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Le Dessous des cartes - Islam(s), islamisme(s) : quelle géographie ?

Le Dessous des cartes - Islam(s), islamisme(s) : quelle géographie ?

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De la fin de l’URSS à l’affirmation de la Russie Le 25 décembre 1991 marque le début d’une nouvelle ère. Boris Eltsine proclame la dissolution de l'URSS et l'indépendance de la Russie. Le bloc communiste s’effrite. Les forces soviétiques stationnées dans les anciens pays du bloc de l'Est se retirent, tandis qu’apparaissent au grand jour les faiblesses militaires et économiques du pays. L'ère Eltsine (1991-1999) Voulant rattacher la Russie à l'économie mondiale et donc à l’économie libérale, Boris Eltsine opère un rapprochement historique avec l'Union européenne et les États-Unis en adhérant au FMI et à la Banque mondiale.

D'Al Qaida à AQMI, de la menace globale aux menaces locales LA mort violente d’Oussama Ben Laden le 2 mai 2011, tué par les forces spéciales américaines dans une banlieue d’Islamabad, clôt certainement la fin d’un cycle. Ces cycles de la vie d’Al Qaida (Jean-Pirere Filiu en a vu neuf [1]), illustrent une adaptation souvent forcée du réseau jihadiste aux contingences historiques et stratégiques du moment. Depuis 1992 et le premier attentat à Aden, officiellement attribué à Al Qaida [2], les deux chefs majeurs « des chevaliers sous la bannière du Prophète » pour reprendre le célèbre texte fondateur de Ben Laden, avaient à toutes les poursuites. Survivre, d’une certaine façon, c’était vaincre – surtout poursuivi par l’hyperpuissance américaine. Ceci étant, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Tout d’abord, Ben Laden est l’homme du 11 septembre et il restera dans l’histoire au Panthéon des monstres pour les uns, des héros pour les autres.

L'ère des conflits asymétriques, par Marwan Bishara (Le Monde diplomatique, octobre 2001) L’attaque du 11 septembre vient de clore une période durant laquelle les Etats-Unis perfectionnaient leur approche de la « guerre à zéro mort », qui promettait de réduire au minimum les pertes de vies américaines dans les conflits futurs — tout en infligeant des dommages maximaux à l’ennemi. Le président américain George W. Bush dut déclarer la « guerre » avant de savoir à qui la déclarer.

Les Etats-Unis dominent-ils toujours le monde ? Au XXe siècle, les États-Unis dominent le monde sur plusieurs plans : économique, politique, militaire et culturel. Les Américains sortent vainqueurs et indemnes de la Seconde Guerre mondiale et leur économie florissante aide à financer la reconstruction de l’Europe et du Japon. La première puissance économique mondiale Pendant un demi-siècle, les États-Unis vont se placer comme les champions du monde démocratique, face au communisme. Aujourd’hui, à lui seul, le pays représente un quart du PIB mondial.

Exploiter le chaos : l’Etat islamique et al-Qaeda L’Etat islamique (EI), les groupes liés à al-Qaeda, Boko Haram et d’autres mouvements extrémistes sont les protagonistes des crises les plus meurtrières d’aujourd’hui, ce qui complique les efforts pour y mettre fin. Ils exploitent les guerres, la faillite des Etats et les bouleversements géopolitiques au Moyen-Orient, s’implantent en Afrique et constituent ailleurs une menace en constante évolution. Enrayer leur avancée nécessite d’éviter les erreurs qui ont permis leur ascension. Cela implique de distinguer les groupes selon leurs objectifs ; de faire un usage plus différencié de la force ; de ne pas repousser les militants sans avoir au préalable une alternative crédible ; et de considérer établir des voies de communication, même avec les plus radicaux. Rien ne suggère que ces groupes peuvent être vaincus par les seuls moyens militaires, et pourtant ils poursuivent des objectifs difficiles à satisfaire dans des accords négociés.

Qu’est-ce qu’une guerre ? (1/4) : Hobbes et Clausewitz : l'essence de la guerre « La guerre, dit Clausewitz, est un caméléon: sa forme, ses moyens, son ampleur épousent l'histoire des peuples et des nations. Comment donc arrive-t-on, de Hobbes à Clausewitz, à dégager une essence de la guerre sous sa peau changeante? Réponse avec Barry Lindon, Cyrano de Bergerac et Delphine Thivet. » Thomas Hobbes , Le Léviathan , 1651, partie 1 « De l’homme », chapitre 13 « De la condition naturelle des Hommes ne ce qui concerne leur Félicité et leur Misère », Sirey, trad.

L'ONU « Si tous les gars du monde voulaient se donner la main, » disait le poète Paul Fort… Après la terrible Guerre mondiale de 39-45, c’est un peu ce que se sont dit les dirigeants des pays qui avaient gagné la guerre… Si tous les pays du Monde… Ainsi est née l’ONU, l’Organisation des Nations unies. Déjà, après la Première Guerre mondiale qui avait été monstrueusement meurtrière, on avait dit « Plus jamais ça. » Et les chefs d’Etat, victorieux, avaient tenté de créer une organisation qui s’appelait la Société des Nations. Mais ça n’avait pas marché.

Jonathan Powell, le mercenaire de la paix Le point commun à tous ces nouveaux corsaires, c'est qu'ils n'aiment pas la lumière, et que leurs missions, toujours sensibles, parfois polémiques, s'accommodent plus volontiers de l'ombre. Le cas de Jonathan Powell est, à cet égard, particulier. Car avant d'entrer, il y a dix ans, dans la confrérie des nouveaux corsaires, Powell a été, au Royaume-Uni, l'un des barons les plus en vue du New Labour, cette vague travailliste qui a porté Tony Blair au pouvoir. Directeur de cabinet de Tony Blair pendant dix ans, Powell a été, avec Alastair Campbell, l'une des principales éminences grises du Premier ministre britannique. Il a été sur toutes les photos, de tous les combats.

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