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Décrochage scolaire, de quoi parle-t-on ?

Par Françoise Solliec Depuis quelques années, la problématique du décrochage scolaire mobilise la scène de l’éducation nationale. Comment identifier les décrocheurs ? L’école est-elle responsable de ces échecs ? Comment prévenir le décrochage ? Quelques documents pour s’y retrouver Depuis plusieurs décennies, le nombre de jeunes de plus de 16 ans quittant le système scolaire sans qualification (ni CAP, ni BEP, ni baccalauréat), interpelle chercheurs et pouvoirs publics. « Maintenant que l'insertion professionnelle et sociale se trouve largement indexée sur le diplôme que l'on possède, sur le fait d'avoir en quelque sorte ce brevet de normalité sociale que constitue le long passage par l'école, celui que ne passe pas par l'école, qui n'y réussit pas qui n'a pas de diplôme, a toute chance de se retrouver dans une grande difficulté. L'entretien Le premier dossier présente l’état des recherches et les programmes mis en œuvre. Related:  Auteursjustinemonnot

Fédération des Aroéven - N162 Décrocheurs ou décrochés […] Sommaire […] 1 Editorial par Marcellin Baretje, directeur de la rédaction Un questionnement social 2 On se casse, Jean-Claude Charbonnier5 Obligation scolaire et instruction obligatoire, Claude Lelièvre -historien 10 Le décrochage scolaire, Mehdi Lazar, Inspecteur de l'Education nationale 20 Décrochage et territoire, entretien avec Gwenaelle Hamon, vice-Présidente du Réeau Français des Villes Educatrices et Adjointe de la mairie de Rennes en charge de l'éducation, Pascale Durand, secteur communication de la Fédération des Aroéven 22 Le décrochage : "Soleil Noir de la mélancolie" moderne, de l'errance à l'espérance, Roger Fetter-IAIPR honoraire et administrateur Des regard psycho-sociologiques24 Le paradoxe éducatif, l'autorité de l'infantile, Daniel Marcelli, pédopsychiatre, en collaboration avec l'Ecole des parents et des Educateurs 28 Voir et comprendre les premiers signes, Anne Berlioz, enseignante, en collaboration avec les CRAP-Cahiers pédagogiques Ressources Actualités Editorial

Décrochage : C. Blaya : "Il n’existe pas un seul type de décrocheur" Tout a-t-il été essayé en terme de décrochage ? "La responsabilité du décrochage scolaire est souvent attribuée à des problèmes de déficience parentale. Parfois également elle se naturalise dans un vision du jeune paresseux... Ces deux visions sont pour nous autant de simplismes qui dédouanent le milieu scolaire de toute influence dans la construction de ce décrochage", écrit Catherine Blaya, professeur à l'Université de Bourgogne et co-fondatrice de l'Observatoire européen de la violence scolaire. Alors encore un livre qui accuse l'école ? L'ouvrage de Catherine Blaya, "Décrochages scolaires" au pluriel, est bien plus fin et précis que cela. A-t-on une idée de l’importance de l’absentéisme et du décrochage ? L’institution scolaire sait mieux recenser l’absentéisme lourd ou chronique que l’absentéisme occasionnel. On a l'impression que l'opinion publique est un peu lasse des efforts vers la partie la plus faible de sa population. Pourquoi les garçons décrochent-ils plus que les filles ?

Delahaye et Weixler : La lutte contre le décrochage a besoin de continuité " Quand le cadre politique est clair et pérenne, avec des valeurs, des objectifs, des indicateurs, et une obligation de résultats, mais aussi quand le pilotage intègre une marge d’autonomie laissée aux territoires et unités éducatives, quand le partenariat notamment avec les collectivités territoriales devient naturel, quand le déverrouillage réglementaire et la simplification libèrent les énergies, alors les résultats sont au rendez-vous." Jean-Paul Delahaye et Frédérique Weixler publient, chez Berger-Levrault, un ouvrage sur la lutte contre le décrochage, une politique à laquelle ils ont beaucoup contribué. Ce livre fait plus qu'in état des lieux. La lutte contre le décrochage scolaire est-elle un enjeu franco-français ? Non, bien sûr. Le décrochage scolaire n’est donc pas une fatalité ? C’est ce que nous nous sommes efforcés de le montrer tout au long de cet ouvrage qui est résolument constructif. Chaque parcours de décrochage est différent, comment l’école peut-elle agir ?

Les inégalités scolaires se construisent aussi dans la classe Créé en 2001, le réseau Reseida, animé par Jean-Yves Rochex, travaille sur la question de l’inégalité scolaire en s’intéressant plus spécifiquement aux inégalités d’accès aux apprentissages. Son équipe de chercheurs essaye d’ouvrir ce que certains appellent « la boîte noire » de l’école : regarder non pas seulement les inégalités une fois produites mais étudier leur fabrication dans l’ordinaire des classes, quand des élèves inégalement préparés à faire face à ce qu’on leur demande sont confrontés à des tâches préparées par des enseignants, eux-mêmes inégalement conscients des différences entre élèves… Pour cet ouvrage (1), les chercheurs ont suivi pendant plus d’un an des classes de grande section maternelle et CP, d’une part, et de CM2 d’autre part. Toujours en essayant de mettre au jour des phénomènes récurrents qui contribuent à la production de l’inégalité scolaire. Quels phénomènes avez-vous mis au jour ? Jean-Yves Rochex. Jean-Yves Rochex. Comment comprendre cela ?

#Génération2021. Entre état dépressif et décrochage scolaire, ces jeunes Français "broient du noir" depuis le début de la pandémie "Je ne voyais plus l'intérêt d'être en vie si c'était pour être confinée." Au téléphone, Constance laisse s'installer un silence. En novembre dernier, la Caennaise de 24 ans a "demandé de l'aide à ses parents" pour entamer un suivi psychologique, après avoir été "en proie à des idées très noires". "Je suis en recherche d'emploi dans le tourisme, mais il n'y a absolument aucune annonce, raconte-t-elle à franceinfo. >> Covid-19 : suivez les dernières actualités en lien avec le coronavirus dans notre direct Comme elle, 75% des 18-25 ans se sont sentis "tristes, déprimés ou désespérés" dans le contexte de la pandémie de Covid-19, selon un sondage Ipsos pour France Télévisions, publié lundi 15 mars. C'est le cas de Paul, avec son "tempérament stressé". Laure, 21 ans, était en deuxième année d'études d'infirmière lorsque la pandémie a frappé. Elle n'a pris conscience de sa "souffrance psychologique" que durant l'été, quand "la pression est retombée". "J'assistais aux cours comme un zombie.

Texte législatif, circulaire - I-Ville Décrochage - Base documentaire du SGCIV dédiée au décrochage scolaire " La politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité, nationale et locale, envers les quartiers défavorisés et leurs habitants. Elle est conduite par l'Etat, les collectivités territoriales et leurs groupements dans l'objectif commun d'assurer l'égalité entre les territoires, de réduire les écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines et d'améliorer les conditions de vie de leurs habitants. Elle est mise en œuvre au moyen des contrats de ville prévus à l'article 6, qui intègrent les actions relevant des fonds européens structurels et d'investissement et s'articulent avec les contrats de plan conclus entre l'Etat et la région. Elle mobilise et adapte, en premier lieu, les actions relevant des politiques publiques de droit commun et, lorsque la nature des difficultés le nécessite, met en œuvre les instruments qui lui sont propres. Auteurs : HOLLANDE François, AYRAULT Jean-Marc, DUFLOT Cécile, LAMY François Thématiques:

Accueil En vidéo : La lutte contre le décrochage scolaireLutte contre le décrochage scolaire : témoignages Toutes les vidéos sur le décrochage scolaire Vaincre le décrochage : un enjeu de cohésion sociale La lutte contre le décrochage constitue un enjeu majeur humain, social et économique. Le préjudice psychologique du décrochage est important en termes d’estime de soi, de qualité de vie. La non-valorisation des talents est un gâchis pour la société et menace la cohésion sociale. Les jeunes sans diplôme se trouvent plus souvent au chômage, notamment de longue durée, occupent plus souvent des emplois précaires et présentent un état de santé dégradé. Du point de vue économique, le décrochage génère des coûts importants pour la société. Les pays qui ont réussi à réduire significativement le décrochage en ont fait une cause nationale, un enjeu du vivre-ensemble.Le décrochage scolaire n’est pas un phénomène uniforme et homogène. Le décrochage n’est pas une fatalité. Les chiffres du décrochage Prévenir

Philippe Goémé : Lutter contre le décrochage au quotidien Par François Jarraud Qui peut mieux parler de la lutte contre l'échec scolaire que ceux qui l'affrontent dans ses pires formes au quotidien ? Philippe Goémé dirige le Pôle Innovant Lycéen de Paris (PIL), une structure pour décrocheurs. Il préside aussi la Fespi, une fédération de structures scolaires innovantes. Pour lui la solution passe par plus de bienveillance.. Pour rencontrer Philippe Goémé, traversez l'atelier où s'affairent des garçons et quelques filles sur de grosses machines industrielles. Comment un jeune arrive-t-il au PIL ? Nos élèves sont des jeunes qui ont décroché en seconde ou en fin de troisième. Comment peut-on ramener ces jeunes à l'Ecole ? On ne les garde que pour un temps, celui du retour sur un projet scolaire ou d'insertion. Un dispositif qui individualise c'est coûteux ? Ici il y a 13 professeurs pour 110 élèves. Pour lutter contre le décrochage que pourrait faire le prochain ministre ? Mais comment agir sur les mentalités ? Propos recueillis par François Jarraud

Les familles populaires, l’école et la lecture L’étude de Séverine Kakpo sur « Les devoirs à la maison » dans les familles populaires mérite de retenir l’attention, tant pour son apport informatif original que pour le champ de réflexion qu’ouvrent ses observations et ses analyses [1]. Cette recherche se situe au confluent de deux préoccupations anciennes de la sociologie de l’éducation : la première concerne l’évolution du rapport des familles populaires à l’école, la seconde ce qu’il en est réellement du travail scolaire à la maison [2]. La prise en main des apprentissages S’agissant du premier de ces deux registres, on sait aujourd’hui que c’est dès les années 1960 que s’amorce la grande mutation du statut de l’école pour les milieux populaires. C’est avec un retard inévitable que la sociologie s’est emparée de ces transformations. L’enquête menée par S. Les parcours des enfants n’ont pas été à la hauteur, dans la grande majorité des cas, des attentes et des investissements pratiques. Les modalités du travail à la maison

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