De quoi l'agriculture est-elle le nom ?
Le point sur le "i" du mot agricole, ou, de quoi l'agriculture est-elle le nom ? Certainement pas d'écologie, même si les plus roublards des paysans, de leurs collectifs marchands et autres réseaux lobbyistes s'ingénient à nous le faire accroire par d'incessantes et tautologiques opérations séduction. De quoi les agriculteurs sont-ils le nom ? Assurément de tout pour leur rendement économique, mais certainement pas de respect pour la Nature et le consommateur. Ces gens, cultivateurs, éleveurs, notoirement connus pour leur brutalité envers les animaux qu’ils exploitent sans vergogne et envoient froidement à l’abattoir, ont de toute évidence toujours été en relations consanguines avec les abominables filières bouchères, semencières, pétrochimiques et agrochimiques. C’est cyniquement qu’ils nous balancent de la viande aux antibiotiques, des fruits et légumes pesticidés. Il n’y a pas un paysan sur cent qui respecte la nature et son travail. Alors, bon appétit ou bonne chance ?
Le « Bio » et ses limites
Qu’est-ce que l’alimentation biologique ? L’agriculture biologique est un système de production agricole qui respecte l’environnement dans un sens général et se base sur trois principes fondamentaux : • Cette méthode de culture respecte la santé des consommateurs en leur offrant des aliments sains et contrôlés. • Elle respecte la nature par un choix des variétés adaptées au climat local, par la rotation des cultures (terres en jachère) et interdit l’utilisation de produits chimiques de synthèse. • Elle respecte également les animaux en leur offrant une nourriture dite « bio », privilégie les races du terroir et interdit l’utilisation de certains médicaments (antibiotiques pour les cochons par exemple). Plus qu’une tendance, le bio est une sorte de prise de conscience des dangers qu’apporte l’agriculture industrielle pour l’homme et la nature. Les labels bio Certains organismes et labels ont vu le jour pour certifier qu’un produit est bien issu de l’agriculture biologique. Le mot de la fin
Prestations - Agriculture biologique | Qualité France
Organisme indépendant de certification et de contrôle en Agriculture Biologique, Bureau Veritas Certification France apporte une garantie aux consommateurs sur la conformité de ces produits. Grâce à son équipe d'ingénieurs et de techniciens spécifiquement formés, Bureau Veritas Certification France intervient sur toute la filière Agrobiologique, depuis la production à l'échelle de l'exploitation agricole jusqu'à l'obtention du produit fini, au niveau de l'industrie agro-alimentaire et de la distribution du produit. Bureau Veritas Certification France peut contrôler tous les opérateurs qui exercent une activité à un stade quelconque de la production, de la préparation, de l'importation ou de la distribution des produits biologiques ci-dessous : Les spécifications à respecter, par type de produits, reposent sur le règlement CEE et le cahier des charges français approuvé par arrêté ministériel. Découvrez le nouveau numéro du votre bulletin d'information INFO-BIO février 2014 en cliquant ici.
Vegetalisme et environement par les nombres.
Les infographies semblent très à la mode en ce moment, en voici une qui nous concerne particulièrement et que nous nous sommes empressés de traduire. Elle a été réalisée par culinaryschools. On y compare l'impact que peuvent avoir un régime carnivore et un régime végétalien sur notre environnement. Des chiffres très intéressants, effrayants ? Plutôt qu'un long discours à l'heure du zapping, je vous laisse découvrir Végétalisme et environnement en chiffres. Pour plus d'infos:
Pour ou contre ? Le bio en 5 arguments...
1. L’agriculture biologique respecte-t-elle l’environnement ? Pour : Oui, indiscutablement, il n’y a pas de pesticide ni d’herbicide chimiques, pas de fertilisant de synthèse ni de semences génétiquement modifiées. Elle préserve la vie du sol, protège les eaux souterraines et minimise les gaz à effet de serre. Contre : Produire bio est une « obligation de moyens », non de résultat. 2. Pour : La filière bio est de plus en plus sûre. Contre : Les traitements naturels ont aussi leurs défauts. 3. Pour : Seule certitude : dans l’agriculture conventionnelle, les arrosages incessants gorgent d’eau les fruits et légumes et les font grossir. Contre : Côté goût et bénéfices nutritionnels, les études se multiplient – sur les vitamines des oranges, les acides gras du lait, les antioxydants des poires – mais se contredisent. 4. Pour : L’agriculteur bio doit compenser ses années de conversion, l’attente d’un rendement satisfaisant et sa certification. 5.
□ Les plantes adventices au service de l'agriculture
Deux récentes études issues du projet Disco-Weed démontrent le rôle clé des plantes adventices dans le fonctionnement des écosystèmes agricoles. Elles identifient aussi les mesures à mettre en oeuvre pour favoriser leur présence dans les parcelles sans porter préjudice à la production agricole. Le projet (Un projet est un engagement irréversible de résultat incertain, non reproductible a priori à l’identique, nécessitant le concours et l’intégration d’une grande diversité de contribution, et...) de recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques. Par extension...) Disco-Weed a été financé par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (La biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants. Les plantes adventices au service de l'agriculture: pourquoi sont-elles essentielles et comment les protéger ? Références: Cet article vous a plus ?
Le droit de planter et cultiver librement bientôt interdit ? - Agriculture
Les industries et multinationales semencières veulent rendre les paysans captifs… grâce à la loi. Les députés doivent examiner le 28 novembre un texte instaurant une « contribution volontaire obligatoire » : une véritable dîme sur les semences. Ressemer librement sa propre récolte ou échanger des variétés de plantes deviendra illégal. Photo : source Demain, graines et semences ne seront peut-être plus libres. Qui sont ces propriétaires de semences à qui la « contribution volontaire » sera reversée ? Rendre les paysans captifs « Le fait que l’obtenteur soit rétribué pour son travail de recherche ne nous pose pas de problème, explique Jean-Pierre Lebrun, un maraîcher biologique à la retraite. Yves Manguy, agriculteur à la retraite, connaît bien les semences de ferme, ces graines récoltées à partir de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, mais multipliées par l’agriculteur lui-même par souci d’économie et d’indépendance. Pourquoi cette redevance ? Sophie Chapelle
Le bio n'est pas meilleur pour la santé
Une étude américaine n'a pas décelé d'avantages nutritionnels ou sanitaires significatifs. Faut-il encore manger bio? La question mérite, une nouvelle fois, d'être posée après la publication cette semaine dans la revue Annals of Internal Medicine, d'une étude dont les conclusions montrent clairement que les aliments issus de l'agriculture biologique ne sont pas meilleurs pour la santé que ceux produits par l'agriculture conventionnelle ou «chimique». Alors que le consommateur les paie en moyenne, et au bas mot, 25 % plus cher! Cette fois, le coup est parti des États-Unis. L'exception du phosphore À leur grand étonnement, les chercheurs ont constaté qu'il n'y avait pas de différence significative entre les deux catégories de produits. Contrairement à ce qu'affirment les promoteurs ou les adeptes de l'agriculture biologique, le contenu en vitamines, en minéraux, en protéines ou en lipides est à peu près le même dans les aliments bio et non bio. Pas significativement plus pollués