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Banlieues : chronologie 1973-2006, par Olivier Pironet

Banlieues : chronologie 1973-2006, par Olivier Pironet
Juin : création du groupe de réflexion Habitat et vie sociale (HVS), composé de hauts fonctionnaires de l’équipement, de l’action sociale et du secrétariat à la jeunesse, dont la mission est d’étudier les moyens d’améliorer les relations sociales dans les grands ensembles collectifs. Le HVS est transformé en instance interministérielle l’année suivante. Mars : le dernier bidonville est détruit à Nice. Les cités de transit, censées être provisoires, vont succéder aux bidonvilles.Avril : création du Comité d’études sur la violence, la criminalité et la délinquance (CEVCD) au sein du ministère de la justice.Août : mise en place du fonds d’aménagement urbain (FAU), destiné à financer l’aménagement des centres-villes et de leurs quartiers. Mars : lancement du programme « Habitat et vie sociale » (HVS), visant à la réhabilitation des cités HLM. Juillet : de violentes émeutes éclatent dans le département du Rhône, d’abord aux Minguettes, à Vénissieux, puis à Villeurbanne et à Vaulx-en-Velin. Related:  Témoignages / Enquêtes / Sociologie

MARCHE DE LA DIGNITÉ Dix ans après Clichy et la révolte des quartiers, trente ans après la Marche pour l’Égalité (1984), un collectif de femmes lance une grande MARCHE DE LA DIGNITÉ samedi à Paris. À la veille de cette grande manif, quels sont les enjeux, les protagonistes, les idées, les pièges, les espoirs et les chances de cette offensive ? « L’important n’est pas ce que l’on fait de nous, c’est ce que nous faisons nous-mêmes de ce que l’on fait de nous. » La phrase de Sartre leur va parfaitement. Issues de l’immigration, issues des quartiers, issues de la diversité, tout un langage correct euphémise la stigmatisation. Et pourquoi pas "issues de secours" ? Bien sûr on dira que le vieux spectre de la récupération se pourlèche déjà. Autant de pièges, de dérives et de délires à venir. LÀ-Bas Hebdo n°26 (extrait) Télécharger le MP3- Écouter dans une nouvelle fenêtre N’oubliez pas que le répondeur attend vos messages au 01 85 08 37 37. Déjà abonné ? Pour accéder à tous nos contenus, vous devez être abonné…

Délinquance. 17% des Français ont un sentiment d'"insécurité" L'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l'Insee publient ce jeudi leur septième enquête annuelle dite de "victimation". Elle consiste à interroger les Français sur les faits de délinquance dont ils disent avoir été victimes, ce qui contraste fortement avec les chiffres officiels. En 2013, observe-t-elle, plus de 17% des personnes interrogées disent avoir ressenti "à domicile" ou "dans leur quartier" un sentiment d'insécurité contre 16,3% en 2012 et mois de 13,3% en 2008. La proportion de personnes citant la délinquance "parmi les trois problèmes les plus préoccupants dans la société française" est aussi à son "niveau le plus élevé depuis 2007"(53%), fait encore valoir cette enquête. Hausse des cambriolages Selon l'ONDRP, cette hausse est à mettre en relation "avec l'augmentation" du nombre de Français déclarant avoir été victimes de vols ou de tentatives de vols ou "en avoir entendu parler dans leur environnement". Une "criminalité organisée" Selon M.

Liberty, equality, security A group of rightwing “declin-ologists” ( 1 ), prompted by the avian flu scare, have diagnosed France as an organism in collapse and in urgent need of treatment. Recent events have confirmed the pessimism and, by reinforcing the perception of institutions in meltdown, have contributed to the general malaise. In 2004 the trial of an alleged paedophile ring in the northern town of Outreau turned into a judicial and media disaster. In February 2005 the National Assembly passed legislation requiring school courses to recognise the “positive role” played by French colonialism ( 2 ). The prophets of doom claim to detect a sense of collective despair, demonstrated in May 2005 when France voted against the European constitution. To cure what Bavarez has described as “a sick France in a decadent Europe”, he and fellow-believers hope and pray for a liberal “readjustment”. It met longstanding demands from employers and encountered only moderate resistance.

Les Black Dragons, le Gang afro-parisien qui a combattu et le racisme et les Skinheads dans les années 80 - ByUs Media En France, peu de noirs osent se regrouper dans des organisations, ne sentant pas la nécessité de s’ostraciser davantage, dans un pays qui a manifestement du mal avec tout ce qui n’est pas d’origine caucasienne. Cependant, quelques groupuscules noirs (que certains qualifient de Punks noirs) ont émergé au début des années 80. En effet, l’un des gangs les plus marquants dans l’histoire de la France des années 80 et en provenance de la communauté noire de cette époque, se nomme les “Black Dragons”, un crew uni par une volonté de lutter contre les Skinheads néo-nazis, et un fort sentiment d’appartenance à la banlieue parisienne. Les Black Dragons sont une bande anti-fasciste formée dans les années 80 dans la banlieue parisienne nord-ouest, inspirée de la branche afro-américaine fondée fin des années 70 et fortement influencée par le Black Panther Party. Ces premières « chasses » anti-skins coïncident avec l’éveil de la jeunesse française à la « conscience Black ».

BBC « Nos quartiers ne sont pas des déserts politiques » Bonjour Samir, peux-tu nous parler de ton parcours politique ? Tu as notamment fait partie du Mouvement de l’immigration et des banlieues (Mib) dans les années 90. Quelle était la particularité de votre démarche politique dans les quartiers populaires ? Le conflit avec la police a commencé très tôt, dans les année 88-89. Mais ce qui m’a construit en tant que militant s’est produit le 17 décembre 97. Abdelkader Bouziane a été tué par la brigade anti-criminalité. Par la suite, on a rencontré des gens extérieurs au quartier : ils étaient du Mib. Peux-tu nous dresser le bilan de la situation politique dans les quartiers populaires actuellement. Actuellement, la situation est désastreuse car nos quartiers sont abandonnés et criminalisés. Tu parles de la brigade sécurité territoriale, peux-tu nous en dire plus ? C’est un prolongement de la bac. Tu as des liens étroits avec la famille d’Adama et tu les as aidé quand ils en avaient besoin. Qu’est ce qui selon toi diffère avec l’affaire de Théo ?

French Muslims face job discrimination Days of rioting in the bleaker suburbs of Paris have highlighted discontent among many French youths of North African origin. As part of a series on French Muslims, the BBC News website's Henri Astier looks at the issue of discrimination, a leading source of frustration in France's unemployment-riddled ghettos. Sadek recently quit his job delivering groceries near Saint-Denis, just north of Paris. He was tired of climbing stairs with heavy bags. Sadek, 31, has a secondary school education and aspires to something better. But he knows his options are limited: "With a name like mine, I can't have a sales job." Telemarketing could be a possibility - his Arab roots safely hidden from view. Sadek's story sums up the job prospects of the children and grandchildren of Muslim immigrants. They may be French on paper - but they know that Ali and Rachid are much less likely to get ahead than Alain or Richard. Racial discrimination is banned in France. The impression is confirmed by official statistics.

Sarcelles : Hocine veut mettre la littérature au service des quartiers - Le Parisien Placer la littérature au cœur des quartiers de Sarcelles. Hocine Radjai et Turkan Inan se sont lancé ce défi, à travers leur concept Biblio’Tess. L’idée : « Faire découvrir aux habitants des œuvres dont l’histoire leur ressemble ou les touche, et mettre en avant des auteurs », indique Hocine Radjai, rencontré ce mardi aux Flanades, secteur où il a grandi. Ce samedi soir, le public est invité dans un café à (re)découvrir le livre « Préjugé(s) Coupable(s) » coécrit par Aurélie Foulon, journaliste au Parisien, et Mara Kanté, habitant de Sarcelles. Placé 29 mois en détention à 25 ans, dont onze à l’isolement, Mara Kanté est finalement acquitté. Ces rencontres sont interactives. « L’idée, avec Biblio’Tess, c’est que les participants ressortent de là enrichis. Amoureux des mots, Hocine sait à quel point lire peut ouvrir sur le monde. Ce samedi, à 18 heures, au café Fouquet’s, 151, place André-Gide à Sarcelles.

Ghettos shackle French Muslims Rioting by youths in a Paris suburb has highlighted the discontent among sections of France's immigrant population. The BBC News website's Henri Astier explores the sense of alienation felt by many French Muslims. When Nadir Dendoune was growing up in the 1980s, his home town of L'Ile Saint-Denis, north of Paris, was a fairly diverse place. "We were all poor, but there were French people, East Europeans, as well as blacks and Arabs," says Mr Dendoune, 33, an author and something of a celebrity in his estate. Two decades on, the complexion of the place has changed. "On my class photos more than half the kids were white," he says. L'Ile St-Denis is among the "suburbs" around French cities where immigrants, notably from former North African colonies, have been housed since the 1960s. Blighted by bad schools and endemic unemployment, the suburbs are hard to escape. Ten years ago these youths were seen as French "Arabs". Now most are commonly referred to, and define themselves, as "Muslims". Alarm

Nous, la cité ("On est parti de rien et on a fait un livre") Il en a fallu du temps, pour que quatre jeunes de quartier puissent se livrer aussi ouvertement. Plus de cinq ans de travail éducatif, quotidien, exigeant. Soudain, la chance de quelques rencontres nous permet d’envisager l’inconcevable : écrire un livre. Tout raconter. Le quotidien, les flics, les conneries, le business, la religion, la taule, les à-côtés de la cité… « On est partis de rien et on a fait un livre. » Cette phrase provient d’un des derniers textes écrits par Riadh, l’un des coauteurs. Pendant ce temps, la vie continuait à la cité avec son cortège de joies et de drames. Pour que ce livre fût possible, il fallait un cadre, celui de la Prévention spécialisée, sur lequel nous reviendrons ; mais il a surtout fallu du temps. Il n’y a pas d’éducateurs. – Comme penseur, on ne devrait parler que de l’éducation de soi par soi-même. Tu n’étais ni le pire ni le meilleur, il y a cinq ans. Plus d’une année durant laquelle tu n’étais plus là. Toi et tes potes m’avez défloré.

Le Monde Didier Lapeyronnie, Ghetto urbain. Ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui 1 Voir Loïc Wacquant, Parias urbains. Ghetto, banlieues, Etat, Paris, La Découverte, 2007 2 Pour une lecture comparée stimulante des deux auteurs, voir Michel Kokoreff, « Ghettos et marginal (...) 3 Abdelmalek Sayad, La double absence, Paris, Seuil, 1999 1Ghetto urbain représente une publication importante pour la sociologie urbaine dans la mesure où son auteur Didier Lapeyronnie y développe son ambition de réhabiliter l’emploi du terme « ghetto » dans le débat sociologique français. 4 Voir notamment Stéphane Beaud, 80% au bac... et après ? 8 Voir Marco Oberti, « The French republican model of integration : The theory of cohesion and the p (...) 3Au contenu trop riche pour être épuisé en quelques paragraphes, Ghetto urbain est un livre dont l’apport empirique et les observations stimulantes rendent la lecture indispensable.

BBC Mundo | Internacional | Sarkozy al "rescate" de los suburbios El presidente de Francia, Nicolas Sarkozy, advirtió que la "misma idea de la nación corre peligro" si no se "reinventan" los suburbios pobres donde han estallado disturbios, habitados fundamentalmente por inmigrantes. Así dijo en la presentación de un "plan de rescate" para estos barrios, que incluye el destacamiento de cerca de 4.000 nuevos agentes de policía en los próximos tres años, así como también una inyección "salvadora" de 500 millones de euros para impulsar su crecimiento y desarrollo. El mandatario dijo que no era justo que ciertas personas tuvieran menos oportunidades en la vida debido al barrio en el que viven, relata el corresponsal de la BBC en París E.J. Sarkozy también declaró una "guerra sin cuartel" contra los narcotraficantes y los vándalos. Pero sus propuestas parecen ser recibidas con malos ojos en estos suburbios -conocidos como banlieus -, donde en 2005 -cuando era ministro del Interior-, Sarkozy calificó de "escoria" a quienes participaban en los disturbios.

Mardi 18 heures, bandes et gangs de banlieue Il est l'auteur de J’étais un chef de gang, co-écrit avec la sociologue Marie-Hélène Bacqué. L'historien Pap Ndiaye et le sociologue Marwan Mohammed participent à ce débat (entrée libre). Nous vous proposons de relire l'entretien et les extraites que nous avions publié début septembre (l'article original et vos commentaires ici). Pas loin d'une heure qu'il raconte, au volant de sa BMW, les aléas de la voyoucratie, les expéditions punitives et le commerce des hommes de main quand, à la sortie du centre commercial où il vient d'acheter trois cigares, il demande soudain : «T'es pas contre l'illégalité? La presse relate les affrontements les plus spectaculaires, notamment un pugilat à la Défense qui fait un blessé grave en juin 1990. De cette micro-histoire francilienne, Lamence Madzou vient de faire un livre, co-écrit avec la sociologue Marie-Hélène Bacqué : J'étais un chef de gang (La Découverte), à paraître le 18 septembre. Loin de la caricature du «racisme anti-Blancs» I. II. III. IV.

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