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Savoir et prévoir

Savoir et prévoir
Depuis l’interview d’Agnès Buzyn au Monde mardi 17 mars, les critiques pleuvent de toutes parts sur le gouvernement français. La déclaration de l’ex-ministre de la santé, selon laquelle dès janvier elle aurait prévenu le Premier ministre de la gravité potentielle de l’épidémie de nouveau coronavirus – le mettant même en garde sur le fait qu’il faudrait peut-être reporter les élections municipales – a été interprétée comme un aveu terrible : la ministre de la Santé et le reste du gouvernement savaient ce qui risquait d’arriver, et pourtant ils n’auraient pas agi à la hauteur du risque. Depuis, chaque jour qui passe, avec son cortège d’informations sur la pénurie de tests de dépistage et de masque pour les personnels soignants, ne fait que renforcer le discrédit d’un pouvoir politique dont la cote de confiance était déjà largement entamée par la crise des gilets jaunes et la réforme des retraites. Une histoire du présent Parlons-en. Début janvier : l’émergence de la maladie Conclusion

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» « La commission européenne a demandé 63 fois aux états de réduire les dépenses de santé » dénonce l’eurodéputé Martin Schirdewan Vous dénoncez la responsabilité des politiques de l’Union européenne (UE) en matière de santé. Pourquoi ? Martin Schirdewan À 63 reprises entre 2011 et 2018, la Commission européenne a recommandé aux États membres de l’UE de privatiser certains pans du secteur de la santé ou de réduire les dépenses publiques en matière de santé. Ces recommandations ont visé quasiment tous les États, qui ont en général obtempéré. Il y a évidemment un impact sur l’état des systèmes de santé nationaux, notamment dans les pays affectés par la crise financière (des années 2010 – NDLR). C’est d’autant plus grave aujourd’hui, avec la crise du coronavirus.

sans titre Zika, chikungunya, dengue, grippe : quatre maladies infectieuses émergentes dont la fréquence de survenue, la diversité et le poids sur la santé des populations à l’échelle de la planète en font l’un des sujets dominants de la médecine contemporaine. Cette série de leçons et les séminaires qui les ont accompagnées ont visé à déchiffrer les mécanismes sous-tendant ces émergences et à mieux en définir les outils de diagnostic, de prévention et de traitement, en un mot les outils intégrés de leur contrôle. Ces leçons ont aussi largement souligné à quel point les émergences infectieuses actuelles sont liées à des changements environnementaux majeurs, écologiques et climatiques, ainsi qu’à des changements anthropologiques et sociologiques sans précédent, d’ailleurs intrinsèquement liés aux changements environnementaux. Lire la suite du résumé des cours

Les milliardaires américains ont gagné 398 milliards pendant la pandémie de Covid-19 Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Forbes Si la crise du coronavirus a porté un coup à l'économie mondiale, elle profite au moins à quelques-un·es. Entre le 18 mars et le 19 mai 2020, la valeur nette des 600 plus grosses fortunes américaines a augmenté de 434 milliards de dollars. Cela représente 398 milliards d'euros, et un bond de 15% en seulement deux mois. Les cinq premiers milliardaires américains, Jeff Bezos, Bill Gates, Mark Zuckerberg, Warren Buffett et Larry Ellison, ont à eux seuls gagné 75,5 milliards de dollars (69,3 milliards d'euros). Où sont les échantillons sanguins infectés par Ebola ? Septembre 2017, tarmac de l’aéroport de Conakry, en Guinée. Un petit avion gris de la compagnie américaine Phoenix Air s’apprête à décoller en direction des Etats-Unis. A son bord, une mystérieuse cargaison : une vingtaine de boîtes scellées, embarquées par une équipe de scientifiques américains. Dans quelques heures, elles atterriront de l’autre côté de l’Atlantique avant d’être acheminées à Atlanta, au quartier général des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), l’agence chargée de la santé publique aux Etats-Unis. A l’intérieur, des centaines d’échantillons biologiques, tous contaminés par Ebola, l’un des virus les plus mortels de la planète. Prélevés afin de diagnostiquer des patients durant l’épidémie qui a frappé l’Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016 (plus de 11 000 morts), ils étaient depuis plusieurs mois dans la ligne de mire du département d’Etat américain.

Du confinement au couvre-feu : le cauchemar politique du coronavirus Michel Foucault a théorisé, dans Surveiller et punir, le fait que chaque épidémie, par-delà sa dimension médicale et ses enjeux scientifiques, était porteuse d’un « rêve politique ». Si une maladie est une épreuve qui affecte un corps social, si elle implique donc de mettre en place des techniques afin de préserver les individus, de limiter les contagions, d’enrayer la dynamique de la mortalité, il n’en demeure pas moins que ces techniques ne sont pas neutres : elles mettent en mouvement une certaine pratique du pouvoir, elles donnent libre cours à des imaginaires spécifiques, elles ébranlent notre vision du « vivre-ensemble », inventent de nouvelles solidarités et tissent de nouvelles aliénations. Le lépreux, par exemple, incarnait à lui seul une figure dangereuse, qu’il fallait à tout prix isoler, rejeter, exiler, chasser des espaces communs ; ainsi naquit un rêve politique de la « clôture ». Le coronavirus, personne ne le nie, est une maladie mortelle – mais mortelle à quel titre ?

Bruno Canard, le chercheur qui avait alerté en 2015 sur le risque de Coronavirus, dénonce le désengagement dans la recherche Lorsqu’il relit les lettres d’intention qu’il avait adressées en 2015 à la Commission européenne avec ses collègues belges et hollandais, Bruno Canard en a les poils qui se hérissent. Le directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille, spécialiste des coronavirus, y expliquait qu’il existait neuf familles de virus pour lesquelles une émergence était possible. « Le premier sur la liste était le flavivirus, explique-t-il. Le second, le coronavirus.

Emmanuel Macron et le pouvoir du « nudge » – MEMORABILIA Si vous faites partie des 600 000 Français qui ont déjà téléchargé l’application StopCovid, vous l’aurez peut-être remarqué : aucune mention du terme « traçage », qui est pourtant sa fonction première, n’apparaît. La page d’accueil porte une invite : « Protégeons nos proches, protégeons-nous et protégeons les autres. Participez à la lutte contre l’épidémie en limitant les risques de transmission !

Didier Sicard : "Il est urgent d'enquêter sur l'origine animale de l'épidémie de Covid-19" Didier Sicard est un spécialiste des maladies infectieuses, il a notamment travaillé longtemps sur le VIH. Docteur en médecine interne, il est aujourd'hui professeur émérite à Sorbonne Université. Ce qui le frappe dans cette crise est "l'indifférence au point de départ", à l'origine de la pandémie. Très impliqué dans la création de l'Institut Pasteur au Laos, Didier Sicard a pu constater à quel point la transformation de la forêt primaire rapproche l'homme des chauves-souris et donc d'un réservoir de virus qu'on a trop peu étudié. Comme vous le lirez plus bas, le professeur Sicard dénonce le sous-investissement de la France dans cet Institut Pasteur.

Nord : 35 personnes faisaient la fête dans un appartement de 20 m2 - Le Parisien Ils avaient pourtant respecté le couvre-feu! 35 personnes, la plupart étudiants, ont été verbalisées, lundi, à Croix (Nord) pour non-respect des mesures sanitaires. Tous s'étaient réunis dans un appartement, en plein après-midi, pour faire la fête, raconte La Voix du Nord. Covid : quelles mesures sont efficaces, lesquelles ne le sont pas ? Entretien avec Johan Hoebeke Un an plus tard, où en est la gestion de la pandémie ? Que savons-nous de plus sur le virus et donc sur les mesures efficaces pour y faire face ? Confinement, masques, tests, dépistages, vaccins occidentaux, russes, chinois et autres ? Les mesures actuellement imposées en France et en Belgique sont-elles toutes justifiées ?

Le 28 février est publié le rapport crucial de l’OMS sur ce qui a été fait en Chine. Il montre que seule une mobilisation de « tout le gouvernement » (all-of-government) et « toute la société » (all-of-society) permet de vaincre l’épidémie. On se souviendra sans doute longtemps du fait que le lendemain, le samedi 29 février d’une année bissextile, le premier ministre Édouard Philippe a décidé de détourner un conseil des ministres « exceptionnel dédié au Covid-19 » pour annoncer l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans vote la réforme des retraites. Alors que l’OMS démontrait l’urgence de l’action collective et solidaire face à une pandémie bientôt incontrôlable, le gouvernement s’est dit que le plus urgent était de profiter de la dernière fenêtre de tir pour faire passer son projet de loi tant décrié. by gilles_horvilleur Mar 26

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