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Mutations numériques et cognitives: la révolution de l’écrit

Mutations numériques et cognitives: la révolution de l’écrit
Par technologie cognitive, il faut entendre les technologies qui manipulent les signes, les stockent et les diffusent: ainsi le langage, l’écriture, l’imprimerie, la rotative, le télégraphe, le téléphone (fixe ou mobile), la radio, le cinéma, la télévision, le web sont des technologies cognitives. Cette liste n’est pas exhaustive même si les ruptures technologiques dans ce domaine sont rares. Revenir sur ces ruptures, mais aussi sur les débats et les critiques qu’elles ont occasionnés, peut nous permettre de mieux comprendre ce qui se joue aujourd’hui avec la révolution de l’Internet. La première et peut-être la plus importante de ces ruptures fut la révolution de l’écriture. Comment les choses se passent-elles dans le champ politique? La transformation des pratiques politiques La tablette du traité de paix égypto-hittite, conservée au musée archéologique d’Istanbul, est considérée comme le premier traité de paix parvenu jusqu’à nous, on situe sa date autour de 1245 avant Jésus-Christ. Related:  Reflexions

La Pédagogie Montessori sur iPad : Inventaire des Ressources et Applications L’extraordinaire vitalité de la Pédagogie Montessori est aujourd’hui relayée par les Technologies de l’Information et de la Communication. Les supports intéractifs entrent à l’école et l’on peut voir déferler une quantité d’applications éducatives sur l’iPad du fabricant Apple. Ainsi, de nombreux outils conçus par la pédagogue italienne du début du 20ème siècle se voient déclinés sur ces tablettes numériques. Ces adaptations séduisantes, rencontrent bien évidemment les limitations portées sur l’expérience sensorielle avec une dimension différente de celle d’une implication complète du corps avec le matériel physique. Cependant, elles ouvrent de nouveaux horizons. Éléments de réflexion Dans sa démarche pragmatique, Maria Montessori a créé un matériel pédagogique qui a été indéfiniment corrigé au fil de ses observations, de manière à ce qu’il corresponde à des fonctions précises. Ainsi, le média numérique dispense ses apports spécifiques appuyés par l’ingéniosité des concepteurs. Livres Dr.

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Ce qui stimule le plus notre cerveau, selon l’imagerie médicale, c’est d’abord jouer une pièce au piano puis lire un poème très difficile, explique Maryanne Wolf. Notre avenir cognitif en sursis ?

Mutations numériques et cognitives 2. De Gutenberg à Twitter Avec l’avènement de l’imprimerie, le débat se déplace vers ce qui sépare la culture du manuscrit de la culture de l’imprimé. La question de l’oralité reste prégnante: Marshall Macluhan défend l’idée que les sociétés d’avant l’imprimé sont encore des sociétés orales et que c’est l’imprimerie qui nous fait basculer vers une civilisation où l’écrit est dominant, avec l’alphabétisation et la généralisation de la lecture silencieuse. Le manuscrit médiéval est rare, il est enfermé dans des lieux difficiles d’accès, les lettrés sont rares aussi, et la lecture à haute voix du manuscrit est la pratique dominante. Dans La Révolution de l’imprimé, Elisabeth Eisenstein conteste en partie ce point de vue: la lecture silencieuse et individuelle est déjà une pratique des savants et des lettrés avant l’imprimé, et la lecture à haute voix reste une pratique courante pendant plusieurs siècles dans les villes et les villages à cause de la faiblesse du taux d’alphabétisation.

SITE GEEK NWE / NOWHEREELSE Quand le numérique devient un fait cognitif culturel… Le rassemblement, largement médiatisé, organisé par Microsoft autour du numérique le 5 avril, dans la suite du rapport Fourgous et plus généralement d’un ensemble d’ouvrages et d’écrits, met en évidence l’émergence de l’impact culturel et plus précisément cognitif du numérique. Télérama s’y colle aussi avec son forum des 6 et 7 avril sur le thème « enfants et culture » donnant une large part au questionnement numérique. Ce n’est pas nouveau diront les spécialistes qui analysent le domaine depuis longtemps. Ce qui est nouveau c’est que jusqu’à présent la « culture à l’ère du numérique » ne faisait pas basculer le discours pas de manière radicale vers un questionnement de l’apprendre dans nos sociétés. Plus globalement les discours se cantonnaient jusqu’à présent pour la plupart à des analyses des dangers et freinaient toute idée de changement culturel lié au numérique. Comme si soudain il y avait du nouveau et qu’il fallait s’y intéresser. On le voit l’enjeu est de taille.

De l'effet abrutissant du travail en groupe Le fait de travailler en groupe affecterait le quotient intellectuel à la baisse, selon une récente étude d'un centre médical de recherche américain. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Annie Kahn Abruti" : "qui est inapte à réfléchir", dit le dictionnaire. Et traiter une bande d'"abrutis" serait un pléonasme, selon une récente étude du Virginia Tech Carilion Research Institute, un centre médical de recherche américain. Le seul fait de travailler en groupe affecterait en effet le quotient intellectuel (QI) des participants. "Vous pouvez vous moquer des réunions qui vous semblent débiles. Celle-ci s'appuie bien sûr sur des preuves scientifiques. Les clichés ont confirmé la moindre activation des zones cérébrales nécessaires à la résolution de problèmes chez ceux ayant le sentiment d'avoir un statut social inférieur. Une mère, ou un père, sait ainsi qu'il faut parfois se battre pour laisser les plus discrets de la fratrie s'exprimer, et éviter ainsi de les voir se renfermer ou perdre confiance.

BiblioEnge Vous avez constitué une jolie petite bibliothèque avec Calibre, l’avez organisée presque amoureusement au cours de longues veillées…Vous êtes content de vous et vous aimeriez bien en faire profiter quelques privilégiés bibliophiles. Une petite application vous le permettra assez facilement : Calibre2opds (ne pas confondre avec Calibre – tout court ^^). Vous aurez besoin d’un espace de stockage / partage en ligne : DropBox. Au gré des options, vous pouvez faire un catalogue seulement consultable, pour montrer vos centres d’intérêt, les livres que vous aimez… et aller jusqu’à permettre le téléchargement de vos livres. I. S’occuper d’abord du stockage du catalogue : DropBox Pourquoi s’occuper d’abord de DropBox, alors qu’on n’a même pas encore commencé à créer son catalogue ? Parti pris : dédier un espace DropBox exclusivement au stockage de sa bibliothèque numérique. Deux étapes : 1. Il suffit de se laisser guider à la création du compte. DropBox.com 2. Deux possibilités : 3. II. III.

LA MUTATION DES HABITUDES DE LECTURE BIMBY, un Blockbuster Urbain BIMBY ou Build In My BackYard (en opposition au Not In My BackYard) est un concept urbanistique, qui considère la division parcellaire comme un nouveau mode de développement de la ville. En d’autres termes, Bimby tente d’articuler les intérêts personnels et collectifs pour densifier les espaces périphériques et ainsi créer un projet de ville durable. BIMBY s’inscrit dans une démarche active où la densification par la maison individuelle est initiée par l’habitant et maîtrisée par la commune. C’est également un projet de recherche sélectionné et financé pour 3 ans par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de son appel à projets Villes Durables 2009. L’article qui suit a été rédigé par , architecte et urbaniste. Il a été publié pour la première fois dans le magazine VOLUME #30, PRIVATIZE! « La propriété, c’est le vol ». « La propriété, c’est la liberté ». La propriété foncière est et a toujours été le nerf de la guerre des opérations urbaines et autres commandos immobiliers.

Phelps, athlète le plus médaillé de l'histoire olympique Michael Phelps n'est plus seulement une légende vivante du sport : le voilà devenu mardi à Londres le véritable seigneur des anneaux olympiques, avec désormais 19 médailles autour du cou. Le 19 septembre 2000, un gamin américain de 15 ans plonge dans le bassin olympique de Sydney pour décrocher la 5e place du 200 m papillon. Seuls quelques spécialistes à l'œil averti, et un entraîneur nommé Bob Bowman, qui couve la pépite depuis ses 10 ans, peuvent deviner ce jour-là que Phelps va devenir le plus grand nageur de l'histoire. Celui qui va faire tomber le record légendaire de la natation (les sept médailles d'or de l'Américain Mark Spitz à Munich en 1972) et supplanter la gardienne du temple olympique (la gymnaste soviétique Larisa Latynina et ses 18 médailles entre 1956 et 1964). L'Américain, plus à l'aise dans les bassins que devant micros et caméras, s'est hissé aux sommets de façon précoce et a su durer dans un sport à l'exigence extrême.

Pour une écologie de l'attention (2014) , Yves Citton, Sciences humaines Économie de l’attention, incapacité de se concentrer, armes de distraction massive, googlisation des esprits : d’innombrables publications dénoncent le déferlement d’images et d’informations qui, de la télévision à Internet en passant par les jeux vidéo, condamnerait notre jeunesse à un déficit attentionnel pathologique. Cet essai propose une vision d’ensemble de ces questions qui prend à contre-pied les lamentations courantes. Oui, la sur-sollicitation de notre attention est un problème à mettre au cœur de nos analyses économiques, de nos réformes pédagogiques, de nos réflexions éthiques et de nos luttes politiques. Mais, non, l’avènement du numérique ne nous condamne pas à une dissipation abrutissante. Comment rediriger notre attention ? Yves Citton est professeur de littérature à l’Université de Grenoble et co-directeur de la revue Multitudes.

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