background preloader

Isabelle Stengers, "Résister au désastre"

Isabelle Stengers, "Résister au désastre"
Related:  LIVRES ACCESSIBLES EN TÉLÉCHARGEMENT ou en ligneEffondrement, catastropheLabEurope Réunion

lafabrique : 10 livres en téléchargement gratuit Offres ePub En attendant la réouverture des librairies, La fabrique vous offre 10 livres en téléchargement libre et gratuit. Grégoire Chamayou Théorie du drone Le drone est l’instrument d’une violence à distance, où l’on peut voir sans être vu, toucher sans être touché, ôter des vies sans jamais risquer la sienne. Sortie : 14 avril 2013 Pages : 368 Andreas Malm L’anthropocène contre l’histoire Du delta du Nil aux cercles polaires, le constat est effrayant : la Terre se réchauffe dans des proportions qui nous mènent aujourd’hui au seuil de la catastrophe. Sortie : 14 avril 2017 Pages : 250 Eric Hazan La dynamique de la révolte Un livre d’histoire ? Sortie : 19 mars 2015 Pages : 140 Alain Badiou, Pierre Bourdieu, Judith Butler, Georges Didi-Huberman, Sadri Khiari, Jacques Rancière Qu’est-ce qu’un peuple ? Peuple, un mot qui implique la disparition de l’État existant ? Sortie : 15 mars 2013 Pages : 124 Mathieu Rigouste La domination policière Sortie : 15 novembre 2012 Pages : 208 Kristin Ross Pages : 192

L’expérience de la catastrophe Le mot « catastrophe » est d’origine cent pourcents grecque. C’est Rabelais qui, en 1564, l’a introduit dans la langue française pour simplement désigner un bouleversement se produisant par renversement - ou par retournement - d’une situation. Mais à la Renaissance, le terme n’allait pas tarder à désigner tout à fait autre chose : la destruction, la calamité, le désastre, le cataclysme. Les catastrophes semblent humainement absurdes, impossibles même lorsqu’elles sont en train d’avoir lieu, ce qui ne les empêche pas de surgir régulièrement, suscitant chaque fois la stupeur et l’effroi. Du chaos primordial à l’apocalypse, du Déluge à la fin des temps, de la tour de Babel à l’An mil, innombrables sont en effet les constructions imaginaires qui ramènent à la catastrophe comme à une constante. Mais comment vit-on concrètement avec les catastrophes ? J.S.

Manières d'être vivant, avec le philosophe-pisteur Baptiste Morizot Notre modernité nous a éloigné du reste du vivant et nous ne prêtons plus attention aux autres espèces, aux écosystèmes. A travers des récits de pistage, le philosophe Baptiste Morizot nous invite à « refaire connaissance » avec tous « les habitants de la Terre ». Invité du jour Baptiste Morizot est philosophe, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille il est auteur de Manières d'être vivants (Actes Sud) avec une préface d'Alain Damasio. Il mène une bataille culturelle pour repenser la cohabitation entre l’homme et l’animal, l’un des grands enjeux du 21e siècle. Dans son introduction, il décrit la crise écologique comme une relation de notre relation au vivant. "Depuis quatre siècles la modernité a mis en place des dispositifs qui nous permettent de ne pas faire attention aux autres formes de vie, aux écosystèmes." Pour aller plus loin : Sur la piste animale (Actes Sud) Vos solutions pour la planète Mickael Hedde est chargé de Recherche à l'INRAe, à Montpellier. Invitée découverte

Éditions Entremonde - télécharger « Caliban et la Sorcière » Votre téléchargement du livre « Caliban et la Sorcière » devrait commencer automatiquement si votre natigateur ne bloque pas les pop-ups. Si ce n’est pas le cas, cliquez ici. Cela peut prendre quelques minutes. via une carte de crédit ou via PayPal via un virement en Euros sur notre compte en banque Propriétaire: Editions Enremonde, Compte: 91-338220-2 Code de banque: 09000, Banque: PostFinance IBAN: CH87 0900 0000 9133 8220 2, BIC/Swift: POFICHBEXXX Destinataire: Entremonde, CP 5737, CH-1211 Genève 11 Banque: Swiss Post, PostFinance, Nordring 8, CH-3030 Berne Mention: Don via un virement en CHF sur notre compte Poste Suisse

Avis d’Apocalypse - Ép. 1/4 - La fin du monde et nous. Tous survivalistes ? L'effondrement, ça fait 40 ans qu’on dit que c’est pour les générations futures et maintenant, c’est nous les générations futures. Pablo Servigne Qu’est ce que cette idée de fin du monde fait dire du monde ? Depuis 50 ans des scientifiques de renom annoncent un changement climatique irrémédiable. La terre vacille, un coup, elle va trop au nord donc on a froid ; un coup, elle va trop au sud donc on a trop chaud ! Les survivalistes fraient d’un côté avec une recherche « scientifique » qui livre un message clairement alarmiste, de l’autre avec les «collapsologues», du latin lapsus - la chute – qui prédisent, rapports interdisciplinaires à l’appui, l’effondrement de la civilisation. J’arrive à la conclusion que nous sommes condamnés à l’autodestruction mais quand ? Serions-nous arrivés à l’aube de ce que Gunther Anders redoutait : «Une Apocalypse sans royaume» ? Comment appréhendons-nous cette fin du monde annoncée ? Avec Une série documentaire de Nedjma Bouakra, réalisée par Yvon Croizier

Le pouvoir des liens faibles, dirigé par Alexandre Gefen et Sandra Laugier Nos liens sont actuellement modifiés. Nous sommes contraints d’abandonner la plupart de nos rituels sociaux. Nous pensons encore que ce n’est que provisoire, mais quelque chose nous dit aussi qu’une mutation plus profonde est en train de s’opérer. L’expression de « distanciation sociale » a envahi notre langage alors que nous ne l’avions jamais employée auparavant. Sommes-nous en train d’ouvrir le temps des liens faibles ? Alexandre Gefen et Sandra Laugier (dir.), Le pouvoir des liens faibles. Quels liens formons-nous avec nos voisins qui applaudissent les soignants à la fenêtre à 20 h en même temps que nous ? Un médecin au Texas (1973) © US National Archives Comme catégorie sociale, les « liens faibles » relèvent d’abord du négatif. La notion de « liens faibles » n’apparaît plus ainsi comme l’envers de celle, très compliquée aussi, de « liens forts ». L’homme des foules d’Edgar Poe est celui qui refuse d’être seul. Tous les articles du n° 103 d’En attendant Nadeau

Les Lybers disponibles… | Editions de l’éclat 20 mars 2020 : En ces temps de confinement, on a pensé qu’il serait utile de faire la liste des lybers (voir ce que c’est ici ) disponibles pour le moment et nous ajouterons d’autres titres dans les jours qui viennent. Les lybers ont été réalisés au cours de ces 20 dernières années, toujours avec les moyens du bord. Certains sont hébergés sur le site des éditions, d’autres sont sur des sites externes. En attendant nous espérons que vous y trouverez un peu de (votre) bonheur… Les liens ci-dessous renvoient vers les pages des livres. Tous ces livres étaient et seront disponibles dans les « meilleures librairies »… Nous comptons sur vous… Pour certains titres en PDF, il est recommandé de les télécharger sur votre ordinateur et de choisir un affichage par 2 pages…. Bon courage à tout le monde 5 juin 2020: Et donc même après le confinement, les libers disponibles sont toujours là et vont encore s’enrichir de nouveaux titres, le temps qu’on reprenne notre souffle. François Bonnet: Après la mort.

Les fictions d'apocalypse ont-elles pour but de nous rendre meilleurs ? Depuis la fin du Ier siècle de notre ère au moins, époque à laquelle l’apôtre Jean aurait rédigé sa célèbre Apocalypse, chaque génération se représente la fin du monde. Mais depuis ce temps des premiers chrétiens, l’agenda apocalyptique semble s'être accéléré. En 2019, comme le rappelait Guillaume Erner dans une de ses chroniques, "Notre monde a été plusieurs fois détruit : il y a eu l’apocalypse Gilets jaunes, les apocalypses Poutine - Trump - Xi Jin Ping, la désormais classique apocalypse djihadiste, l’apocalypse écologique bien sûr, et voici maintenant la fin de la mondialisation". Et en 2020, la pandémie de coronavirus s'invite à son tour dans la danse des catastrophes, faisant même vaciller les structures de nos systèmes de santé que nous croyions solides. En nous faisant spectateurs passifs du désastre, ces fictions ne sont-elles que des accessoires pour atteindre une forme de jouissance nihiliste ? Jouissance du désastre Une fonction traitante à notre désarroi ? A lire aussi

Tu crois que la terre est chose morte Atoumo (plante de tous les maux), cannelle, citronnelle de Madagascar, bouton d’or pimenté : c’est un inventaire poétique de la biodiversité en Martinique qu’égrène une herboriste, lors d’une enivrante collecte de flore tropicale. Connues des anciens pour leurs vertus thérapeutiques, ces plantes composent une précieuse pharmacopée. Mais sur l’île des Antilles, la monoculture de la banane et la pollution généralisée par le chlordécone, pesticide cancérigène utilisé pendant plus de vingt ans, ont détruit la terre et contaminé ouvriers agricoles et habitants. Pratiques résilientes Cinéaste et plasticienne, Florence Lazar, qui a préalablement mené un travail photographique en écho à la pensée d'Aimé Césaire dans un collège parisien, interroge l'exploitation, liée à l’héritage colonial, des ressources naturelles en Martinique, comme la vie toxique qu’elle a imposée.

Écotopia Trois États de la côte ouest des États-Unis – la Californie, l’Oregon et l’État de Washington – décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale baptisée Écotopia.Vingt ans après, l’heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain.Au fil de ses articles envoyés au Times-Post, William Weston décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l’autogestion, la décentralisation, les 20 heures de travail hebdomadaire, le recyclage systématique, le rapport à la nature, etc. Quant à son journal intime, il révèle le parcours initiatique qui est le sien : d’abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d’amour intense avec une Écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes.

Le temps du délitement Et si, au lieu de moquer la collapsologie, il fallait réfléchir l'effondrement, s'en servir comme d'un prisme pour penser la situation inédite dans laquelle se trouve la planète Terre aujourd'hui. C'est le parti pris d'Yves Citton et Jacopo Rasmi, rejoints par l'artiste Gregory Chatonsky. Samedi dernier, à ce même micro, le philosophe Baptiste Morizot soulignait l’analogie entre les best sellers de la collapsologie, qu’il préfère d’ailleurs appeler effondrisme, et les block busters hollywoodiens à catastrophe. Il précisait aussi qu’à côté de ces superproductions, et toujours en comparaison, son travail de recherche s’apparentait plutôt à un documentaire de création pour arte… Il y a quelques mois Jean-Paul Engélibert était aussi venu dans cette émission pour évoquer les récentes fictions de l’apocalypse, leurs succès ainsi que leurs mérites épistémologiques.

Related: