background preloader

Compagnie de Jésus

Compagnie de Jésus
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Compagnie de Jésus (Societas Jesu, SJ ou s.j.) est un ordre religieux catholique strictement masculin dont les membres sont des clercs réguliers appelés « jésuites ». La Compagnie est fondée par Ignace de Loyola en 1537 et approuvée en 1540 par le pape Paul III. Au début du XXIe siècle, elle constitue numériquement, avec un peu plus de 19 000 membres en 2013, l'ordre religieux masculin pleinement intégré le plus important au sein de l'Église catholique, où elle n'est devancée que par l'ensemble divisé des branches franciscaines[1]. Son actuel supérieur général est Adolfo Nicolás. La mission des Jésuites, précisée dès le début de leur existence, porte sur l'évangélisation, la justice sociale et l'éducation. Caractéristiques[modifier | modifier le code] La devise de la Compagnie : « Ad majorem Dei gloriam » (« Pour une plus grande gloire de Dieu »), rend compte de la diversité des tâches auxquelles s'adonnent les jésuites. Related:  III. Les réformes religieuses

27 septembre 1540 - Fondation de la Compagnie de Jésus Le 27 septembre 1540, le pape Paul III signe la bulle qui porte fondation de la Compagnie de Jésus. Cet ordre, consacré à l'évangélisation et à l'éducation, est issu de la rencontre en 1529, à l'Université de Paris, d'un étudiant savoyard, Pierre Favre, d'un jeune noble navarrais, François de Jassu y Xavier (François-Xavier), et d'un vieux routier basque de 37 ans, boiteux de surcroît, Íñigo de Loyola (Ignace de Loyola). Ils partagent la même chambre au Collège de Navarre. Avec quelques autres étudiants désireux comme eux de vouer leur vie au Christ, ils entraînent leur corps et leur esprit par quelques exercices spirituels mis au point par Ignace de Loyola. Ysaline Homant Une obéissance aveugle au pape Le 15 août 1534, les jeunes gens assistent à la chapelle de Montmartre à une messe de leur ami Pierre Favre, récemment ordonné prêtre. Mais à Venise, empêchés de se rendre à Jérusalem, ils tournent leurs pas vers Rome et proposent leurs services au pape. Fatales jalousies

Jacques-Bénigne Bossuet Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé l'« Aigle de Meaux », né le 27 septembre 1627 à Dijon et décédé le 12 avril 1704 à Paris, est un homme d'Église, évêque, prédicateur et écrivain français. Le cardinal Grente voit en lui « le plus grand [orateur] peut-être que le monde ait connu[1] ». Biographie[modifier | modifier le code] Famille et études[modifier | modifier le code] Acte de baptême de Bossuet. Jacques-Bénigne Bossuet est le fils de Bénigne Bossuet (1592-1667), avocat puis substitut du procureur général du Parlement de Bourgogne, nommé en 1638 conseiller au Parlement de Metz[2]. Jacques-Bénigne Bossuet fait ses études secondaires au collège des jésuites de Dijon, qui lui donnent une éducation classique et un goût pour les langues anciennes (apprentissage du grec et du latin). À 15 ans, il vient à Paris pour y poursuivre ses études au collège de Navarre, où il a pour maître Nicolas Cornet. Entrée dans les ordres[modifier | modifier le code] Évêque de Condom[modifier | modifier le code]

Activité 5 Code noir Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce statut est appliqué aux Antilles en 1687, puis étendu à la Guyane en 1704, à La Réunion en 1723 et en Louisiane en 1724[1]. Il donne aux esclaves et aux familles d'esclaves des îles d'Amérique un statut civil d'exception par rapport au droit commun coutumier de la France de cette époque, et donne aux maîtres un pouvoir disciplinaire et de police proche de celui alors en vigueur pour les soldats, avec des châtiments corporels[2]. Il exige des maîtres qu'ils fassent baptiser et instruire dans la religion catholique, apostolique et romaine[3] tous leurs esclaves, leur interdit de les maltraiter et réprime les naissances hors mariage d'une femme esclave et d'un homme libre. Le Code noir ne concerne ni la Nouvelle-France, ni le Canada français où l'esclavage y était moins développé et concernait principalement les amérindiens. Le , la Convention décrète l'abolition de l'esclavage, mais sans prendre de mesures pour l'appliquer.

Activité 4 Commerce triangulaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma classique du commerce triangulaire entre l'Afrique, les Amériques et l'Europe. Plan de "stockage" (≈"stowage") type d'un navire négrier anglais Le commerce triangulaire, aussi appelé traite atlantique ou traite occidentale, est une traite négrière menée au moyen d'échanges entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques, pour assurer la distribution d'esclaves noirs aux colonies du Nouveau Monde (continent américain), pour approvisionner l'Europe en produits de ces colonies et pour fournir à l'Afrique des produits européens et américains. Les flèches sur la carte représentant le « commerce triangulaire » conduisent également à ne considérer l'Afrique et l'Amérique qu'au travers d'escales, plus ou moins secondaires dans l'organisation et la logique du trafic. On mésestime ainsi lourdement l'importance du continent noir, où les captifs étaient « produits », transportés, parqués et estimés par des négriers noirs. Les armateurs[Petre 2]

Activité 6 Affaire des Poisons Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'affaire des Poisons est une série de scandales impliquant des empoisonnements survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, qui secouèrent Paris et la Cour. Plusieurs personnalités éminentes de l’aristocratie furent impliquées, et ces affaires installèrent un climat hystérique de « chasse aux sorcières » et aux empoisonneuses. Au début de l’affaire, une cassette avec neuf lettres et des poisons[modifier | modifier le code] En 1672, à la mort naturelle d’un officier de cavalerie et aventurier perclus de dettes, Godin de Sainte-Croix, on découvrit lors de l'inventaire après décès dans ses papiers, dans un coffret, neuf lettres de sa maîtresse, la marquise de Brinvilliers ainsi qu’une reconnaissance de dette de la marquise, d’un montant de 30 000 livres et diverses fioles qui, après avoir été analysées par un apothicaire, révèlent avoir contenu divers poisons laissant peu de traces dans l'organisme. La Voisin, estampe du XVIIe.

Activité 1

Related: