont fatales à celui qui les apporte" (Antoine et Cléopâtre). Ainsi les critiques pleuvent-elles sur l'étude publiée par Gilles-Eric Séralini dans Food and Chemical Toxicology. Lire : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" Lire : Qu'est-ce que le maïs NK603, soupçonné de toxicité ? En vidéo : Étude choc sur les OGM : coup de pub ou scandale sanitaire ? Si la méthode et les moyens s'en révèlent à l'examen faibles, erronés, ou biaisés, ses conclusions - le potentiel cancérigène d'une alimentation transgénique - en seront démenties. Une question essentielle est de savoir pourquoi un chercheur de qualité, employé dans une structure publique, a été obligé de chercher des fonds auprès de fondations privées pour pouvoir mener en catimini une étude d'un intérêt général.

EFSA avis Communiqué de presse 4 octobre 2012 L'Autorité européenne de sécurité des aliments a conclu que l’article récent soulevant des préoccupations au sujet de la toxicité potentielle du maïs NK603 génétiquement modifié (GM) et d'un herbicide contenant du glyphosate était d'une qualité scientifique insuffisante pour être considéré valide pour l'évaluation des risques. L’examen initial réalisé par l’EFSA considère que la conception, le système de rapport des données et l'analyse de l'étude, tels que présentés dans le document, sont inadéquats. L'EFSA a invité les auteurs Séralini et al à partager certaines informations additionnelles essentielles afin de lui permettre d’acquérir la compréhension la plus complète possible de l'étude. Les lacunes constatées ne permettent actuellement pas à l'EFSA de considérer les conclusions des auteurs comme étant scientifiquement valables. Principales conclusions de l'examen initial Notes aux éditeurs:

Pour la transparence sur les données des dossiers d’évaluation… Un collectif de 130 ONG a exigé plus de transparence sur les données d’évaluation. Vous pouvez soutenir cette démarche en signant une pétition. Pour cela il vous suffit de cliquer sur le lien ci-après : << Accéder à la pétition >> Réunis les 22 et 23 septembre autour de Gilles-Éric Séralini et de Joël Spiroux, un certain nombre d’organisations dont la FSC, après avoir entendu les explications de ces chercheurs sur leur récente publication mettant en cause l’innocuité des OGM, ont décidé de remettre en cause les instances d’évaluation des OGM et des pesticides. Appel aux organisations de la société civile La publication de l’étude toxicologique à long terme par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini* conclut à la toxicité d’un maïs OGM tolérant au Roundup (NK603) et du Roundup lui-même, l’herbicide le plus utilisé au monde. Cette exigence de transparence concerne en priorité les données brutes des études ayant conduit à l’autorisation :

Les Académies se liguent contre Séralini Six Académies ont cru bon de se liguer contre le courageux Pr Séralini, exactement comme 100 Prix Nobel ont cru bon de se liguer contre le Pr Montagnier aux propos plus que dérangeants sur les vaccins... Les méthodes de dénigrement et d'ostracisme sont les mêmes, qu'il s'agisse d'OGM ou de vaccins... souvenons-nous du Pr Marc Tardieu, neuropédiatre, qui fut littéralement interdit de conférence de presse parce qu'il avait mis en évidence un très dérangeant risque significativement accru de sclérose en plaques dans les 3 ans qui suivent une vaccination anti-hépatite B (par Engerix B, vaccin transgénique) chez les enfants. - on attaque l'homme ou la revue, en tout cas l'aspect formel, pour FAIRE DIVERSION SUR LE FOND. On prétend que la méthodologie est mauvaise ou trop faible mais sans s'attarder sur la méthodologie anti-scientifique des études officielles qu'on doit prendre pour parole d'évangile. - on fait croire à un faux péril si on remet le dogme en question. 21/10/2012.

OGM / Monsanto : pourquoi il y a si peu d’études scientifiques sur le sujet Cet article est paru le 25/09/2012 sur le site Le Plus du Nouvel Observateur. Les OGM sont des productions de laboratoires. Certains demeurent au service des scientifiques, comme les animaux modifiés pour servir de modèles expérimentaux, d’autres s’intègrent à l’univers médical ou industriel, tels les micro-organismes qui fabriquent des médicaments ou des molécules nouvelles. Ces créatures sont maintenues captives dans un univers savant (animalerie de recherche, fermenteur), elles répondent globalement et sans dérive notoire au projet qui les a inventées et passent inaperçues du public tant elle s’intègrent docilement à la recherche ou à l’industrie. Les OGM dans la nature Au contraire, les OGM du 3e type, les plantes génétiquement modifiées (PGM), sont des créatures volages que leurs promoteurs s’efforcent de substituer brusquement aux plantes natives. Pourquoi n’y a-t-il pas plus de recherches ? Alors c’est quoi la recherche ? La négation de la complexité du vivant

4 agences européennes épinglées pour conflits d’intérêts Jeudi 11 octobre, un rapport d’audit de la Cour des comptes européenne montre de graves conflits d’intérêts au sein d’instances communautaires cruciales dans la protection de la santé et de la sécurité alimentaire. La Cour épingle sévèrement quatre agences européennes de régulation pour leur mauvaise gestion des conflits d’intérêts. Sans surprise, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est en tête du tableau, en particulier pour les liens étroits que certains de ses experts entretiennent avec l’International Life Science Institute (ILSI), le lobby des géants de l’agroalimentaire (Monsanto, Unilever, Syngenta, Bayer, Nestlé...). L’ILSI est au cœur de plusieurs scandales de conflits d’intérêts, dont le dernier en date remonte à mai 2012 quand Diana Banati, présidente de l’EFSA, fut contrainte de démissionner en raison de ses liens dévoilés avec le lobby. « Aucune agence ne gère les situations de conflit d’intérêts de manière appropriée. » Des lacunes aberrantes

OGM, Fukushima, Mediator : la liste des scandales sanitaires ne doit pas s’allonger Cet article est paru le 25/09/2012 sur le site Le Plus du Nouvel Observateur. La publication des travaux de Gilles-Eric Séralini et de ses collègues, la semaine dernière, a fait l’effet d’une bombe. Autant dans la communauté scientifique que dans l’espace politique, tant les implications sur la santé inquiètent. Mais ce qui n’a pas été soulevé, et qui est indirectement dénoncé à travers cette étude menée sur une durée bien supérieure à celles généralement constatées, ce sont les implications sur la façon dont sont conduites les expertises et les homologations. Et lorsque Gilles-Eric Séralini et le CRIIGEN publient en 2010 des contre-expertises remettant en cause l’innocuité sanitaire de trois maïs OGM de la firme Monsanto, ils font alors l’objet de nombreuses attaques de la part de scientifiques empêtrés dans des conflits d’intérêt avec l’industrie. Les différents scandales sanitaires Mais combien de lanceurs d’alertes isolés et méconnus sont occultés par ces quelques succès ?

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