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Publicité, « part de cerveau disponible »... et libre-arbitre

Publicité, « part de cerveau disponible »... et libre-arbitre
« La publicité : un moyen étudié pour vous rendre mécontent de ce que vous avez et vous faire désirer ce que vous n’avez pas » (Serge Latouche) Autant l’avouer d’emblée : je fais partie de ceux qui contestent l’omniprésence de la publicité dans notre société et l’influence qu’elle exerce sur l’inconscient des gens. J’ai souri au retour de « Madame Laurent » sur les ondes de la RTBF. Mais je suis irritée, plutôt qu’amusée, par les affirmations pseudo scientifiques des pubs pour les produits de lessive ou les « aliments contre le ballonnement». Je m’indigne, compte tenu des risques pour la santé, des ondes émises par les antennes de téléphonie mobile, quand j’entends marteler à la radio le message répété suivant : « Le seul téléphone dont vous avez besoin chez vous, c’est le GSM ». Je déplore l’image réductrice de la femme (femme objet ou ménagère) véhiculée dans de nombreux secteurs de la publicité. Et je m’inquiète quand j’entends parler de « neuromarketing » La publicité dans l’espace public Related:  Sujets de sociétéPublicité et formatage social

Retour sur le traitement médiatique de la mort d'Adama Traoré Adama Traoré est décédé le 19 juillet dernier, suite à son interpellation par les gendarmes de Beaumont-sur-Oise, dont les circonstances restent floues. Sa mort ainsi que les manifestations de soutien en sa mémoire ont été quasiment passées sous silence dans les grands médias, et notamment sur la télévision du service public. Julien Salingue, docteur en Science politique et co-animateur d’Acrimed, a co-écrit avec Pauline Perrenot un texte dénonçant le sous-traitement de la mort du jeune homme. Pour Clique, il revient sur le traitement des violences policières en banlieue dans les médias dominants, et réagit aussi à la recrudescence des idées xénophobes chez les intellectuels habitués des médias lors de ces derniers mois. Qu’est ce qui vous a poussé à écrire sur le traitement médiatique de la mort d’Adama Traoré ? Qu’est-ce qui a retenu votre attention concernant ce sujet diffusé ? Deux éléments nous ont choqués. Malheureusement, nous n’avons pas vraiment été étonnés. Bien sûr.

La Pop Culture. De la publicité dans la poésie : un renversement de l’ordre économique « Literature stays alive by expanding into non-literature. »Viktor Shklovsky 1 André Breton qui porte un placard de Francis Picabia au « Festival Dada », Gaveau Hall, Paris, 192 (...) 2 Le terme « marque » est utilisé dans le sens de « signe typographique », comme l’entendait Gutenbe (...) 1De nombreux travaux visuels en poésie du xxe, et maintenant du xxie siècle, s’inspirent de techniques empruntées à la publicité et la culture de masse (la Pop Culture). Les affiches1 vantant les mérites de tel ou tel produit sont omniprésentes et jouent sur les typographies et des informations codées ; de même les poètes jouent avec notre regard. Mallarmé fut le premier qui comprit ce potentiel offert à la poésie par la technologie de l’imprimerie au xixe siècle. 3 Cette terminologie est la mienne, ainsi que le néologisme « poème-affiche ». 4 Perloff, Radical Artifice, Chicago et Londres, University of Chicago Press, 1998, p. 87. 5 Ibid., p 87. 7 Ibid., p. 335. 8 Jacques Sivan. 14 Matthew G. Mr.

Du venin publicitaire à l’inertie civique Du venin publicitaire à l’inertie civique en passant par le brouillard mental Intervention au contre-sommet mondial sur le climat (Vénissieux, 14 novembre 2015) (1) Il y a des plantes artificielles, il y a des plantes carnivores ; il y a une plante artificielle carnivore : la publicité. Mais la diaboliser n’aurait pas plus de sens que de diaboliser un couteau : l’une et l’autre, tantôt outils, tantôt armes, servent au meilleur comme au pire. (2) Que faut-il donc diaboliser ? (3) Un fléau ancien. (4) Un fléau universel. (5) Pire qu’universel, un fléau tectonique. (6) Un fléau double. (9) Veut-on un exemple de démobilisation induite par la publicité ? (10) Ainsi procède la publicité, cette fumisterie fumigène, source d’un brouillard mental qui envahit tout, le dedans comme le dehors, où l’homme se perd et le monde s’annule. (12) N’en doutons pas : les publicitaires, chargés par l’État de promouvoir la prochaine conférence climatique, sortiront gagnants de la mascarade.

Neuroscience et liberté, autour de La nature de la volonté | Dikè-philopol Compte-rendu du séminaire « Neuroscience et liberté » du 7 mai 2011 au Centre Sèvres, organisé par Eric Charmetant et François Euvé. Par Krystèle Appourchaux Autour de l’ouvrage de Joëlle Proust, La nature de la volonté (Paris, Gallimard, 2005) Dans le cadre de leur séminaire intitulé « Neuroscience et liberté », qui a pour but d’exposer la manière dont les connaissances actuelles sur le fonctionnement cérébral nous invitent à nous interroger sur l’opposition entre liberté et déterminisme, Eric Charmetant et François Euvé organisaient le 7 mai dernier une séance consacrée à l’ouvrage de Joëlle Proust, La nature de la volonté. Afin de situer le débat au sein duquel s’insère l’ouvrage de Joëlle Proust, Eric Charmetant est revenu sur un texte fondamental de Malebranche, issu de De la recherche de la vérité. John Searle, quant à lui, fonde sa théorie de l’action sur la notion d’intention. [1] Chisholm, R. (1966), “Freedom and Action”, in K. New York: Random House, 28-44. Like this:

Malcolm Gladwell’s “10,000 Hour Rule” Doesn’t Add Up | All About Work As regular readers of this blog know, it bugs me when writers get things wrong or can’t be bothered to justify their facts. Recently I’ve been seeing a lot of references to the “10,000 hour rule” – the idea that you need to spend 10,000 hours on an activity to be successful at it. I knew that this idea was popularized by writer Malcolm Gladwell in his book Outliers, but I didn’t know where he got the idea from or what it was based on. So imagine my surprise when I Googled “10,000 hour rule” and found this very recent letter by K. Anders Ericsson, the lead author of the study that Gladwell cites as “Exhibit A” in support of the “rule”. Naturally, this piqued my interest. Gladwell starts the chapter with the story of computer programmer Bill Joy, who cofounded Sun Microsystems. So what information in the chapter supports the “10,000 hour” assertion? Want to be successful? Malcolm Gladwell`s Weak Defense of the “10,000 Hour Rule” Another Critique of the “10,000 Hour Rule” Like this:

Historique générale de la publicité La publicité naît dans l’antiquité sous forme de fresques. Elles vantent les mérites d’un homme politique ou annoncent les combats de gladiateur. On peut considérer que la première publicité en série a été découverte en 1000 avant Jésus Christ. Elle offrait une pièce d’or pour un esclave en fuite. C’est avec l’apparition de l’imprimerie, au XVème siècle, que l’aspect de la publicité a changé. La libéralisation de la presse permet ensuite d'augmenter le nombre de publicités dans les journaux. On voit ainsi naître des cours de publicité en école de commerce, puis le métier de publicitaire.

Internet et la brutalisation du débat public - La Vie des idées Le 3 juillet dernier, le tribunal correctionnel de Paris a rendu une décision inédite : pour la première fois en France, deux internautes anonymes ont été condamnés pour cyberharcèlement à 6 mois de prison avec sursis et 2000€ d’amende, après avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de la journaliste Nadia Daam. À la suite d’une chronique sur Europe 1 où elle prenait la défense de deux militants féministes eux-mêmes victimes de cyberharcèlement, la journaliste avait fait l’objet d’une campagne particulièrement violente sur des forums de discussion et sur les réseaux sociaux (menaces de viol, appels au meurtre, divulgation de son adresse personnelle, diffusion des photographies de sa fille accompagnées de l’adresse de son école). Internet nous rend-il plus agressifs, ou plus tolérants à l’égard de l’agressivité, dans nos discussions politiques du quotidien ? La qualité du débat en ligne Transgresser les normes La justification morale de l’agressivité L’anonymat en question

Le marketing, technologie politique et forme symbolique du contrôle social 1Dans son « Postcriptum sur les sociétés de contrôle », Gilles Deleuze a fait l’hypothèse que s’opérait un passage des sociétés disciplinaires (M. Foucault) à des sociétés de contrôle. Le précédent régime de pouvoir se caractérisait par « l’organisation de grands milieux d’enfermement » qui exerçaient une contrainte directe sur l’activité et les corps par l’intermédiaire de dispositifs disciplinaires. 2Selon le philosophe, « nous sommes dans une crise généralisée des grands milieux d’enfermement, prison, hôpital, usine, école, famille » (1990, p. 241). 3La modulation généralisée des dispositifs de contrôle s’observe dans la gestion conjointe de l’entreprise et du marché. La modulation individualisée de la gestion salariale 4La modulation du contrôle se fait à la fois dans l’usage du temps, dans l’organisation de l’espace et dans la mobilisation des subjectivités, alors que la discipline spatiale et temporelle s’appliquait directement sur les corps dans le pouvoir disciplinaire.

Qui décide ? Ni mon cerveau, ni moi... Le Monde | 26 avril 2013 Il arrive rarement qu’on pense à Lord Gifford (1820 -1887). Pourtant, de fortes raisons incitent à éprouver, envers ce gentleman depuis longtemps évanoui, une réelle gratitude. Dans ce cadre, en 2009, s’est exprimé Michaël Gazzaniga, l’un des grands spécialistes du cerveau, professeur à l’Université de Californie. Habituellement, on croit que les jeux sont faits. L’intérêt de ses analyses est de distinguer clairement entre l’émergence de notre esprit, entièrement dépendante de nos neurones, et son autonomie, liée à nos relations et interactions complexes avec les autres êtres humains. D’un côté, voilà qui simplifie : pour expliquer mon choix d’un yaourt à la cantine ce midi, pas besoin de remonter au Big Bang... (Who’s in Charge. de Michaël S. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Kaldy

Les effets de la publicité sur notre société - sismondi_fr LA PUBLICITE Problématique : Quels sont les effets de la Publicit é sur notre soci été? Introduction : Partout où nous allons, nos yeux sont constamment sollicités par la publicité, que ce soit à la Télévision, en attendant le Tram ou encore en voiture à la radio et par les affiches... Les spots publicitaires vont jusqu'à « envahirent » nos esprits (qui ne connaît pas « Carglass répare Carglass... »)! Tout commence portant durant l'Antiquité et cette affiche datant de 1000 ans avant Jésus Christ retrouvé à St Hyacinthe en Grèce. Celle ci, produite en série, proposait à quiconque qui retrouverait un esclave en fuite de gagner une pièce d'or.

Les nouvelles frontières du crétinisme, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 4 mai 2016) Lénine s’était moqué du crétinisme parlementaire, il faut aujourd’hui se demander si le crétinisme n’a pas émigré. A l’heure de la relégation des parlements au rang de chambres d’enregistrement, alors que les débats se sont déplacés, si l’on en croit quelques prophètes de modernité, dans l’espace médiatique, le crétinisme ne serait-il pas désormais politico-médiatique ? Cette question a souvent été discutée dans des arènes académiques : existe-t-il une sphère politico-médiatique ? Un crétinisme à coup sûr. Illustration récente sur le plateau de BFM TV - RMC : Jean-Jacques Bourdin reçoit l’avocat d’extrême droite Gilbert Collard (28 avril 2016). — Attendez, la Première République, elle date de quand, Monsieur Bourdin ? « La IIe République », demande ensuite l’impitoyable Collard, comme à ses étudiants de l’université de droit de Paris II. « Oui, je ne sais plus », reconnaît Jean-Jacques Bourdin. « La IIIe ?

VIDÉO. Cette campagne va vous faire changer de regard sur les femmes dans la pub C'EST LA VIE - "J'adore pratiquer des fellations sur les sandwiches". La campagne #WomenNotObjects ("Les femmes ne sont pas des objets"), conçue par la publicitaire américaine Madonna Badger, a pour but de dénoncer le sexisme absurde véhiculé par certaines publicités de grandes marques , rapporte le site Mashable (en anglais). Comme le montre notre vidéo traduite au-dessus de l'article, des femmes, face caméra, tiennent dans les mains des exemples de publicités montrant des mannequins nues ou faisant l'objet de blagues franchement grasses. Elles explicitent alors, avec ironie, le message de ces publicités. C'est à partir d'une recherche sur Internet que le clip commence : "Le 18 novembre 2015, nous avons tapé "Objectification des femmes dans Google" raconte ce spot, publié sur Youtube le 11 janvier 2016 et qui a récolté presque 700.000 vues depuis. "Quand je fouille dans mon sac à main, bien sûr que je suis nue" explique une autre, en montrant un cliché publié sur Instagram.

Les marques, entre valeur d'image et valeur d'usage Le mot « crise » repris en chœur d’un bout à l’autre de la planète semble s’être imposé comme une évidence. Est-ce pour autant un concept pertinent et opérant pour comprendre les mutations de la société de consommation ? Relevant d’un « montage dramatique et théâtral davantage qu’explicatif, la crise serait ce qui à l’instar de la tragédie classique irait s’intensifiant, atteignant son paroxysme avant de se retrancher, de se dénouer » [1][1] François Jullien, « Transformations silencieuses »,.... La société de consommation s’est largement fondée sur quatre grands principes qui semblent aujourd’hui fragilisés. • Une logique de sémantisation qui consiste à enrober les biens marchands d’un imaginaire permettant de les scénariser afin de les rendre désirables et donc consommables. Les points forts Sémantisation, premiumisation, segmentation, rhétorique : ces quatre logiques fondatrices de l’économie des marques sont aujourd’hui fragilisées. Qu’est-ce que le carré sémiotique ?

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