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La lecture change, nos cerveaux aussi

La lecture change, nos cerveaux aussi
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Mutations numériques et cognitives: la révolution de l’écrit Par technologie cognitive, il faut entendre les technologies qui manipulent les signes, les stockent et les diffusent: ainsi le langage, l’écriture, l’imprimerie, la rotative, le télégraphe, le téléphone (fixe ou mobile), la radio, le cinéma, la télévision, le web sont des technologies cognitives. Cette liste n’est pas exhaustive même si les ruptures technologiques dans ce domaine sont rares. Revenir sur ces ruptures, mais aussi sur les débats et les critiques qu’elles ont occasionnés, peut nous permettre de mieux comprendre ce qui se joue aujourd’hui avec la révolution de l’Internet. La première et peut-être la plus importante de ces ruptures fut la révolution de l’écriture. Comment les choses se passent-elles dans le champ politique? La transformation des pratiques politiques La tablette du traité de paix égypto-hittite, conservée au musée archéologique d’Istanbul, est considérée comme le premier traité de paix parvenu jusqu’à nous, on situe sa date autour de 1245 avant Jésus-Christ.

Livres numériques : quel impact sur notre lecture ? L’amélioration de l’autonomie, de la rapidité et de la lisibilité en plein soleil des livres numériques les rend plus facilement utilisables. Leur capacité de stockage les rend compétitifs, et leurs fonctionnalités en termes de navigation, d’affichage, de renvois et d’annotations dépassent celles des livres papiers. Nous avons nos habitudes avec les livres papiers. Nous nous concentrons et lisons linéairement. Mais ce ne sont que des habitudes, et nous sommes en train de les perdre en passant notre temps devant des écrans. L’utilisation d’ordinateurs a tendance à favoriser le glandouillage et la dispersion. Les contraires s'attirent ? Deux manières opposées de voir l’expansion des pratiques de dispersion amnésique sont possibles. Mais ce débat sur les bienfaits ou non de la lecture numérique est en un sens stérile. Avec l’arrivée du numérique, contrairement au papier, le format de publication des histoires devient plutôt un accident culturel qu’une nécessité technologique.

Améliorer la lecture sur tableau numérique et ordinateur. par Léa Pasqualotti * Nombreuses sont les études qui se sont penchées sur les différentes dimensions de la lecture électronique que sont la visibilité, la lisibilité et la compréhension. Cependant, pour un même support de lecture, ces aspects ont été étudiés séparément, indépendamment les uns des autres. Or, ils sont très liés puisque la visibilité - qui est notre capacité à voir, à distinguer des formes - influence la lisibilité - qui est notre aptitude à discriminer, à identifier des lettres/caractères. Et, de cette lisibilité dépend notre faculté à comprendre un texte. Autrement dit, si nous ne pouvons pas voir, nous ne pouvons pas lire et donc, nous ne pouvons pas comprendre ce qui est écrit. Dans le domaine des TICE, ces trois dimensions sont d’autant plus importantes qu’elles influencent l’apprentissage des élèves. Cadre de l’étude La visibilité Résultats : Les élèves de CP détectent plus facilement le signal lumineux sur ordinateur et ceux de 6e sur TNI (cf. Figure 1. La lisibilité

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Ce qui stimule le plus notre cerveau, selon l’imagerie médicale, c’est d’abord jouer une pièce au piano puis lire un poème très difficile, explique Maryanne Wolf. Notre avenir cognitif en sursis ?

Livre numérique Livre numérique Tour à tour désigné sous le nom de livrel, liseuse, ebook et reader chez nos voisins anglophones, désignant au départ le contenu puis par glissement métonymique le contenant lui-même permettant la lecture, le livre électronique - plus communément appelé « livre numérique » depuis 2012 (cf Journal Officiel ) - demeure toujours un territoire équivoque en pleine mutation à l'heure où l'imprimé accélère son virage numérique.Sa forme éditoriale pourrait être qualifiée de mutante tant elle témoigne de cette phase de transition. En 2013, le marché de l’édition numérique se partage entre trois modèles éditoriaux : le livre homothétique (copie conforme du livre imprimé) ; le livre numérique natif publié par des éditeurs dits pure-players ; le livre augmenté ou enrichi qui prend la forme d’une application multimédia interactive, généralement développée par des éditeurs jeunesse ou innovants. Textes de référence SERRES, Michel. DARNTON, Robert. BON, François. DOUEIHI, Milad. BNF.

Comment le numérique modifie-t-il nos compétences de lecture C’est un fait : nous vivons dans une société où nous sommes bombardés d’informations. Hyperconnectés, nous avons accès de manière quasi instantanée à des connaissances et des millions de contenus. Inévitablement, notre rapport à la lecture s’en voit modifier. Alors de quelle manière le numérique affecte-t-il nos compétences ? C’est vrai que la transposition d’un livre à la sphère numérique n’est pas seulement un transfert d’encre vers les pixels. En effet, notre lecture, aujourd’hui effectuée à travers des dispositifs et écrans, peut maintenant se définir comme une continuité irrégulière et non plus comme une période claire entre deux moments précis. Le numérique n’est donc pas prêt de tuer la lecture, les chiffres tendent plutôt à indiquer le contraire. La popularité des genres littéraires est également touchée par cette mutation de nos habitudes lectrices : la nouvelle, les romans brefs, le feuilleton connaissent de nouveaux succès à l’ère du numérique.

Quand le numérique devient un fait cognitif culturel… Le rassemblement, largement médiatisé, organisé par Microsoft autour du numérique le 5 avril, dans la suite du rapport Fourgous et plus généralement d’un ensemble d’ouvrages et d’écrits, met en évidence l’émergence de l’impact culturel et plus précisément cognitif du numérique. Télérama s’y colle aussi avec son forum des 6 et 7 avril sur le thème « enfants et culture » donnant une large part au questionnement numérique. Ce n’est pas nouveau diront les spécialistes qui analysent le domaine depuis longtemps. Ce qui est nouveau c’est que jusqu’à présent la « culture à l’ère du numérique » ne faisait pas basculer le discours pas de manière radicale vers un questionnement de l’apprendre dans nos sociétés. Plus globalement les discours se cantonnaient jusqu’à présent pour la plupart à des analyses des dangers et freinaient toute idée de changement culturel lié au numérique. Comme si soudain il y avait du nouveau et qu’il fallait s’y intéresser. On le voit l’enjeu est de taille.

Savoirs CDI: Projet Défi Babelio : littérature jeunesse & outils numériques Danielles Gérentes est professeur documentaliste au collège Louis Pasteur de La Chapelle Saint Mesmin (Loiret). Au travers de son témoignage, elle nous rend compte des pratiques d'écriture numérique que des élèves de 6ème et de 3ème peuvent expérimenter en participant au Défi Babélio. Petit historique rapide Le Défi-Babelio est né en 2012, sur une idée de Magalie Bossuyt, professeure-documentaliste en lycée (Carcassonne), qui a imaginé le projet après avoir expérimenté avec une classe l'usage du réseau social littéraire Babelio. En cette rentrée 2015, le défi-Babelio junior est créé pour le niveau CM2-6e (pouvant s'élargir aux CM1 et 5e), piloté par Marion Utéza (Besançon) et moi-même. Depuis la première édition du défi en 2012-2013 pour laquelle 6 établissements étaient impliqués, le nombre de participants n'a cessé d'augmenter, pour atteindre cette année plus de 110 écoles, collèges et lycées inscrits sur les 2 défis. Principes du défi Babelio Objectifs du défi Babelio

LA MUTATION DES HABITUDES DE LECTURE Lisez maintenant...! - Le blog de Jean-Philippe Accart, biblioblogueur En ces temps incertains, d'enfermement, tout d'un coup une faim de musique, de spectacle, de film s'empare de tout un chacun. Et on peut vraiment l'assouvir sans trop de peine, vu les multiples diffusions télévisuelles ou sur les réseaux sociaux : beaucoup d'artistes y vont de leur chanson en live, voire d'un mini-spectacle en ligne, d'un concert improvisé... Mais quid de la lecture ? Jean-Philippe Accart Illustration extraite du site Librinova Autre billet sur ce blog avec : Le livre en streaming Pour une écologie de l'attention (2014) , Yves Citton, Sciences humaines Économie de l’attention, incapacité de se concentrer, armes de distraction massive, googlisation des esprits : d’innombrables publications dénoncent le déferlement d’images et d’informations qui, de la télévision à Internet en passant par les jeux vidéo, condamnerait notre jeunesse à un déficit attentionnel pathologique. Cet essai propose une vision d’ensemble de ces questions qui prend à contre-pied les lamentations courantes. Oui, la sur-sollicitation de notre attention est un problème à mettre au cœur de nos analyses économiques, de nos réformes pédagogiques, de nos réflexions éthiques et de nos luttes politiques. Mais, non, l’avènement du numérique ne nous condamne pas à une dissipation abrutissante. Comment rediriger notre attention ? Yves Citton est professeur de littérature à l’Université de Grenoble et co-directeur de la revue Multitudes.

A l'ouverture de cette page, on constate :
1/ Que nous sommes sur un site familier : usage des bandeaux
2/ Que nous sommes sur la section 2 d'un ensemble de pages plus conséquent : allons-nous chercher à maîtriser l'ensemble du discours et tenter de tout lire?
3/ La multiplicité des espaces et invitations :
colonne de gauche : un sommaire interactif
Colonne de droite ; une liste thématique
Ligne de bas d'écran : des menus et rubriques
susceptibles de nous réorienter sur d'autres sujets (risques élevés de déconcentration)
4/ Un "bruit" très faible : un fond d'écran visible uniquement sur les côtés, une boîte à outils en haut à droite, qui peut nous faire basculer sur des considérations plus techniques, mais aucune publicité (!)
5/ Mais la nécessité d'utiliser l'ascenseur pour tout lire...
6/ Les liens hypertextes sont absents du corps du texte (ce qui pousse à une lecture assez linéaire) by orobene Apr 5

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