background preloader

Emmanuel Macron « demande pardon » aux harkis et annonce une loi de « reconnaissance et de réparation »

Emmanuel Macron « demande pardon » aux harkis et annonce une loi de « reconnaissance et de réparation »
L’Elysée avait fait savoir qu’Emmanuel Macron souhaitait « franchir un nouveau pas » dans la « reconnaissance » de l’« abandon » des harkis par la France. C’est dans cette optique que le président de la République leur a demandé « pardon » au nom de la France, lundi 20 septembre. Dans le cadre d’une réception à l’Elysée consacrée à la mémoire des harkis ayant combattu aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie, M. Macron a également annoncé la présentation, « avant la fin de l’année », d’un projet de loi de « reconnaissance et de réparation ». « La République a contracté à leur égard une dette. Réclamée avec force par les associations, cette loi, qui devrait être votée avant la fin de la session parlementaire, en février 2022, visera à mettre en place une commission nationale qui estimera notamment les demandes de réparation des anciens combattants et de leurs enfants et petits-enfants qui vivent dans la précarité. « La France a manqué à ses devoirs » Ce discours de M. Related:  FIL ACTU lié à la matièreLa guerre d'Algérie

Le 11 Septembre, vingt ans après : quels documentaires regarder ? Télérama En cette période anniversaire, les programmes revenant sur les attentats commis par al-Qaida aux États-Unis se bousculent. Si certains s’en tiennent au déroulé anxiogène des faits, d’autres proposent des approches intéressantes, voire palpitantes. 11 Septembre, l’avertissement du commandant Massoud, de Nicolas Jallot, écrit avec Françoise Caussé, sur france.tv Cinq mois avant l’attaque du World Trade Center, le commandant Massoud, de passage à Paris, avait prédit que les problèmes causés par les talibans en Afghanistan seraient bientôt ceux des Américains et du reste du monde. Sacrifié au nom d’une realpolitik soucieuse de ménager le partenaire pakistanais, le « Lion du Panshir » était rentré dans son pays les oreilles pleines de louanges mais les mains vides — « sans une cartouche de kalachnikov ». Les Enfants du 11 Septembre, de Liz Mermin, sur arte.tv Le Dessous des cartes : 11/09/2001, 20 ans de guerre(s) contre le terrorisme, diffusé le 11 septembre à 19h30 sur Arte, et sur arte.tv

Mémoires et Histoire de la GA : point d'historiographie - APHG Enjeu renouvelé des présidentielles en 2017 pour séduire un fond de « nostalgériques » estimé à environ deux millions d’électeurs (1re,2e et 3e générations de pieds-noirs et descendants, y compris de harkis), la guerre d’Algérie refait surface. En remontent les relents nauséabonds de mémoires blessées qui s’ostracisent l’une l’autre. D’où la faible audience des historiens et la reconduction, comme pendant le conflit, note Benjamin Stora [3], d’extrêmes identitaires ressassés de génération en génération. C’est-à-dire entre les nostalgiques de l’Algérie française qui considèrent que l’islam est inassimilable en métropole, et les partisans de l’indépendance algérienne qui arborent drapeaux algériens et islam communautariste en éléments de défi. S’ajoutent l’ignorance volontaire des politiques [4] et de l’opinion qui n’a toujours pas admis l’héritage de la décolonisation dans « le roman national ». Comme le note Mona Ozouf « La France est un étrange pays où la mémoire divise ».

Guerre d'Algérie : polémique autour des commémorations du 19 mars Cet article date de plus de sept ans. Publié le 19/03/2016 11:49 Durée de la vidéo : 2 min Depuis la loi de 2012, hommage est rendu aux victimes de la guerre d'Algérie le 19 mars. Au pied de la tour Eiffel, trois colonnes ont été installées. Le 19 mars 1962 marque le cessez-le-feu décrété par les accords d'Evian, mais pas la fin de la guerre. La commémoration divise aussi la classe politique. Partager : l'article sur les réseaux sociaux La Quotidienne Culture Musique, cinéma, arts & expos, littérature & BD, mode… Tous les jours, le meilleur de l'actualité culturelle France Télévisions collecte votre adresse e-mail pour vous adresser la newsletter "La Quotidienne Culture". les mots-clés associés à cet article

En « facilitant » l’accès aux archives de la guerre d’Algérie, Macron poursuit sa politique des « petits pas » sur la réconciliation mémorielle L’Elysée poursuit sa politique des « petits pas » recommandée par le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la réconciliation mémorielle franco-algérienne. Emmanuel Macron a décidé, mardi 9 mars, de « faciliter l’accès aux archives classifiées de plus de cinquante ans » – mesure qui concernera donc la période de la guerre d’Algérie (1954-1962) –, a précisé un communiqué diffusé par la présidence de la République. Cette annonce, qui répond partiellement à une requête d’universitaires se plaignant des entraves à la libre consultation de documents historiques, survient une semaine après la reconnaissance par M. Macron de la responsabilité de l’Etat français dans l’« assassinat » de l’avocat nationaliste Ali Boumendjel en 1957. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Archives classées « secret-défense » : « Un règlement absurde interrompt brutalement des centaines de travaux de recherche »

Guerre d’Algérie : vers un nouveau geste d’Emmanuel Macron en faveur des harkis Officiellement, l’initiative s’inscrit uniquement dans le cadre de la politique mémorielle d’Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat. Dans les faits, difficile de ne pas y voir une tentative de resserrer les liens avec une catégorie de population stratégique, dans l’optique de l’élection présidentielle de 2022. Le chef de l’Etat a prévu d’organiser une réception consacrée à la mémoire des harkis, lundi 20 septembre, à l’Elysée, cinq jours avant le traditionnel hommage national, qui a lieu chaque année. Près de 300 personnes sont invitées, selon la présidence de la République, appartenant pour la plupart à des associations de ces combattants algériens qui ont servi la France, avant d’être abandonnés par Paris dans des conditions tragiques. Lire aussi Les harkis et leurs descendants s’estiment toujours « indésirables » des mémoires franco-algériennes D’abord, en octroyant un soutien financier plus conséquent à cette communauté.

Le monde en face - 13 novembre : l'audience est ouverte en streaming - Replay France 5 Pour France Télévisions, le respect de votre vie privée est une priorité Vous pouvez exprimer votre consentement à ces traceurs en cliquant sur le bouton « tout accepter », les refuser en fermant cette fenêtre à l’aide de la croix « continuer sans accepter », ou vous informer sur le détail de chaque finalité et exprimer votre choix pour chacune d’entre elles en cliquant sur « paramétrer ». Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Gérer mes traceurs » en bas des pages de ce site. Vous pouvez aussi consulter notre politique de gestion des traceurs pour plus d’informations.

Polémique sur le « rôle positif » reconnu à la colonisation par la loi du 23 février 2005 Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 28 nov. 2005 Une proposition de loi socialiste vise à abroger l’article 4 de la loi du 23 février 2005 stipulant que « les programmes scolaires reconnaissent (…) le rôle positif de la présence française outre-mer. » Défendu par Christian Vanneste, député UMP du Nord, cet article est critiqué par l’historien Pascal Blanchard et le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault. Ressources pédagogiques utilisant ce média Contexte historique La loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés visait principalement à rendre hommage « aux femmes et aux hommes qui ont participé à l’œuvre accomplie par la France » dans ses anciennes colonies. Éclairage média

1954-1962: Guerre d'Algérie, des mémoires à vif Minuit approche, ce dimanche 31 octobre 1954. Depuis le port de Mostaganem, à l'ouest, jusqu'au massif des Aurès, à 400 kilomètres de là, quelques centaines d'hommes, tapis dans l'obscurité, attendent l'heure de passer à l'action. Vers 23h45, une vingtaine de rebelles menés par un ex-sergent de l'armée française attaquent précipitamment la caserne de Boufarik, à une trentaine de kilomètres d'Alger. Grâce à un complice, ils s'emparent d'une dizaine de fusils, avant de se replier dans la forêt. Peu après minuit, des bombes artisanales explosent dans la capitale, sans faire de victimes. Jusqu'à l'aube du 1er novembre, soixante-dix attaques sont perpétrées dans les trois départements français d'Algérie. >> Notre dossier sur la guerre d'Algérie Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement A l'annonce de ces nouvelles, l'opinion publique est sidérée. Certes, les services de renseignement ont eu vent d'une agitation dans la mouvance nationaliste. >> Lire aussi: France-Algérie, mémoires croisées

Emmanuel Macron décide de faciliter la déclassification des archives de la guerre d’Algérie Le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la question mémorielle de la colonisation et de la guerre d’Algérie préconisait l’accès aux archives classifiées de plus de cinquante ans, notamment celles sur la guerre d’Algérie. Dans un communiqué publié mardi 9 mars, l’Elysée annonce que le chef de l’Etat « a pris la décision de permettre aux services d’archives de procéder dès demain [mercredi] aux déclassifications des documents couverts par le secret de la défense nationale (…) jusqu’aux dossiers de l’année 1970 incluse ». « Cette décision sera de nature à écourter sensiblement les délais d’attente liés à la procédure de déclassification, s’agissant notamment des documents relatifs à la guerre d’Algérie », selon le texte. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Guerre de tranchée sur l’accès aux archives Article réservé à nos abonnés Lire aussi Emmanuel Macron « reconnaît » la responsabilité de la France dans l’assassinat d’Ali Boumendjel en Algérie Le Monde avec AFP

Guerre d’Algérie – Parution de « Le silence des appelés » de Claude Juin – Espace Guerre d'Algérie Ils furent appelés pour aller « pacifier » l’Algérie et rétablir l’ordre. Or très vite, sur place, les combattants français « vécurent » une guerre avec ses victimes, dans le quasi silence de la métropole. Les dirigeants, pendant plus de trente ans, ont dénié la réalité. Caractéristiques détaillées Auteur Claude Juin Editeur Nouvelles Sources Date de parution 09/03/2021 Format 21cm x 14cm Poids 0,4410kg EAN 978-2490839032 ISBN 2490839039 Nombre de pages 349 Format 21,10 x 14,00 x 3,40 cm Poids du produit 0,44 Kg Pour marque-pages : Permaliens.

Massoud, l'Afghan en streaming - Replay France 3 Pour France Télévisions, le respect de votre vie privée est une priorité Vous pouvez exprimer votre consentement à ces traceurs en cliquant sur le bouton « tout accepter », les refuser en fermant cette fenêtre à l’aide de la croix « continuer sans accepter », ou vous informer sur le détail de chaque finalité et exprimer votre choix pour chacune d’entre elles en cliquant sur « paramétrer ». Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Gérer mes traceurs » en bas des pages de ce site.

Rapport Stora : les grandes lignes du rapprochement mémoriel franco-algérien Guerre d’Algérie : «Pour Macron, la réconciliation des mémoires est un enjeu primordial» - Le Parisien Benjamin Stora est historien, spécialiste reconnu de l'Algérie à laquelle il a consacré quarante ans de recherches et de très nombreux ouvrages, où il explore également l'épineuse question mémorielle. Son dernier livre, « Retours d'Histoire, l'Algérie après Bouteflika », est paru cette semaine aux éditions Bayard. Il revient sur les propos d'Emmanuel Macron aux journalistes du Monde, du Figaro et de Radio J. Le président Macron évoque la guerre d'Algérie en ces termes : « on n'en a pas parlé, on a écrasé. Il n'y a pas eu un travail politique mémoriel ». BENJAMIN STORA. Emmanuel Macron est le premier président à mettre cette question sur la table ? Non, des choses ont été faites, d'abord sous la présidence de Jacques Chirac, quand les ambassadeurs de France, en 2005 puis en 2008, ont reconnu les massacres de Sétif en 1945. Comment se distingue-t-il de ses prédécesseurs ? Pourquoi cela revient-il souvent dans les propos de Macron ? On se heurte à deux difficultés importantes.

Le discours de François Mitterrand quelques jours après l’insurrection en Algérie François Mitterand, pourtant chantre de la décolonisation et de l’émancipation des peuple dans d’autres contextes, fut à la fin de l’année 1954 et au début de l’année 1955, l’un des plus zélés défenseurs de « l’Algérie française ». Ancien ministre de la France d’Outre-Mer ( 12 juillet 1950 – 11 août 1951 ). Ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Pierre Mendès France, François Mitterand agit sans état d’âme pour « rétablir l’ordre » par la force après avoir prononcé, dès le 12 novembre 1954, juste après le lancement de l’insurrection armée par le FLN, son célèbre « l’Algérie, c’est la France ! Discours du ministre de l’intérieur François Mitterrand : « M. le président. « Mesdames, messieurs, je pense que l’Assemblée nationale, à la fin de ce débat, voudrait connaître le plus exactement possible le déroulement des faits dont nous parlons.

Related: