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Mission Alpha

Mission Alpha
Le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, a proposé à 4500 établissements scolaires de primaire, collège et lycée de participer à une expérience éducative originale, basée sur l’étude du comportement du Physarum polycephalum, ou blob. Cette expérience a également été menée par Thomas Pesquet à bord de l’ISS, lors de sa mission Alpha. Ni plante, ni animal, ni champignon L’expérience éducative proposée par le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, consistait à envoyer un blob à bord de l'ISS et à inviter les classes à mener la même expérience que celle menée en micropesanteur. Pour ce faire, ils ont reçu de la part du CNES, fin août/début septembre, un kit comprenant 3 à 5 blobs (souche LU 352, identique à celle envoyée dans l’ISS), ainsi que du papier filtre. Plus connu sous son nom usuel « blob », le Physarum polycephalum n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon. Informations pratiques Planning Related:  BLOBElève ton Blob

Le blob En 1973, non loin de Dallas, au Texas, Marie Harris découvre un matin dans son jardin, une chose étrange qu'elle décrit comme « mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie ». Elle ne s'en inquiète pas immédiatement, pensant qu'il s'agit d'un champignon. Seulement, deux semaines plus tard, elle s'aperçoit avec effroi qu'il grandit de manière inquiétante. #EleveTonBlob : l'expérience éducative du CNE Ni plante, ni animal , ni champignon L’expérience éducative proposée par le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, consiste à envoyer un blob à bord de l'ISS et à inviter les classes à mener la même expérience que celle qui sera menée en micropesanteur. Pour ce faire, ils recevront de la part du CNES, fin août/début septembre, un kit comprenant 3 à 5 blobs (souche identique à celle envoyée dans l’ISS), ainsi que du papier filtre. Plus connu sous son nom usuel « blob », le Physarum polycephalum n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon. Cet organisme monocellulaire dépourvu de cerveau est capable de se déplacer, de se nourrir, de s’organiser et même de transmettre ses apprentissages à un congénère. Ses capacités d’apprentissage font l’objet de recherches dans le laboratoire d’Audrey Dussutour, Directrice de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA ; CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier).

L'intérieur de la boîte Thomas Pesquet a enregistré il y a quelques jours un message d'encouragements destiné aux enseignants et élèves engagés dans l’expérience éducative #ElèveTonBlob. Bonne rentrée à tous ! A bord de l'ISS : top départ pour l'hydratation des blobs Ce jeudi 2 septembre 2021, les ingénieurs du CADMOS, représentants du service Education Jeunesse du CNES et Audrey Dussutour (CNRS) ont pu suivre avec une certaine émotion les gestes effectués par Thomas Pesquet. L'expérience Blob est un peu particulière : pour ces opérations, le CADMOS a passé le relai à BIOTESC, un centre d'opérations situé à Lucerne en Suisse, spécialisé dans les recherches en sciences de la vie et notamment en charge des expériences éducatives pour les astronautes de l'Agence spatiale européenne (ESA). Dans la salle de contrôle du CADMOS à Toulouse, Grégory Navarro, responsable de l’expérience Blob au CNES, est en liaison audio avec ses homologues suisses pour répondre, si besoin, à leurs questions. A vos agendas !

Réveiller un blob : la curieuse mission de Pesquet dans l’ISS... et de milliers d’élèves sur Terre Après avoir conquis les bois il y a un milliard d’années, puis les laboratoires, voilà le blob prêt à partir pour l’espace ! Ce micro-organisme est l’un des rares chanceux à avoir trouvé une place dans la valise de Thomas Pesquet, l’astronaute français qui décollera le 22 avril pour la Station spatiale internationale. Mais qu’est-ce que le blob ? Dans le monde du vivant, les hommes ont eu bien du mal à lui trouver une place. A première vue, on le prendrait pour un œuf brouillé, ou de la gelée. Cette créature jaune et molle a longtemps été classée, à tort, parmi les champignons. De son vrai nom physarum polycephalum, le blob est un amibozoaire, un organisme composé d’une seule cellule, néanmoins bien visible car pouvant mesurer plusieurs mètres carrés ! LIRE AUSSI > Clichy : cette biologiste apprivoise le blob avant qu’il parte conquérir l’espace Parmi les dizaines d’expériences qui l’attendent en orbite, l’astronaute aura donc cette curieuse mission : réveiller ses blobs.

Le blob : 4 super-pouvoirs à connaître Il peut être violet, rose, vert, bleu… mais celui qui vient de prendre ses quartiers au Parc Zoologique de Paris est jaune ! Les visiteurs pourront le voir à partir de samedi 19 octobre dans son terrarium personnel, un petit réservoir grand comme un aquarium, où il s'épanouit en réseaux gluants sur des bûches et des branches, parmi de la mousse, des fougères et des champignons. Une seule cellule, immortelle "Blob", kesako ? Enfin, le blob est quasiment immortel : il peut entrer en dormance en se desséchant, et "ressusciter" à des heures plus propices. 720 types sexuels ! Pour compliquer encore la donne, précisons qu'il existe chez le blob 720 types sexuels. D'ailleurs, comment le blob entre-t-il en reproduction ? Quand la nourriture vient à manquer, que les conditions ne sont pas top, cette cellule géante va former des spores. Amateur d'obscurité et d'humidité, adepte des températures moyennes, le blob est discret, même s'il est possible d'en trouver dans les sous-bois français.

Toulouse : "Il ne rentre dans aucune case". Pour la science, 15 000 volontaires ont adopté un blob Une expérience scientifique participative, "Derrière le blob, la recherche", a été lancée à grande échelle, samedi 19 février à Toulouse. 15 000 volontaires, dont 1 000 francophones vivant à l’étranger, ont pu adopter un de ces organismes hybrides, ni végétaux, ni animaux, ni champignons. Ce samedi, Jezabel et Norah Souche ont opté pour une sortie familiale plutôt originale. Mère et fille se sont ainsi déplacées de Tournefeuille (Haute-Garonne) pour récupérer, au Quai des Savoirs à Toulouse, leur propre blob : un organisme constitué d’une seule cellule et qui suscite la fascination des chercheurs. Comme 15 000 personnes, elles vont contribuer à une expérience jamais vue, organisée par le CNRS : "on nous a demandé de nous équiper en matériel", explique Jezabel. "On a acheté une lampe UV, des thermomètres… Mais on n’a pas encore le protocole." Point de départ de l’expérience : évaluer les conséquences du réchauffement climatique, encore méconnues, sur ce drôle d’être vivant.

Le blob dans les classes et dans l’espace Faire des expériences en classe sur une moisissure, ça vous tente ? Et si nous le présentons ainsi : voir grandir et se nourrir un être étrange aux propriétés impressionnantes, et comparer vos observations avec les résultats obtenus par l’astronaute français Thomas Pesquet à bord de la station spatiale internationale. C’est mieux ? C’est ce que propose l’agence spatiale française (le CNES), en collaboration avec le CNRS, à quelque 2000 classes de niveau primaire, collège ou lycée lors de la prochaine rentrée scolaire 2021-2022. Les inscriptions sont ouvertes. Jaune, gluant et social, le blob n’est ni un animal, ni un végétal. Les mêmes expériences sur Terre et dans l’espace « Le service Éducation Jeunesse du CNES a vu le potentiel du blob, dont l’élevage est facile, pour des actions éducatives », relate Audrey Dussutour.

Mission Alpha | #ElèveTonBlob : l'odyssée des blobs spatiaux Flash-back en juillet 2020 : les ingénieurs du CADMOS, au CNES, travaillent à la conception d’une blob-box respectant les contraintes les plus drastiques en termes de sécurité à bord de la Station spatiale internationale. Objectif : envoyer 4 blobs (Physarum Polycephalum) dans l’ISS, sous forme de sclérotes à réhydrater, et proposer à des élèves de reproduire la même expérience dans leurs classes. C’est la génèse d'#ElèveTonBlob, l’expérience éducative de la mission Alpha (ESA). Quelques mois plus tard, la société COMAT, sous la responsabilité du CNES et l’expertise scientifique d'Audrey Dussutour, Directrice de recherche au CNRS, livrait un contenant adapté à cette expérience inédite sur un organisme unicellulaire étonnant. Un réveil en douceur et en micropesanteur Jeudi 2 septembre 2021, 13h14 CET : Thomas Pesquet démarre l’installation de l’expérience Blob-ISS. Une session de rattrapage Blob-ISS : calendrier de publication des résultats Retour au sommaire Phase de réveil Blob 1 Blob 2

La Relève et La Peste 1973, au Texas. Une dame trouve dans son jardin une étrange masse jaune. Elle la recouvre d’herbicide… le lendemain, elle a doublé de volume. Elle appelle les pompiers, qui y mettent le feu… rien à faire, la chose continue de grandir. Ce que cette Texane avait dans son jardin n’est ni un animal, ni une plante, ni un champignon. Pouvant être rouge, rose, jaune, bleu ou blanc, il est présent dans la nature. Sa particularité est qu’il n’est composé que d’une seule cellule alors qu’un humain possède dans son corps cent milliards de cellules. Il peut se déplacer à la vitesse de 4cm à l’heure grâce à un système veineux qui envoie du liquide dans la direction choisie. Le blob se nourrit habituellement de champignons, qu’il recouvre et ingurgite complètement en moins d’une heure. Chez les blobs, il y a 719 genres sexués. Le blob est quasi-immortel. Ainsi, le blob est incroyablement performant pour survivre et se reproduire. Les nombreuses capacités de cet organisme fascinent les chercheurs.

Le Blob et la démarche scientifique Les souches Les individus qui appartiennent à une même souche sont des clones d’un unique individu, ils sont donc de la même espèce. Pour notre grand projet participatif, nous travaillons avec 8 souches différentes issues de 2 espèces : Physarum polycephalum : AUS, JM, DW, LU et MALU (5 souches d’une espèce) Badhamia utricularis : B1, B2 et B3 (3 souches d’une autre espèce) Et elles ont chacune leurs caractéristiques ! D’abord les souches de Physarum polycephalum qui sont jaunes. AUS : Cette souche vient d’Australie et c’est de cette origine qu’elle tire son nom. JM : Son petit nom à elle, c’est Jean-Michel ! DW : Son nom complet est Day Walker qui signifie marcheur de jour. LU : De son nom complet LU352, cette souche est la célébrité du groupe. MALU : C’est plus rapide à dire que MA275xLU352, le réel nom de MALU. Ensuite, les souches de Badhamia utricularis qui sont oranges et plus gluantes. B1 : Cette souche vient d’un Badhamia français ! B3 : Enfin, la souche B3 vient du Lot.

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