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Les idées fausses, ça suffit !

Les idées fausses, ça suffit !
ATD Quart Monde vous offre un an d’abonnement à Feuille de Route, le mensuel d’actualités contre la misère. Pour bénéficier de cet abonnement d’un an, cliquez ici Commandez le livre "En finir avec les idées reçues sur les pauvres et la pauvreté" Nous vous invitons à déconstruire des préjugés et des stéréotypes répandus sur la pauvreté et les pauvres, afin que ceux-ci cessent d’être les boucs émissaires des maux de nos sociétés et qu’ils deviennent au contraire des partenaires à part entière dans la construction d’un monde plus juste. Voici quelques-unes de ces idées reçues. Travail réalisé par ATD Quart Monde et la MRIE, Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion en Rhône-Alpes. 1) Sur la pauvreté en général « Les pauvres coûtent cher à la société » Oui, et plus que l’on ne pense (et ils rapportent aussi !). 2) Sur les minima sociaux « La France distribue des minima sociaux élevés. » Faux. « Il n’y a pas assez d’argent dans les caisses pour augmenter les minima sociaux » Faux. Faux. Faux. Related:  Salauds de pauvres !

Campagne contre les idées reçues sur la pauvreté Bonjour, J’ai pris connaissance de l’existence de vos actions via la campagne actuelle "Combattre la pauvreté, c’est combattre les préjugés". Aujourd’hui, mon mari et moi qui sommes actuellement chez mes parents avons entendu une discussion comme on en entend tous les jours, dans la pièce à coté de laquelle nous sommes : "de toutes façons, les allocations familiales, ceux qui en profitent ce sont ceux qui ont plein d’argent donc font plein d’enfants. Mon mari étant étranger, autant dire qu’il a le moral plombé pour la journée… même s’il n’est même pas concerné d’un poil (nous n’avons pas droit aux allocations puisque nous vivons dans son pays..). Ça m’a donné une idée. Bref, c’est juste une idée… en vous l’envoyant j’aurai au moins évacué ma déprime relative à ce petit évènement. Merci pour votre action et bon courage pour la suite, Répondre à ce message

FRANCE • Les très bons comptes de l’immigration Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites. Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux. Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Juan Pedro Quiñonero Statstiques INED

40% de revenus en plus pour les 0,01 % les plus riches - Inégalités Pendant que les pauvres – 8, 6 millions de personnes sous le seuil de pauvreté monétaire (964 euros/mois) – ne cessent de voir leur niveau de vie baisser, les plus riches continuent de s’enrichir. La dernière enquête Insee sur les revenus fiscaux et sociaux révèle ainsi qu’ « en 2010, le niveau de vie baisse ou stagne pour pratiquement toutes les catégories de population sauf pour les plus aisées ». Entre 1996 et 2010, le niveau de vie moyen des 10 % de personnes les plus aisées a augmenté d’environ 2,1 % chaque année, pour s’établir à 53 220 euros par an et par personne en moyenne. Le niveau de vie moyen de l’ensemble de la population n’a progressé que de 1,4 % pendant la même période. Les cadres de la finance encore plus riches Plusieurs raisons expliquent cette augmentation ininterrompue du niveau de vie des plus riches.

Roms, fraudes au RSA, montant des aides sociales... Dix clichés sur les pauvres Entre la surenchère rhétorique à l’encontre des Roms et les maux que certains responsables politiques prêtent aux personnes bénéficiaires d’aides sociales, quelques points sur les "i" s'imposent, afin de déjouer des clichés qui faussent les débats sur l'exclusion. Alors que s’ouvre la journée mondiale du refus de la misère, Youphil.com a donc sélectionné dix idées préconçues parmi les dizaines rassemblées par le mouvement ATD Quart Monde, dans son petit livre En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté, publié en septembre 2013. Des idées qui "perpétuent l’exclusion sociale", selon Bruno Tardieu, délégué national du mouvement. Extraits et éclairages. 1. "Les pauvres coûtent chers" "La pauvreté représente un coût pour la collectivité composé de coûts directs (aides sociales, programmes de lutte contre la pauvreté…) et indirects (manque à gagner sur la consommation, les recettes fiscales, conséquences de la pauvreté sur la santé…)". 2. "Faux. 3. 4. 5. 6. 7. 8. "Faux. 9.

Le monde n’a jamais compté autant de millionnaires - Economie Selon le 15e rapport annuel publié par Merrill Lynch et Capgemini, le nombre de millionnaires en dollars dans le monde s’est accru de 8,3% en 2010. La planète compte aujourd’hui plus de 10,9 millions de millionnaires. Si plus de la moitié d’entre eux se trouve dans trois pays (Etats-Unis, Japon, Allemagne), leur nombre augmente de façon significative dans les pays émergents. Après avoir subi une nette érosion en 2008 en raison de la crise économique mondiale, le nombre de millionnaires en dollars vivant sur la planète a dépassé en 2010 son total le plus haut, qui datait de l’année 2007. C’est ce qui ressort du quinzième rapport annuel communiqué mercredi 22 juin 2011 par la banque d’investissement américaine Merrill Lynch et le cabinet français de conseil en management Capgemini. La zone Asie-Pacifique en flèche Alors qu’il était descendu de 10,1 millions d’individus en 2007 à 8,6 millions en 2008, le nombre de millionnaires sur la planète a repassé la barre des 10 millions en 2009.

Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles « Si un État veut éviter la désintégration sociale, il doit veiller à ne tolérer aucune augmentation de l’extrême pauvreté comme de l’extrême richesse dans quelque partie que ce soit du corps social, parce que l’une comme l’autre conduisent au désastre. C’est pourquoi le législateur doit veiller à fixer clairement les limites acceptables de la richesse comme de la pauvreté. » [Platon – Les Lois] « Il y a trente ans, le facteur multiplicatif entre le salaire moyen d’une entreprise et le salaire le plus élevé était de 20. Petite série sur la rémunération des dirigeants. Je précise tout d’abord très clairement que la cible visée ici est : 1/ les 50 ou 100 PDG des plus grandes entreprises françaises 2/ les premières centaines des dirigeants américains les mieux payés et encore, seule une partie a un comportement qui peut apparaître choquant. Mais en pratique, la carotte s’est révélée bien plus efficace. Rappelons ce que sont ces « options sur action ».

RSA : la moitié des bénéficiaires ne le réclame pas Alors que le Premier ministre a présenté, ce lundi 21 janvier le plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, il apparaît que les plus modestes ne profitent déjà pas autant qu’il le pourraient des dispositifs d’aide existants. Il suffit pour s'en convaincre de lire L'Envers de la "fraude sociale". Le scandale du non-recours aux droits sociaux, de Philippe Warin, cofondateur de l’Odenore, l’observatoire public qui étudie le phénomène. La moitié des personnes éligibles au Revenu de solidarité active (RSA) instauré en 2009, n’en ferait pas la demande. Une proportion encore plus importante concernant le RSA activité, octroyée en complément d’un salaire pour qu’il ne soit pas plus avantageux pécuniairement de ne pas travailler. Ils seraient cette fois 68% à ne même pas le réclamer. 5,3 milliards de RSA non-versés "Plus les aides sont ciblées et contraignantes, moins on y a recours", avance Philippe Warin en guise d’explication. La dépense publique favorise la dépense privée

Observatoire des inégalités Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont réduites au cours des dernières décennies, que ce soit en matière d’éducation, de participation à la vie professionnelle ou en politique. Mais l’égalité est loin d’être atteinte, en termes de salaire ou de partage du travail domestique notamment. Voici un tour d’horizon de nos principaux indicateurs. Source : Insee, ministère de l'Enseignement supérieur, ministère de l’Intérieur – © Observatoire des inégalités Les femmes sont plus souvent diplômées de l’université À l’université, les femmes sont plus nombreuses (59 % des étudiants) que les hommes en 2018-2019, alors qu’elles n’étaient que 43 % en 1960-1961. Égaux devant le chômage Alors que, depuis les années 1970, le chômage des femmes en France a toujours dépassé celui des hommes, depuis la fin des années 2000, les taux se sont rapprochés pour devenir équivalents : 8,5 % des hommes et 8,4 % des femmes étaient sans emploi en 2019 [1]. Des inégalités de salaire persistantes

Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Nous continuons notre étude des rémunérations des grands dirigeants. Je rappelle de nouveau que la cible visée ici est : 1/ les 50 ou 100 PDG des plus grandes entreprises françaises 2/ les premières centaines des dirigeants américains les mieux payés et encore, seule une partie a un comportement qui peut apparaître choquant. Les milliers de directeurs de nos grandes entreprises, et les dizaines de milliers de dirigeants de TPE PME ne sont bien entendu nullement visés – je salue même leur apport en général précieux dans la création de richesses, qui peuvent ensuite être redistribuées, au bénéfice de l’ensemble des travailleurs. L’ensemble des 3 millions de chefs d’entreprises français gagnent moins de 40 000 ans par an en moyenne. Ceci étant dit On entend parfois que ces hausses de rémunérations sont liées au fait que les entreprises ont grandi, et réalisent plus de bénéfices. C’est tout simplement faux : Cela rend illisible toute l’échelle de rémunération des entreprises et du pays :

Près de la moitié de ceux qui pourraient recevoir le RSA ne le demandent pas Près de la moitié des bénéficiaires potentiels du revenu de solidarité active (RSA) ne le demandent pas, souvent par méconnaissance du dispositif qui a remplacé il y a trois ans le revenu minimum d'insertion, selon la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF). Le RSA peut constituer un revenu minimum pour les personnes sans ressources (appelé alors "RSA socle") ou bien compléter un petit salaire ("RSA activité"). Fin 2010, le taux de "non-recours" au RSA socle était de 35 % en moyenne, relève cette étude publiée vendredi 6 juillet par la CNAF, tandis que ce taux atteignait 68 % dans le cas des compléments de salaires, soit en tout "près de la moitié" des bénéficiaires potentiels du RSA. Près de 1,7 million de personnes éligibles au RSA n'en étaient donc pas bénéficiaires, "induisant un montant non distribué de l'ordre de 432 millions d'euros", ajoute la CNAF, qui a versé en 2010 environ 8 milliards d'euros de RSA.

Les Chiffres de la dette 2012 Pour comprendre la multiplicité des crises en cours, Damien Millet, Eric Toussaint et Daniel Munevar (CADTM) mettent à disposition un ensemble de données liées à la dette et à des thèmes connexes. Crise économique, crise financière, crise alimentaire et crise de la dette s’éclairent et se connectent à la lecture de cette brochure parsemée de tableaux et d’infographies qui permettent de mettre en lumière les éléments du puzzle. De la crise de la dette des pays du Sud en 1982 à la crise actuelle en Europe, en passant par les dettes odieuses dans le monde et les chiffres du FMI FMI Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux. À ce jour, 187 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale). Cliquez pour plus. Cliquer pour plus... , l’analyse des statistiques permet d’identifier les véritables enjeux. Les Chiffres de la dette 2012

Le non-recours aux droits, un «scandale social» Publié ce week-end par le Journal du dimanche, le sondage Ifop est sans appel : huit Français sur dix estiment qu'«il y a trop d'assistanat et(que) beaucoup de gens abusent des aides sociales». Un sentiment démonté par l'ouvrage l'Envers de la fraude sociale (La Découverte), publié par les chercheurs de l'Observatoire des non-recours aux droits et service (Odenore), rattaché au CNRS. Selon cette enquête fondée sur des chiffres officiels, les fraudes fréquemment mises en exergue par un certain discours politique ne seraient qu'un phénomène marginal par rapport aux prestations non réclamées par des personnes qui y auraient pourtant droit. Philippe Warin, responsable scientifique d'Odenore, et Yves Saillard, chercheur, analysent en chœur ce phénomène. Qu’est-ce que le non-recours ? C’est la situation des personnes ou des ménages qui, pour différentes raisons, n’accèdent pas aux droits et services auxquels ils peuvent prétendre. Pouvez-vous nous donner un exemple de non-recours ?

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