background preloader

(641) Les influences nazies du management moderne

(641) Les influences nazies du management moderne

http://www.youtube.com/watch?v=04LT2GUMpgs

Related:  Économiedebunk

Effet cobra Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Origine[modifier | modifier le code] Le terme « effet cobra » trouve son origine dans une anecdote datant de l'époque de la domination britannique de l'Inde coloniale. Le gouvernement britannique était préoccupé par le nombre de cobras à Delhi[3] et offrit donc une prime pour chaque cobra mort. Au début, cette stratégie fut une réussite : beaucoup de serpents furent tués pour recevoir la récompense.

En finir avec l'opposition égalité/équité Vous êtes peut-être déjà tombé sur l'image ci-dessus : sur Facebook, sur Twitter, sur Tumblr, dans un mail qu'un ami vous aura envoyé, sur un blog, un site ou que sais-je encore. Et vous vous êtes peut-être dit "ah ben ouais, pas con, tiens". C'est la force des memes : un message simple, un brin d'humour, l'apparence de l'évidence, et donc un pouvoir de conviction très important par rapport aux efforts déployés. Il y aurait tout une étude à faire sur leurs effets sur les perceptions et les comportements politiques. Mais ce n'est pas le sujet ici. La démondialisation et ses ennemis, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, août 2011) Au commencement, les choses étaient simples : il y avait la raison — qui procédait par cercles (avec M. Alain Minc au milieu) —, et puis il y avait la maladie mentale. Les raisonnables avaient établi que la mondialisation était la réalisation du bonheur ; tous ceux qui n’avaient pas le bon goût d’y croire étaient à enfermer. « Raison » cependant confrontée à un léger problème de cohérence interne puisque, se voulant l’idéal de la discussion conduite selon les normes de la vérité et du meilleur argument, elle n’en aura pas moins interdit le débat pendant deux décennies et n’aura consenti à le laisser s’ouvrir qu’au spectacle de la plus grande crise du capitalisme.

À la source de la règle «le masculin l'emporte sur le féminin» Temps de lecture: 11 min Depuis quelques jours, Slate.fr s’est engagé en faveur d’une forme plus inclusive d’usage de la langue française, en choisissant de privilégier l’accord de proximité. Étrangement, la question suscite la colère de personnes ne s’intéressant d’ordinaire guère à la grammaire mais désormais fermement opposées à ce que l’on admît de légères modifications dans son usage. Sous un article publié en ligne par un quotidien français, on ne décolère pas: «Aucun débat à avoir là dessus, une règle de grammaire ne se change pas, même pour complaire les désirs de féministes frustrées». Un commentaire mentionnant l’accord dit «de proximité» longtemps usité en français est réfuté par l’argument: «Arrête de raconter des conneries, la grammaire ne doit pas changer». Plus bas, on songe aux dégâts à venir: «Comment débiliser encore davantage le peuple, en appauvrissant la langue».

La polémique des «pandemic bonds» «Maladresse financière», «erreur embarrassante», «produit financier morbide»: les «pandemic bonds» sont au cœur d’une polémique alors que l’épidémie de Covid-19 continue à progresser en Europe et aux Etats-Unis en particulier. Ces obligations doivent fournir une assurance contre les désastres sanitaires, mais leur efficacité et même leur principe de base sont vivement remis en question. Explications. Ce lundi 23 mars sera une date importante pour l’«obligation pandémique» émise par la Banque mondiale en 2017, qui a permis de lever 320 millions de dollars. Conçu après l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 11 000 victimes au milieu des années 2010, cet instrument financier doit permettre d’envoyer rapidement des capitaux à des pays faisant face à une ou plusieurs épidémies. Mais seulement si des conditions très précises sont remplies pendant un certain laps de temps.

Point médian ou point Godwin ? L’écriture inclusive fait partie de ces quelques sujets brûlants qui secouent les sciences humaines et sociales depuis quelques années maintenant, et plus particulièrement les sciences du langage, dans la variété de leurs composantes (sociolinguistique, sémantique, didactique des langues, pragmatique, etc.). De fait, l’écriture inclusive est une solution expérimentale imaginée pour résoudre la question du genre dans la langue, et des représentations sociales qui y sont liées, tout en étant réutilisée dans des milieux plus militants – mais ce n’est pas de militantisme que je parlerai aujourd’hui. Je précise d’emblée, au passage, que je n’ai jamais été connu pour mes positions militantes sur l’écriture inclusive, et que je ne vais donc pas ici me positionner dans un débat « pour ou contre », mais dans une optique de commentaire d’argumentation scientifique. Les auteurs de la tribune rappellent, à juste titre, que « la langue est à tout le monde ».

Les arrivées de touristes internationaux pourraient baisser de 20 % à 30 % en 2020 L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a fait paraître une évaluation à jour de l’impact probable de la COVID-19 sur le tourisme international. Avec la mise en place inédite de restrictions sur les voyages partout dans le monde, l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme s’attend à ce que les arrivées de touristes internationaux baissent de 20 % à 30 % en 2020 par rapport aux chiffres de 2019. L’OMT tient néanmoins à préciser que ces chiffres se fondent sur les dernières évolutions, alors que la communauté mondiale est aux prises avec un défi social et économique sans précédent, et doivent être interprétés avec précaution étant donné l’extrême niveau d’incertitude entourant la crise actuelle. Une baisse attendue de 20 % à 30 % pourrait faire diminuer les recettes du tourisme international (exportations) dans des proportions comprises entre 300 et 450 milliards d’USD, soit près d’un tiers des 1 500 milliards d’USD de recettes générées en 2019. M. Category tags

Coronakrach, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 11 mars 2020) Donc c’est reparti pour un tour ? En réalité, avec la mondialisation financière, on sait bien que le manège ne connaît pas la pause : la convulsion y est de droit et la tranquillité d’intervalle. Depuis belle lurette on voit venir la crise d’après — elle est désormais la crise présente. Lire aussi Sonia Shah, « Contre les pandémies, l’écologie », Le Monde diplomatique, mars 2020. Il ne faut cependant pas se tromper quant à sa nature. Dans la plupart des cas, les krachs proprement boursiers (c’est-à-dire n’impliquant que le compartiment des actions) sont davantage à grand spectacle qu’à grands effets.

« En sortir » — mais de quoi et par où ?, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 10 mai 2020) Comme tout ce qu’il y a à dire sur la situation économique présente, et ses éventuelles issues, tiendrait difficilement en un seul texte, l’idée d’une sorte de (mini) série a semblé une possibilité, depuis la formulation de quelques hypothèses simples jusqu’à l’esquisse de voies de sortie, en passant par des essais de clarification du « problème » comme il se pose (ou comme on pourrait le poser). Sauf les demeurés, tout le monde comprend maintenant qu’on ne se tirera pas véritablement de la situation présente par des rustines de politique monétaire ou de report de taxes. L’origine de ce virus, son lien de plus en plus clair avec l’écocide capitaliste, l’espèce de némésis virale déchaînée qui nous attend si nous continuons dans le mépris de toute chose qui n’est pas l’argent, suggèrent de poser enfin quelques questions sérieuses sur la manière, non dont nous produisons à domicile des respirateurs, mais dont nous vivons. Quelle économie ?

Benoît Borrits : « L’abolition de la propriété dominante favorisera la démocratie dans les entreprises » Le Comptoir : Selon vous, il faut abolir la propriété dominante, qui « se définit comme une propriété dont nous n’avons pas l’usage ». Il s’agit d’interdire d’être « propriétaire d’une entreprise dans laquelle on ne travaille pas ou d’un logement que l’on loue à d’autres ». En quoi est-ce indispensable ? Benoît Borrits : Les inégalités se sont accrues au point où elles n’ont plus guère de justifications et deviennent insupportables pour celles et ceux qui les subissent. SCANDALE - Comment la Banque centrale européenne a gavé l'homme le plus riche de France - L'insoumission Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, la troisième fortune mondiale, gavé par la banque centrale européenne (BCE) ? Vous ne rêvez pas. La banque centrale européenne a subventionné le rachat par LVMH, groupe de Bernard Arnault, d’un joaillier américain, pour 14 milliards d’euros.

« L'impôt sur les successions est peu apprécié alors que bon nombre de personnes ne le paient pas » - Entretien avec Nicolas Frémeaux De nombreux économistes, à l’instar de Thomas Piketty, constatent une augmentation des inégalités dans nos sociétés. Si les questions des salaires, des impôts ou des minima sociaux sont souvent soulevées, l’inégale répartition des patrimoines l’est beaucoup moins. Or, l’idéologie néolibérale dominante tend à faire diminuer les taxations sur les capitaux, au bénéfice des plus grosses fortunes. Les transmissions, à savoir les donations entre individus et les héritages, sont également mal distribuées dans la population.

Surprise : depuis 2013, le CICE a créé seulement 100 000 emplois… qui ont chacun coûté 900 000 euros au contribuable - FRUSTRATION En 2012, quelques mois après l’arrivée au pouvoir du “socialiste” François Hollande, un technocrate de renom nommé Louis Gallois, ex-PDG de la SNCF et d’Airbus de son état, publie un rapport qui “brise les tabous” et appelle à augmenter la “compétitivité” des entreprises françaises en baissant le “coût du travail”. Ses préconisations, saluées par le MEDEF, sont aussitôt exaucées par le gouvernement l’année suivante, et le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est mis en oeuvre. Chaque année, 20 milliards d’euros sont octroyés aux entreprises françaises sous la forme de crédits d’impôts, calculés en fonction de la masse salariale : les grandes entreprises sont donc les principales bénéficiaires du dispositif. Pierre Gattaz, le président du MEDEF, se pavane avec son badge “1 million d’emploi”, la promesse des patrons si on leur donne de l’argent public et que l’on casse le Code du travail, voeux qui sera exaucé par la loi El Khomri quelques années plus tard.

Related: