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Les idées fausses, ça suffit !

Les idées fausses, ça suffit !
ATD Quart Monde vous offre un an d’abonnement à Feuille de Route, le mensuel d’actualités contre la misère. Pour bénéficier de cet abonnement d’un an, cliquez ici Commandez le livre "En finir avec les idées reçues sur les pauvres et la pauvreté" Nous vous invitons à déconstruire des préjugés et des stéréotypes répandus sur la pauvreté et les pauvres, afin que ceux-ci cessent d’être les boucs émissaires des maux de nos sociétés et qu’ils deviennent au contraire des partenaires à part entière dans la construction d’un monde plus juste. Voici quelques-unes de ces idées reçues. Travail réalisé par ATD Quart Monde et la MRIE, Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion en Rhône-Alpes. 1) Sur la pauvreté en général « Les pauvres coûtent cher à la société » Oui, et plus que l’on ne pense (et ils rapportent aussi !). 2) Sur les minima sociaux « La France distribue des minima sociaux élevés. » Faux. « Il n’y a pas assez d’argent dans les caisses pour augmenter les minima sociaux » Faux. Faux. Faux. Related:  Salauds de pauvres !

Campagne contre les idées reçues sur la pauvreté Bonjour, J’ai pris connaissance de l’existence de vos actions via la campagne actuelle "Combattre la pauvreté, c’est combattre les préjugés". Aujourd’hui, mon mari et moi qui sommes actuellement chez mes parents avons entendu une discussion comme on en entend tous les jours, dans la pièce à coté de laquelle nous sommes : "de toutes façons, les allocations familiales, ceux qui en profitent ce sont ceux qui ont plein d’argent donc font plein d’enfants. Mon mari étant étranger, autant dire qu’il a le moral plombé pour la journée… même s’il n’est même pas concerné d’un poil (nous n’avons pas droit aux allocations puisque nous vivons dans son pays..). Ça m’a donné une idée. Bref, c’est juste une idée… en vous l’envoyant j’aurai au moins évacué ma déprime relative à ce petit évènement. Merci pour votre action et bon courage pour la suite, Répondre à ce message

Roms, fraudes au RSA, montant des aides sociales... Dix clichés sur les pauvres Entre la surenchère rhétorique à l’encontre des Roms et les maux que certains responsables politiques prêtent aux personnes bénéficiaires d’aides sociales, quelques points sur les "i" s'imposent, afin de déjouer des clichés qui faussent les débats sur l'exclusion. Alors que s’ouvre la journée mondiale du refus de la misère, Youphil.com a donc sélectionné dix idées préconçues parmi les dizaines rassemblées par le mouvement ATD Quart Monde, dans son petit livre En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté, publié en septembre 2013. Des idées qui "perpétuent l’exclusion sociale", selon Bruno Tardieu, délégué national du mouvement. Extraits et éclairages. 1. "Les pauvres coûtent chers" "La pauvreté représente un coût pour la collectivité composé de coûts directs (aides sociales, programmes de lutte contre la pauvreté…) et indirects (manque à gagner sur la consommation, les recettes fiscales, conséquences de la pauvreté sur la santé…)". 2. "Faux. 3. 4. 5. 6. 7. 8. "Faux. 9.

RSA : la moitié des bénéficiaires ne le réclame pas Alors que le Premier ministre a présenté, ce lundi 21 janvier le plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, il apparaît que les plus modestes ne profitent déjà pas autant qu’il le pourraient des dispositifs d’aide existants. Il suffit pour s'en convaincre de lire L'Envers de la "fraude sociale". Le scandale du non-recours aux droits sociaux, de Philippe Warin, cofondateur de l’Odenore, l’observatoire public qui étudie le phénomène. La moitié des personnes éligibles au Revenu de solidarité active (RSA) instauré en 2009, n’en ferait pas la demande. Une proportion encore plus importante concernant le RSA activité, octroyée en complément d’un salaire pour qu’il ne soit pas plus avantageux pécuniairement de ne pas travailler. Ils seraient cette fois 68% à ne même pas le réclamer. 5,3 milliards de RSA non-versés "Plus les aides sont ciblées et contraignantes, moins on y a recours", avance Philippe Warin en guise d’explication. La dépense publique favorise la dépense privée

Près de la moitié de ceux qui pourraient recevoir le RSA ne le demandent pas Près de la moitié des bénéficiaires potentiels du revenu de solidarité active (RSA) ne le demandent pas, souvent par méconnaissance du dispositif qui a remplacé il y a trois ans le revenu minimum d'insertion, selon la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF). Le RSA peut constituer un revenu minimum pour les personnes sans ressources (appelé alors "RSA socle") ou bien compléter un petit salaire ("RSA activité"). Fin 2010, le taux de "non-recours" au RSA socle était de 35 % en moyenne, relève cette étude publiée vendredi 6 juillet par la CNAF, tandis que ce taux atteignait 68 % dans le cas des compléments de salaires, soit en tout "près de la moitié" des bénéficiaires potentiels du RSA. Près de 1,7 million de personnes éligibles au RSA n'en étaient donc pas bénéficiaires, "induisant un montant non distribué de l'ordre de 432 millions d'euros", ajoute la CNAF, qui a versé en 2010 environ 8 milliards d'euros de RSA.

Le non-recours aux droits, un «scandale social» Publié ce week-end par le Journal du dimanche, le sondage Ifop est sans appel : huit Français sur dix estiment qu'«il y a trop d'assistanat et(que) beaucoup de gens abusent des aides sociales». Un sentiment démonté par l'ouvrage l'Envers de la fraude sociale (La Découverte), publié par les chercheurs de l'Observatoire des non-recours aux droits et service (Odenore), rattaché au CNRS. Selon cette enquête fondée sur des chiffres officiels, les fraudes fréquemment mises en exergue par un certain discours politique ne seraient qu'un phénomène marginal par rapport aux prestations non réclamées par des personnes qui y auraient pourtant droit. Philippe Warin, responsable scientifique d'Odenore, et Yves Saillard, chercheur, analysent en chœur ce phénomène. Qu’est-ce que le non-recours ? C’est la situation des personnes ou des ménages qui, pour différentes raisons, n’accèdent pas aux droits et services auxquels ils peuvent prétendre. Pouvez-vous nous donner un exemple de non-recours ?

Wisconsin GOP Passes Bill Banning Poor People From Buying Shellfish, Potatoes And Ketchup Wisconsin Republicans are following through with their plan to be the cruelest state in the nation when it comes to the way poor people are treated by passing a bill that would ban them from eating a multitude of foods. On Wednesday, Wisconsin Republicans in the statehouse took the first step in their agenda to punish people who use Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP) benefits. Assembly Bill 177 seeks to ban people who rely on food stamps to survive on a daily basis from buying a huge list of products deemed unworthy for the mouths of poor people and their children. The legislation specifically bans poor people from buying any kind of shellfish, including lobster, shrimp, and crab. But the bill goes on to mention a list of groceries that poor people will no longer be able to purchase and let’s just say it takes the war on the poor to a whole new level of heartlessness and stupidity. As Addicting Info reported earlier this month: And that’s not all. Wisconsin GOP state Rep.

L'oeil de Soulcié : montrer les chômeurs du doigt - En bref En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres Envoyer Pôle Emploi pourra fouiller vos comptes bancaires, entre autres Mise à jour : le gouvernement a retiré l'amendement mais le droit de communication persiste pour nombre d'administrations. Le gouvernement a déposé un amendement au projet de loi sur le dialogue social et l'emploi, qui prévoit de donner aux agents de Pôle Emploi chargés de lutter contre les fraudes le droit de se faire communiquer tout un ensemble de documents provenant de prestataires privés, sans que le secret professionnel ne puisse leur être opposé. Il s'agit en particulier des extraits de comptes bancaires et autres relevés de comptes épargne, factures détaillées de téléphonie mobile, ou relevés EDF. Contrairement aux réquisitions judiciaires qui doivent être indemnisées, le droit de communication s'exerce à titre gratuit auprès des opérateurs qui sont sollicités, et ceux-là doivent même payer 7 500 euros d'amende chaque fois qu'ils refusent d'obéir en protégeant la vie privée de leurs clients.

Pourquoi les pauvres votent-ils contre leurs intérêts ? « Si l’on aide les plus pauvres, alors c’est moi qui vais me retrouver tout en bas » : selon des chercheurs américains, la « peur de la dernière place » expliquerait l’opposition des citoyens modestes aux politiques de redistribution. Depuis au moins une décennie, la politique américaine se caractérise par un double paradoxe : bien que les inégalités et la pauvreté augmentent, la politique fiscale n’a jamais autant favorisé les plus riches. Et le Parti républicain, la force politique derrière ces réductions d’impôts, a bénéficié d’un soutien populaire considérable. Garder son statut d’« avant-dernier » Deux économistes ont récemment proposé une explication insolite à ce paradoxe (1). Les raisons que l’on avance habituellement pour expliquer cette tendance à voter contre son propre intérêt économique sont, selon Ilyana Kuziemko (Princeton) et Michael I. Pour prouver leur thèse, I. Sortir de la honte d’être dernier Ce modèle n’explique pas à lui seul, selon I. Michael C.Behrent

A ceux qui me répètent qu’on ne peut pas accueillir “toute la misère du monde”. Parce que je n'en peux plus d'entendre, à chaque fois que je dis que je travaille dans l’accompagnement des demandeurs d’asile “Mais il sont vraiment trop nombreux, non ?” “Déjà que la France est un des pays les plus généreux en Europe ...” et autres “La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde"... j'ai décidé d’écrire ce texte, pour contenir ma frustration, mon indignation qui croît chaque jour en entendant les politiques nous abreuver de chiffres hors contexte censés nous démontrer que nous sommes une forteresse assiégée, et contenir ma tristesse de voir notre gouvernement de “gauche” si tétanisé par l’influence de l’extrême droite dans le champ politique qu'il finit par rentrer dans son jeu ...Je comprends que les gens finissent par s'y perdre et par se demander si, vraiment, on accueille trop de demandeurs d’asile en France. Et pour ce qui est de prendre sa part, on va le voir, malgré son image de pays des Droits de l’Homme, la France est loin d´être exemplaire.

Comment la fraude fiscale dégrade (aussi) notre compétitivité Combien économisent en impôt les multinationales françaises, grâce à l’optimisation fiscale ? A cette question, une récente étude de la Banque de France (BdF) répond partiellement : 10 % de leur impôt sur les sociétés en 2010. Partiellement, car l’économiste de la BdF ne s’est en effet penché que sur l’aimable martingale — qui peut être parfois qualifiée de fraude — qu’est la manipulation des prix de transfert. Laquelle consiste à loger ses bénéfices dans les pays à faible imposition. En 2008, ce sont ainsi 8 milliards d’euros de bénéfices qui échappent à l’impôt via ce canal, soit près de 2,5 milliards de manque à gagner fiscal. Surtout, si elle prive les caisses de l’Etat de plusieurs milliards d’euros chaque année, l’ampleur de la martingale est telle qu’elle modifie sensiblement les comptes nationaux. En conclusion, la BdF souligne que le mouvement s’est accentué depuis 2000, expliquant en creux que la situation actuelle est sans doute encore plus dégradée.

La fraude patronale s’élève à plus de 20 milliards d’euros La fraude avait atteint entre 16,8 et 20,8 milliards d'euros en 2012. Élargie à l'assurance-chômage et aux retraites complémentaires obligatoires, l'estimation grimpe dans une fourchette entre 20,1 milliards et 24,9 milliards, ce qui représente environ 5% du total des cotisations et contributions sociales. La fraude a doublé depuis 2007.Dans son rapport, la Cour des comptes pointe l’importance du travail dissimulé, ou travail au noir. Les secteurs de la construction et du commerce occupent la tête de peloton des fraudeurs, avec respectivement 3,8 milliards et 3,3 milliards de cotisations "éludées". Le rapport pointe de nouvelles formes de fraude "peu aisées à combattre", dues, entre autres, à la mondialisation des échanges, au développement du marché unique européen - réunissant des pays dont les niveaux de protection sociale sont "très inégaux" -, mais aussi à l'augmentation des transactions dématérialisées.

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