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Des séries pour comprendre le monde

Voici les articles que nous avons consacré à des séries plus ou moins connues qui offrent un regard intéressant sur le monde tel qu'il va... ou pas : A lire et écouter sur la toile : Related:  Séries

« Homeland est raciste » : la série piégée par ses décorateurs « Homeland n’est pas une série. » « Homeland est une blague, et elle ne nous fait pas rire. » « Homeland est raciste. » Par ces messages, trois artistes arabophones ont fait savoir tout le mal qu’ils pensaient de « Homeland », la série américaine censée illustrer l’activité de la CIA, notamment au Moyen-Orient. Des critiques qui ne sont pas écrites n’importe où : vous pourrez peut-être les apercevoir dans le deuxième épisode de la dernière saison de la série américaine « Homeland ». Pour peu, évidemment, que vous lisiez l’arabe. Ce qui ne semble pas être le cas de l’équipe de tournage de « Homeland ». Rendre le décor crédible Sur le site de l’une des artistes qui ont contribué à l’opération, Heba Amin, les trois protagonistes expliquent avoir été sollicités par la production de la série pour taguer les murs de ce qui était censé devenir un camp de réfugiés syriens. Ils y ont vu une chance d’exprimer ce qu’ils pensaient vraiment du show télé : Des tags pro-Assad

Sérierama #12 : La “question raciale” dans les séries américaines - Sérierama, le blog séries TV de Pierre Langlais Invités cette semaine du podcast 100 % séries de “Télérama”, Sébastien Lefait, co-auteur de “La Question raciale dans les séries américaines”, essai publié aux Presses de Sciences-Po. Ensemble, nous discutons du traitement que font les séries américaines des minorités ethniques, des problèmes raciaux, à travers des œuvres comme The Wire, Oz, Homeland ou Les Soprano, mais aussi à la lumière des récents événements de Ferguson et New York et de séries plus récentes comme Black-ish. Aussi au menu, la chronique de Julia Vergely sur Grey's Anatomy, la B.O de Homeland, et mes réponses à vos questions.

Le classement des séries d'après les scénaristes américains SÉRIES TV - La célèbre Writer Guild of America - l'association des scénaristes américains - vient de dévoiler son classement des 101 meilleures séries de tous les temps. Les principaux critères pris en compte sont l'écriture et les intrigues de la série. La forte personnalité des héros et anti-héros a aussi beaucoup compté dans le choix du jury. Sans surprise, les Soprano sont sur le podium. Le jury a considéré que la série avait largement contribué à la reconnaissance du storytelling à la télévision. Pas étonnant: dans ce classement, sept séries datent en effet des années 1950, et douze étaient diffusées en noir et blanc. " C'est une période où coïncident une programmation plus audacieuse à la fois sur la télévision câblée et la télévision gratuite, laissant aux scénaristes une plus grande latitude pour explorer la complexité des mondes qu'ils ont créés " Le reste du classement prête toutefois à discussion. Certaines séries ont été très peu plébiscitées, malgré leur popularité.

Le Monde Des Séries | Le Blog de Pierre Sérisier La ville des séries télé ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ Loin de s’apparenter à ce « chewing-gum mental » que dénonçait l’architecte Frank Lloyd Wright, reléguant le spectateur à la passivité et à l’impuissance, les séries apparaissent aujourd’hui comme un formidable moyen d’explorer la ville et l’urbanité états-uniennes que ne proposent pas d’autres médias, notamment en raison de leur traitement spécifique de l’espace et du temps. En nous confrontant régulièrement aux mêmes lieux, les séries posent un cadre d’analyse à partir duquel il est possible d’observer, de façon quasi sociologique, les faits et gestes des divers protagonistes. C’est le cas de The Wire où le long déclin de Baltimore constitue le véritable sujet de la série. Les séries constituent ainsi de véritables terrains d’observation des villes nord-américaines et, peut-être au-delà, des miroirs tantôt déformants, tantôt grossissants où se reflète une condition urbaine, dans laquelle nous nous reconnaissons confusément. Au sommaire de ce dossier :

Soixante ans d'histoire des séries télévisées américaines Qu’est-ce qu’une série télévisée américaine ? 1En anglais, le mot series désigne une suite d’émissions, sans distinction de genre : ce peut être une série documentaire, une série de téléréalité, ou une série d’émissions d’information. Pour les émissions de téléréalité, le terme générique de unscripted series (séries sans scénario) définit d’ailleurs bien mieux ce genre très divers que la mention trompeuse de la notion de « reality shows. » Quand il s’agit de fictions, on désigne par dramales séries dramatiques, par comedyles séries humoristiques, par soap opera les feuilletons quotidiens, par miniséries les séries à nombre d’épisode fixé d’emblée, et par TV movie le téléfilm. 2Une série télévisée peut être définie de façon générique comme une œuvre de fiction à épisodes, créée pour la télévision, diffusée sur un rythme quotidien ou hebdomadaire sur une période indéfinie, dont les personnages, la thématique ou la forme narrative sont des éléments constants. Les grands genres 2 Cf.

Les séries TV, miroirs obscurs de la géographie urbaine ? Café géo « Les séries TV, miroirs obscurs de la géographie urbaine ? », avec Pauline Guinard (ENS Ulm), David Buxton (Université Paris 10), Anne-Marie Paquet-Deyris (Université Paris 10, Crea), Amélie Flamand (ENSA Clermont-Ferrand, CRH-UMR Lavue) et Bertrand Pleven (IUFM Paris 4 – Paris 1), le mardi 28 mai 2013, à 19h30 au Café de Flore. « Les séries constituent ainsi de véritables terrains d’observations des villes nord-américaines et peut-être au-delà, des miroirs tantôt déformants, tantôt grossissants où se reflète une condition urbaine, dans laquelle nous nous reconnaissons confusément. Pour lancer ce café géo, Bertrand Pleven emprunte quelques lignes de l’ouvrageLes miroirs obscurs. « Les fictions constituent un miroir de la société américaine et de ce qui la fait bouger, intimement, intérieurement – tout particulièrement depuis le 11 septembre 2001. – de l’autre la verticalité de la tour de l’Ewing Oil Company. 1/ Contenus et formes de représentations spécifiques : Des articles :

"The Wire", la série qui peut sauver l'Amérique Fresque ambitieuse, brûlot politique, "The Wire" explore avec acuité une ville américaine dévastée par la drogue et la magouille. Son créateur, David Simon, veut changer la télévision... et le monde ? « The Wire est-elle vraiment la série préférée de Barack Obama ? » Ultime question. Plusieurs centaines de spectateurs massés dans la grande salle surchauffée du British Film Institute, la cinémathèque de Londres, attendent la réponse avec un brin d'excitation. « Oui, et il a ajouté que son personnage préféré était Omar ! « J'ai toujours regardé The Wire comme une aberration, un feuilleton qui n'aurait jamais dû voir le jour. »David Simon Dans le décor hallucinant des cités dévastées de Baltimore, inspiré du paysage glaçant des huit tours de Lexington Terrace et de George Murphy Homes où la police ne s'aventure guère depuis les années 80, The Wire s'est déployé de saison en saison, avec une ampleur romanesque à la hauteur de ses ambitions.

La vraie vie des vrais jazzmen de “Treme” (1/2) Il s'appellent John Boutté, Steve Earl, Allen Toussaint… de grands jazzmen qui donnent à la série de David Simon une crédibilité extraordinaire. Portraits, en deux étapes. David Simon qui a conçu et écrit la fameuse série politico-sociale Sur écoute (The Wire), la préférée de Barack Obama, lui avait donné cette particularité : n’avoir aucune musique, hormis celle du générique et celle que les cinéphiles pointus appellent « diégétique », c’est-à-dire nécessitée par l’histoire elle-même, le scénario, la mise en scène. Par exemple, une voiture qui passe, avec le son de rap à grosses basses qui s’en échappe. Mais jamais de musique d’atmosphère, soulignant les sentiments, les moments dramatiques, bref ce qu’on appelle ordinairement la musique de film et qui, le plus souvent, fonctionne comme une métaphore sonore des situations, composée exprès et participant de plein droit à la création de l’œuvre. John Boutté C’est lui qu’on entend chanter le theme song de la série, la chanson du générique.

Huit ans après l'élection d'Obama : Amérique, la nouvelle ségrégation Huit ans après l'élection d'un président noir, la violence raciale et l'injustice sociale minent le pays comme jamais. Exemple dans un quartier en colère de Baltimore, cadre emblématique de la série “The Wire”. Jaune citron dans les étages, rouge sang au rez-de-chaussée, l'immeuble repeint de frais jette un éclat absurde sur le quartier désolé. Le décor est celui de The Wire (Sur écoute), Ed Burns nous y conduit sous un ciel d'encre, pli de malice aimable au coin des yeux et faux airs de Clint East­wood. Ed Burns a choisi cette intersection parce qu'elle était la plus meurtrière de la ville, des fusillades en permanence, un marché de la drogue à ciel ouvert, une impasse derrière l'épicerie où l'on sortait les seringues et les pipes à crack. Pour la première fois, depuis qu'il a commencé ses recherches, le nombre des meurtres à Baltimore a dépassé le pic des années 1990. 2015 est une année terrible. “Black lives matter” Ce pays est sous tension. Colère noire

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