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Les tests et effets de la physique quantique

Les tests et effets de la physique quantique
Alain Aspect est un physicien français, connu notamment pour avoir conduit le premier test concluant portant sur un des paradoxes fondamentaux de la mécanique quantique, le paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen. Ancien élève de l'École Normale Supérieure de Cachan (ex- École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique), agrégé de physique (1969), titulaire d'une thèse de troisième cycle en optique (Orsay, 1971), Alain Aspect enseigne 3 ans durant à l'École Normale Supérieure de Yaoundé (Cameroun) où il forme les professeurs de physique et chimie de lycée. En 1974, il entreprend à l'Institut d'Optique d'Orsay un travail expérimental sur les fondements de la mécanique quantique, connu sous le nom de " Tests des Inégalités de Bell ". Related:  SciencesScience quantique

Paradoxe EPR Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir EPR. Le paradoxe EPR, abréviation de Einstein-Podolsky-Rosen, est une expérience de pensée, élaborée par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen, dont le but premier était de réfuter l'interprétation de Copenhague de la physique quantique. L'interprétation de Copenhague s'oppose à l'existence d'un quelconque état d'un système quantique avant toute mesure. Ce paradoxe fut élaboré par Albert Einstein et deux de ses collaborateurs Boris Podolsky et Nathan Rosen pour soulever ce qui semblait apparaître comme une contradiction dans la mécanique quantique, ou du moins une contradiction avec au moins l'une des trois hypothèses suivantes : L'argument EPR[modifier | modifier le code] L'argument EPR, tel que présenté en 1935[1], est fondé sur le raisonnement suivant. En conséquence de ce principe, EPR en déduit deux affirmations mutuellement exclusives : Tel est le paradoxe formulé initialement par EPR.

La physique quantique (Serge Haroche) La physique quantique (Serge Haroche) "La théorie quantique, centrale à notre compréhension de la nature, introduit en physique microscopique les notions essentielles de superpositions d'états et d'intrication quantique, qui nous apparaissent comme "" étranges "" et contre-intuitives. Les interférences quantiques et la non-localité - conséquences directes du principe de superposition et de l'intrication - ne sont en effet pas observables sur les objets macroscopiques de notre expérience quotidienne. Le couplage inévitable de ces objets avec leur environnement détruit très vite les relations de phase entre les états quantiques.

Expérience d'Aspect En mécanique quantique, l'expérience d'Aspect est la première expérience montrant la violation des inégalités de Bell, établissant un résultat irréfutable en vue de la validation du phénomène d'intrication quantique et des hypothèses de non-localité. Elle apporte ainsi une réponse expérimentale au paradoxe EPR proposé une cinquantaine d'années plus tôt par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen. Cette expérience a été réalisée par le physicien français Alain Aspect à l'Institut d'Optique à Orsay entre 1980 et 1982. Il a reçu pour cela le prix Nobel de physique en 2022. Son importance a été immédiatement reconnue par la communauté scientifique, valant même à cette expérience la couverture du magazine de vulgarisation Scientific American. Contexte scientifique et historique[modifier | modifier le code] Intrication, paradoxe EPR et inégalités de Bell[modifier | modifier le code] Intrication quantique[modifier | modifier le code] et le second un état . et ; pour rappel : .

Mécanique Quantique :: L'Effet Tunnel Imaginez une balle que vous lanciez contre un mur. Soit elle est lancée assez fort, et elle passe au dessus du mur, soit elle n'est pas lancée assez fort, et elle rebondit. La même chose existe, pour un électron essayant de sortir du métal qui le contient. Si on le lance assez fort, il franchit la barrière et retombe de l'autre côté (autrement dit, si on lui impose un champ électrique assez fort, il est capable de sortir du métal pour traverser le vide jusqu'à un autre métal ou matériau conducteur). Mais là où une grosse différence intervient, c'est si vous ne lancez pas assez fort votre électron. A la différence d'une balle, un électron est une sorte de nuage. Confronté à une barrière, un électron a donc la possibilité de se scinder en deux : une partie franchit la barrière, et l'autre non. Mais vous savez qu'un tel état ne dure pas : un électron ne reste pas longtemps scindé, parce que les deux parties de l'électron interagissent avec le matériau dans lequel elles se trouvent.

Inégalités de Bell Histoire[modifier | modifier le code] Le principe d'incertitude exprimant une limite fondamentale dans la précision des mesures simultanées de la vitesse et de la position des particules (entre autres), David Bohm propose en 1951 d'abandonner ces paramètres et d'utiliser à la place des valeurs facilement mesurables, comme le spin. C'est en 1964 que John Bell utilise cette idée et formule une inégalité. Son grand intérêt réside dans le fait que « la physique quantique prédit que cette inégalité peut être violée dans certaines conditions expérimentales, alors que selon la physique classique elle doit toujours être vérifiée »[2]. La première expérience indiquant une violation de l'inégalité de Bell a été menée par John Clauser et Stuart Freedman en 1972, mais sa précision était insuffisante pour qu'elle soit concluante. Les prémisses conduisant à l'élaboration des inégalités de Bell[modifier | modifier le code] Dans le cas de deux particules indépendantes, on décrira l'état comme : , où . et

Mécanique quantique : une faille éliminée dans l'expérience d'Aspect Niels Bohr et Albert Einstein étaient en désaccord sur le statut de la mécanique quantique qu'Albert Einstein pensait être non fausse, mais simplement une description effective de la dualité onde-corpuscule. Avec le paradoxe EPR, il avait tenté de montrer que les idées de Bohr conduisaient à admettre des signaux plus rapides que la lumière, en contradiction avec la théorie de la relativité. © Ehrenfest, Wikipédia Mécanique quantique : une faille éliminée dans l'expérience d'Aspect - 4 Photos Albert Einstein n’a jamais été satisfait de l’interprétation orthodoxe de la mécanique quantique avancée par Bohr, Heisenberg, Dirac et Born. En fait, Einstein a été le premier à introduire le calcul des probabilités en mécanique quantique avec sa théorie des transitions dans l’atome de Bohr. De gauche à droite, les auteurs du fameux paradoxe EPR, Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen. Le paradoxe EPR et les inégalités de Bell Les trois points faibles des tests avec photons intriqués

Canal-U Un étrange lien entre la mécanique quantique et la théorie des jeux La mécanique quantique est probablement la théorie qui est à la fois aussi efficace que déroutante. On peut la vulgariser, mais le soubassement est très mathématique. À propos de mathématiques, il existe une branche relativement peu connue, mais elle aussi terriblement efficace dans le monde réel (décisions par exemple) : la théorie des jeux. Un physicien et un mathématicien ont travaillé ensemble pour découvrir que la théorie des jeux et la mécanique quantique ont des choses en commun. La mécanique quantique décrit le comportement des particules et atomes et un des aspects les plus troublants a été nommé « non localité » : un événement distant peut affecter un événement local, même à des années-lumière de distance. Les mêmes concepts apparaitraient, selon les auteurs, dans les deux théories.

Accusé de plagiat, le physicien Etienne Klein admet «avoir pu oublier» que ses citations «provenaient d’autres auteurs» Il est accusé par L’Express d’avoir repris à son compte dans son dernier livre Le pays qu’habitait Albert Einstein (Actes Sud) des citations empruntées à Paul Valery, Aragon, Zola, Zweig, Jacobson, Bachelard ou Philippe Claudel. Le physicien Etienne Klein a reconnu dans l’hebdomadaire de ce mercredi « avoir pu oublier » que ces passages « provenaient d’autres auteurs ». « J’ai pris beaucoup de notes de lecture et en les intégrant à l’ouvrage, j’ai pu oublier qu’elles provenaient d’autres auteurs et croire qu’elles étaient de moi », se justifie ainsi le vulgarisateur scientifique renommé qui, dans son livre paru le mois dernier, part sur les traces du père de la théorie de la relativité générale, en s’attachant aux époques et aux villes où le destin d’Einstein a basculé. « Mon nouvel éditeur, Actes Sud, voulait un ouvrage assez littéraire. >> A lire aussi : Virée pour plagiat, l'ex-directrice de l'école de journalisme de Sciences Po est nommée conseillère à l'Ina

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