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La représentation figurée du prophète Muhammad – Les carnets de l’Ifpo

La représentation figurée du prophète Muhammad – Les carnets de l’Ifpo
L’islam et ses pratiques, pas plus que tout autre phénomène humain, n’échappent aux mutations au fil de l’histoire. La question de la représentation figurée en général, et de celle du prophète de l’islam en particulier, a été diversement tranchée selon les périodes et les milieux. Si elle a parfois déclenché des débats animés, elle ne semble pas avoir posé un problème majeur ou permanent aux croyants musulmans ni à leurs juristes (Naef 2004). Les polémiques récentes, parmi les plus vives qu’aient connues l’histoire, sont attisées par le fait que les images qui les ont déclenchées sont des caricatures ; elles alimentent l’idée fausse et essentialiste que, « de tout temps », l’islam aurait interdit la représentation de son prophète, voire toute représentation humaine. Illustration 1 : Muhammad reçoit la révélation de l’ange Gabriel. Illustration 2 : Muhammad, sous la forme d’un nimbe dorée (en haut à gauche de l’image), détruit les idoles de la Kaaba. Bibliographie

https://ifpo.hypotheses.org/4445

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Hara-Kiri : il y a 60 ans, naissance du "journal bête et méchant" Dans la très corsetée France du général De Gaulle débarquait, le 1er septembre 1960, un nouveau mensuel satirique. A sa tête, le professeur Choron (du nom de la rue où fut créé le journal) et l’écrivain François Cavanna. Un duo entouré d’une équipe de joyeux dessinateurs. Un lecteur outré par le ton et les dessins du journal leur avait écrit : "vous êtes bêtes et vous êtes méchants". Lettres Histoire Géographie – Académie de Nice En Hommage à Samuel Paty, Nadine Mansard (IEN Lettres-Histoire-Géographie) vous propose une sélection des archives des Rendez-Vous de l’Histoire de Blois. Elles vous permettront également de prolonger vos réflexions sur l’enseignement de l’EMC et la transmission des Valeurs de la République. Cet article restera disponible depuis le menu SE FORMER > Se former à distance > Se former en histoire-géographie-EMC > Rencontrer. #RHV 2010 : faire Justice Podcast du débat : “La République et la laïcité face aux nouveaux intégrismes” #RHV 2018 : la puissance des images

La liberté d'expression, un droit fondamental Pourquoi travailler la question de la liberté d'expression en classe ? Parce que la liberté d'expression est une liberté fondamentale, qui doit toujours s'exercer dans notre République.Parce que la liberté d'expression est la base du pluralisme, indispensable à notre fonctionnement démocratique.Parce que la liberté d'expression concerne tout le monde sur notre territoire, qu'on soit citoyen français ou pas, pas seulement les journalistes ou dessinateurs de presse.Parce que la liberté d'expression doit pouvoir s'exercer en toutes circonstances pour ne pas se réduire face à celles et ceux qui la remettent en cause.Parce qu'en France, cette liberté se déploie dans le cadre de la loi, qui la protège et en souligne les limites nécessaires.Parce que l'École forme les futurs citoyens aux droits et aux libertés qu'ils exerceront.Parce que ce texte est lui-même une illustration de la liberté d'expression. Dans quels enseignements disciplinaires ancrer cette réflexion ? En histoire

Quinze images qui ont choqué Dieu Benetton, Charlie Hebdo, Golgota Picnic, les caricatures de Mahomet, La Dernière Tentation du Christ, Jean-Luc Godard, Costa-Gavras, Castellucci, Piss Christ… Les religions ont toujours entretenu des rapports ambigus, pour ne pas dire hostiles, avec la représentation. Cette année, frappée par une inflation de scandales sur ce thème, détient sans doute un record : depuis le mois d'avril, pas moins de cinq "représentations" du divin ont défrayé la chronique en France. Les appels à la censure visent trois secteurs : la publicité, la presseet l'art. Vendre, rire et créer, trois libertés bien distinctes, rassemblées pour l'occasion sous un même chef d'accusation : le blasphème. Peine perdue, objecteront les rationalistes, puisque le délit de blasphème n'existe plus en droit français depuis la Révolution.

Monique Canto-Sperber : "Une caricature n'est pas une thèse" En juin 2019, un mois après la publication controversée d’une caricature moquant Donald Trump et Benyamin Nétanyahou, le New York Times, l’un des quotidiens les plus lus au monde, annonçait sa décision d'arrêter la publication de dessins satiriques dans les pages de son édition internationale. Cette décision importante, abusive pour ceux qui l'assimilait à de la censure, légitime pour ceux qui jugeait le dessin antisémite, avait été l'objet de débats autour de la caricature et la liberté d'expression. Cette année, tandis que se déroule le procès des attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo, c'est l'assassinat du professeur d'histoire-géographie Samuel Paty survenu à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre 2020, qui remet le thème des caricatures dans l'actualité et en fait un sujet de débat public.

Enluminures en Islam-BNF La représentation du Mira'j, « le voyage nocturne », sera la seule à connaître une certaine diffusion. Elle orne le frontispice de livres renommés, comme le Khamseh de Nezâmi, où elle revêt une signification symbolique et mystique cachée. Un seul manuscrit semble avoir été entièrement consacré à la vie de Muhammad. Écrit par Darir, auteur turc du XIVe siècle attaché à la cour mamelouke, le Siyar-i nabi (Vie du Prophète) se situe dans une longue lignée d’ouvrages hagiographiques, mais il est le seul à être illustré. Les six volumes, commandés par le sultan ottoman Murad III (1574-1595) et terminés sous le règne de Mehmet III (1595-1603), ne comportent pas moins de 814 miniatures, qui retracent la vie du Prophète depuis sa naissance jusqu’à sa mort.

Actualités - 2 novembre hommage M Samuel Paty - unité autour des valeurs de la République La reprise des cours le lundi 2 novembre donnera lieu, dans toutes les écoles, tous les collèges et les lycées de France, à un hommage à M. Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie assassiné le vendredi 16 octobre par un terroriste islamiste, et à l'affirmation, à travers cet hommage, de l'unité de la communauté éducative tout entière autour de la défense des valeurs de la République, de la liberté d'expression et du principe de laïcité. Cet hommage se traduira par la lecture de la lettre aux Instituteurs et Institutrices de Jean Jaurès, suivie d'une minute de silence. Sous réserve des règles sanitaires applicables, tous les élèves et tous les personnels ont vocation à être présents dans les écoles et les établissements, y compris pour ceux qui n'auraient pas de cours habituels à cette heure. Ce temps de recueillement sera précédé, autant que possible, d'un temps pédagogique, en classe, adapté bien sûr à l'âge des élèves, autour des valeurs de la République et de son École.

Pourquoi l’art de la caricature est-il sacré pour les Français ? En 2018, l’enseignement moral et civique est devenu obligatoire dans les classes de collège. On peut lire dans le Bulletin officiel que « l’enseignant exerce sa responsabilité pédagogique dans les choix de mise en œuvre, en les adaptant à ses objectifs et à ses élèves » : ce que font les professeurs, ce qu’a fait Samuel Paty. Tandis que se déroule le procès-fleuve des attentats de 2015, dits « de Charlie Hebdo » n’était-il pas judicieux de proposer à l’examen une caricature publiée par ce journal, et de se pencher concrètement sur le concept de laïcité ? Caricatures anticléricales La caricature antireligieuse, qu’elle soit ironique ou paraisse juste décalée n’est jamais innocente pour des croyants.

La caricature, une longue tradition française Publié le : 23/10/2020 - 16:38 Samuel Paty, professeur d'histoire dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, a été décapité pour avoir illustré ses propos sur la liberté d'expression, en montrant deux caricatures du prophète Mahomet. Ces dessins sont une nouvelle fois au cœur d’une polémique, alors que la caricature française est issue d'une longue tradition. Le 16 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire dans un collège des Yvelines, a été victime d’un attentat islamiste pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression. Depuis la reprise en 2006, par Charlie Hebdo, de caricatures du prophète issues du journal danois Jyllands-Posten, ces dessins n’ont cessé d’engendrer polémiques et drames. Un incendie criminel en 2011, puis un attentat en 2015 ont visé la rédaction du journal satirique.

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