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Anātman

Anātman
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Anattā est souvent exposé selon la formule « Chaque chose est sans soi. ». C'est l'une des trois caractéristiques. Tandis que les deux premières caractéristiques, dukkha (ou l'insatisfaction en pāli, duḥkha en sanskrit) et anicca (ou l'impermanence en pāli, anitya en sanskrit) ne s'appliquent qu'aux phénomènes conditionnés, anatta s'applique à toutes choses, y compris en dehors du saṃsāra : le nirvāṇa (l'« Extinction » du cycle des réincarnations) est également vide d'essence. À noter que l'école Pudgalavāda (personnaliste), aujourd'hui éteinte, fut la seule à admettre l'existence d'un soi. La conséquence sotériologique de l'absence de soi est qu'il n'y a rien à sauver, le « soi » n'étant ni créé ni détruit, mais le simple résultat de conditions ; le pratiquant doit se diriger, par le détachement et le développement de l'esprit (bhāvanā), vers la cessation (nirodha) du « soi empirique » (le nāmarūpa), ce qui est le nirvāṇa.

http://fr.wikipedia.org/wiki/An%C4%81tman

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Quatre nobles vérités Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La première noble vérité : Dukkha[modifier | modifier le code] La première noble vérité est que l'existence conditionnée, l'existence que nous connaissons, est imbue de souffrances : la naissance est une souffrance, la vieillesse est une souffrance, la maladie est une souffrance, la mort est une souffrance, être uni à ce que l'on n'aime pas est une souffrance, être séparé de ce que l'on aime est une souffrance - et, finalement, les cinq agrégats (skandhas) d'attachement (à savoir la forme, la sensation, la perception, la volonté et la conscience) sont aussi des souffrances. Ce terme de souffrance est aussi traduit par l'insatisfaction, puisque ce qu'il désigne est bien au-delà de la douleur physique.

Âtman Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vedānta[modifier | modifier le code] En tant que conscience absolue ou conscience pure, l'ātman est aussi le Brahman dans le Vedānta et particulièrement l'Advaita Vedānta. La nature de l'ātman est identique à celle du Brahman à savoir : être absolu et éternel, conscience absolue, pur Je Suis Cela (Cela signifiant l'Âme universelle, le Brahman, qui est le pouvoir qui envahit tout, toute chose et toute créature) et félicité absolue[5]. Nirvana : l'état libéré Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation…), consultez la page d’aide Unicode.

Vipassanā bhāvanā Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vipassanā bhāvanā ("vision supérieure" ou "vue pénétrante") est le nom d'une méthode de méditation dont le principe est de « prêter attention à la réalité ». Origine[modifier | modifier le code] La pratique[modifier | modifier le code] C'est une des pratiques de méditation les plus étudiées avec la Méditation transcendantale[1].

Les Deux Vérités Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Deux Vérités ou Les Deux Réalités, l'une relative et l'autre ultime, est une notion fondamentale du bouddhisme. Dans le bouddhisme la réalité est interprétée sous deux perspectives appelées Les Deux Vérités ou Les Deux Réalités. Saṃsāra : cycle des existences conditionnées Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Peinture tibétaine traditionnelle ou tanka montrant la roue de vie et les rayons de la saṃsāra Le saṃsāra (संसार terme sanskrit signifiant « ensemble de ce qui circule », d'où « transmigration » ; en tibétain khor ba, ou Khorwa འཁོར་བ། ) signifie « transition » mais aussi « transmigration », « courant des renaissances successives »[1]. Dans le bouddhisme, il s'agit du cycle des existences conditionnées, c'est-à-dire les états de l'existence sous l'emprise de la souffrance, de l'attachement et de l'ignorance.

Tarot divinatoire - Wikipedia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Papesse, arcane majeur du Tarot Visconti Le tarot divinatoire est l'application de la cartomancie aux cartes du Tarot de Marseille ou de ses variantes historiques ou modernes. C'est un art divinatoire qui utilise toutes ou une partie des 78 cartes du Tarot. 3e millénaire : Le Soi et le non-soi en philosophie orientale et occidentale et dans les sciences cognitives Avons-nous, ou sommes-nous, un Moi conscient de lui-même, répondant à l’injonction delphique transmise par Socrates « Connais-toi toi-même ! » ? Qui ou que sommes-nous fondamentalement ? A la question de savoir si nous avons un « Moi », une « âme », ou plutôt si nous sommes une entité spirituelle immortelle, s’ajoute la question plus contemporaine de savoir qu’elle est la nature de l’organisation cérébrale de la conscience, du Soi ou du non-Soi. Les théories les plus contradictoires méritent par leur richesse respective une attention particulière. « Je pense donc je suis. » René Descartes « Je suis donc je pense. » Antonio Damasio « Qui suis-je ?

Vocabulaire et concepts du bouddhisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La plus grande partie du vocabulaire et des concepts du bouddhisme est difficilement traduisible en français, sans perdre le sens et la portée des termes originaux. Cet article liste quelques concepts bouddhiques parmi les plus importants, une courte définition et une traduction dans les langages où ils existent. Ikigai Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ikigai (生き甲斐) est l'équivalent japonais en français de "la joie de vivre" et "raison d'être". Bien que les significations soient identiques, les attitudes culturelles envers le concept sont différentes. Peu possèdent une raison d'être, mais ceux qui passent leur vie avec une passion pour quelque chose, peuvent être consumés par elle au détriment des rapports sociaux et d'un style de vie « normal ». Ainsi, il y a un aspect désirable et indésirable à avoir une raison d'être. Chacun, selon les Japonais, a un ikigai caché.

Notre Empreinte de Naissance L’imprégnation embryonnaire faite du vécu et ressenti des parents pendant les 18 mois avant la naissance et les 9 mois après la naissance s’appelle « L’Empreinte de Naissance ». Elle détermine un cycle biologique cellulaire unique pour chacun de nous. Ce cycle de 27 mois va se répéter durant toute la vie d’une façon analogique. Sa mise en conscience peut nous permettre de transformer notre regard sur nos événements de vie afin de révéler notre puissance créative. L'Empreinte de naissance : vecteur de notre incarnation Notre biologie personnelle commence au moment précis de notre conception.

Philosophie bouddhiste Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le bouddhisme comporte une telle dimension philosophique qu'il est perçu par un certain nombre de ses pratiquants comme philosophie plutôt que religion. Ainsi, en Occident, Jean-François Revel estime t-il « qu'il s'agit d'une philosophie comportant une dimension métaphysique particulièrement importante, qui reste cependant une métaphysique s'inscrivant dans la philosophie, et ne relevant pas de la révélation[1] ». De son côté, Edward Conze, universitaire de nationalité britannique, décrit le bouddhisme, en tant que philosophie, comme « un pragmatisme dialectique avec une tendance psychologique[2] ». Éléments de la philosophie bouddhiste[modifier | modifier le code] « Ces choses-là ne mènent pas à l'Éveil, au détachement, c'est pourquoi je ne les ai pas exposées » (Potthapada Sutta).

Arbre de Vie (Kabbale) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’Arbre de Vie (Etz haHa'yim עץ החיים en hébreu) représente symboliquement, dans la Kabbale, les lois de l'Univers (certains auteurs le rapprochent de l'arbre de la vie mentionné par la Genèse en 2:9). Sa description est considérée comme celle de la cosmogonie de la mystique kabbalistique. Certains commentateurs considèrent que l'Arbre de Vie est une adaptation hébraïque de symboles déjà présents au sein des peuples antiques, en effet, nous retrouvons en Égypte le sycomore sacré ainsi que le pilier Djed, jouant un rôle important dans l'ésotérisme égyptien. D'autres Arbre de Vie existaient par exemple dans la tradition mésopotamienne en Elam avec des résonances cosmogoniques poussées. Il reste que l'Arbre de Vie cabalistique procède à tous égards de la cosmologie juive et que les processus philologiques, sémantiques et métaphysiques de son élaboration ne relèvent en rien des traditions précitées.

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