background preloader

(641) Les influences nazies du management moderne

(641) Les influences nazies du management moderne
Related:  Économiedebunk

La loi de 22 mai 1946 prévoyait la construction d’un régime général ALIGNÉ VERS LE HAUT… Vendredi 20 Mai 2016 Porté par Ambroise Croizat et un mouvement populaire puissant, le projet de Sécurité sociale né du programme du Conseil national de la Résistance prend forme. Le 22 mai 1946, le ministre fait voter une loi posant le principe de sa généralisation à tous. La classe ouvrière s’en empare. « Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Tel est l’esprit du « plan de sécurité sociale » inspiré par le programme du CNR. « Le bâti des caisses s’est fait dans un enthousiasme indescriptible, raconte Roger Petit. Il faut y ajouter les réticences de certains mutualistes au régime unique qui se voyaient dépossédés de leur bien et particulièrement de professions déjà organisées autour de leur propre caisse. « Ce fut le cas des agriculteurs, artisans, commerçants, ajoute Roger Petit, mais aussi de corporations comme les fonctionnaires, les cheminots, les notaires... Ce qui n’était que provisoire va devenir définitif La modernité de « la Sociale » Repères Michel Etiévent Historien

Les influences nazies du management moderne Le management, du nazisme à la mondialisation, ou l’art de produire le consentement et l’illusion d’autonomie chez des sujets aliénés. S’il ne dresse pas un réquisitoire contre le management et s’il ne dit pas non plus qu’il s’agit d’une invention du IIIe Reich, Johann Chapoutot, notre invité, souligne une continuité entre les techniques d’organisation du régime nazi et celles que l’on retrouve aujourd’hui au sein de l’entreprise, en atteste la condamnation récente de l’entreprise France Télécom et de ses trois ex-dirigeants pour "harcèlement moral institutionnel". Une organisation optimale de la force du travail Car, montre-t-il, l’Allemagne du IIIème Reich est le lieu d’une économie complexe où des ingénieurs, juristes, intellectuels formés par les universités de la république de Weimar et courtisés par les nazis réfléchissent à l’organisation optimale de la force du travail. Les managers nazis reprochent aux Français d’être trop centralisateurs et trop autoritaires. Extraits sonores :

Happiness Manager : Comment devenir Happiness Manager (métier, formation, salaire) ? - L4M Définition générale : Le Happiness Manager ou Chief Happpiness Officer, est une personne en charge du « bonheur » des autres. Il peut s’occuper des salariés de l’entreprise, mais également de contractuels ou même de la clientèle. Happiness Manager peut s’apparenter au rôle d’un DRH, mais dans une dimension plus moderne et plus créative. Il peut également avoir à sa charge, des tâches plus classiques, administratives, habituellement confiées au DRH.Le Happiness Manager est présent et à l’écoute pour améliorer les conditions de travail, la cohésion d’équipe et la satisfaction des employés ou des clients. Compétences : Savoir gérer une équipe, avoir des connaissances sur les méthodes de management, savoir innover et proposer de nouvelles façons de mettre en place un management efficace. Activités : Organiser des événements, répondre à des demandes spécifiques, gérer les aspects administratifs liés à la gestion des Ressources Humaines. Qualités : Dynamique, enthousiaste, aimable, à l’écoute.

En finir avec l'opposition égalité/équité Vous êtes peut-être déjà tombé sur l'image ci-dessus : sur Facebook, sur Twitter, sur Tumblr, dans un mail qu'un ami vous aura envoyé, sur un blog, un site ou que sais-je encore. Et vous vous êtes peut-être dit "ah ben ouais, pas con, tiens". C'est la force des memes : un message simple, un brin d'humour, l'apparence de l'évidence, et donc un pouvoir de conviction très important par rapport aux efforts déployés. Regardons les deux images : elles présentent deux situations différentes, certes, mais il n'y a pas l'égalité d'un côté et son contraire de l'autre. Si on regarde bien, il y a aussi des deux côtés des inégalités. Savoir quelles sont les inégalités justes, c'est savoir si elles sont équitables. L'équité, elle, n'est pas une question de mesure : c'est une question de choix politique. On voit ainsi que savoir si une situation est équitable ou non revient à savoir quelle est la forme d'égalité que l'on préfère. Simple question de vocabulaire ?

"En France, l'évasion fiscale c'est 100 milliards d'euros par an, le budget de l'Education" Sept ans après les "Nouveaux Chiens de garde", coréalisé avec Gilles Balbastre, Yannick Kergoat s'attaque à la finance. Cette fois, avec "la Très Grande Evasion" il s'allie au journaliste d'investigation Denis Robert (à l'origine du scandale Clearstream) pour réaliser un documentaire sur les Panama Papers, Paradise Papers et autres scandales d'évasion fiscale qui se succèdent depuis dix ans. Explosif, le sujet résonne en bien des points avec la mobilisation des "gilets jaunes": "Aujourd'hui, Emmanuel Macron organise un grand débat national, mais il y a une question qui n'est pas posée, et qui pour nous, résoudrait toutes les autres : qu'est-ce qu'on fait de l'évasion fiscale ?" Après deux années d'enquête, Yannick Kergoat et Denis Robert se heurtent aujourd'hui à la frilosité des investisseurs. "La Très Grande Evasion" représente déjà deux années d'enquête. Le titre, "la Très Grande Evasion", est un clin d'œil au film, évidemment.

Johann Chapoutot : "Le nazisme, une multitude de centres de pouvoir qui sont autant de petites féodalités" Dans son livre Libres d'obéir : le management, du nazisme à la RFA, qui vient de paraître chez Gallimard, l'historien Johann Chapoutot souligne une continuité entre les techniques d’organisation du régime nazi et celles que l’on retrouve aujourd’hui au sein de l’entreprise. Extraits de son entretien dans "la Grande table idées". Raphaël Bourgois : Associer nazisme et management est un mouvement de pensée assez contre-intuitif. Dans un premier temps, on ne voit pas très bien le rapport. Johann Chapoutot : En effet. A travers la figure de Reinhard Höhn notamment, sur laquelle vous avez particulièrement travaillé, vous montrez que de hauts fonctionnaires nazis ont réfléchi très tôt aux questions d’organisation du travail. Reinhard Höhn, jeune juriste brillant, et fonctionnaire appartenant à la SS, va se voir confier la mission de réfléchir à la meilleure façon d’administrer l’immense territoire du Reich avec des moyens réduits. Peut-on dire qu’il existe une matrice nazie du management ?

Les Français sont-ils satisfaits de leur qualité de vie au travail ? Actinéo a publié son septième baromètre visant à mesurer l’évolution des modes de vie des Français au travail. Un baromètre rendu possible après avoir mené une enquête en février 2019 auprès de 1 218 actifs français occupant un poste dans un bureau. Les Français sont-ils plus satisfaits de leurs conditions de travail qu’en 2017 ? Sont-ils pour ou contre le flex-office, le nomadisme et le télétravail ? Pour le découvrir, plongeons-nous dans l’infographie réalisée par Actinéo et Sociovision mettant en exergue les points importants de leur enquête. Les Français et leur lieu de travail En 2019, près de 4 actifs français sur 5 travaillent en région (79 % en région contre 21 % en Île-de-France). 53 % des Français interrogés déclarent travailler hors des locaux de l’entreprise (représentant une augmentation de +5 points par rapport à l’année 2017) ;39 % des Français interrogés utilisent au moins un « tiers-lieu » (comprenez espace de coworking, incubateurs, etc.).

À la source de la règle «le masculin l'emporte sur le féminin» Temps de lecture: 11 min Depuis quelques jours, Slate.fr s’est engagé en faveur d’une forme plus inclusive d’usage de la langue française, en choisissant de privilégier l’accord de proximité. Étrangement, la question suscite la colère de personnes ne s’intéressant d’ordinaire guère à la grammaire mais désormais fermement opposées à ce que l’on admît de légères modifications dans son usage. Sous un article publié en ligne par un quotidien français, on ne décolère pas: «Aucun débat à avoir là dessus, une règle de grammaire ne se change pas, même pour complaire les désirs de féministes frustrées». Pendant ce temps sur certaines plateformes vidéoludiques, la dialectique continue: «Le jour j’apprends que la prof apprends cette écriture nocive à mon gosse je vais la voir et lui met deux baffes», courageuse menace violentant pour le moment surtout l’accord des verbes apprendre et mettre. Décadence Source: gallica.bnf.fr De la bizarrerie grammaticale Le français de Dupleix Source : gallica.bnf.fr

C’est officiel, 11 secteurs vont (enfin) pouvoir expérimenter le CDD multi-remplacement Cela faisait plus d’un an que le texte était attendu. Le décret fixant les 11 secteurs autorisés à utiliser le “CDD multi-remplacement” de manière expérimentale vient d’être publié au Journal officiel, ce jeudi 19 décembre. Les contrats conclus dès ce vendredi 20 décembre pourront prendre la forme d’un CDD multi-remplacement dans ces secteurs. Concrètement, ce contrat permet d’embaucher une seule personne pour en remplacer plusieurs au sein d’une même entreprise. Alors, il ne s’agit pas ici de donner les tâches de trois ou quatre salariés à une même personne en même temps. L’idée, c’est que le salarié recruté avec ce type de CDD “va successivement remplacer plusieurs personnes sur différents postes, précise Vincent Roulet, avocat au sein du cabinet Eversheads Sutherland. Ainsi, “plutôt que de fractionner une embauche en plusieurs contrats, cela permet d’avoir recours à un seul CDD long, d’une durée d’un an par exemple”, ajoute l’avocat.

Johann Chapoutot, Libres d’obéir. Le management du nazisme à aujourd’hui, Paris, Gallimard, 2020, 176 p. 1Johann Chapoutot, spécialiste reconnu de l’histoire du nazisme, nous livre ici un petit essai pugnace et provoquant. L’annonce faite par le titre et le sous-titre place la barre très haut. Elle déclare qu’il y quelque chose d’important à dire si l’on traite de l’histoire du management en commençant au nazisme. Nous ne savons pas s’il s’agit seulement de l’Allemagne ou du management dans le monde. Ce que le nazisme ferait au management est de proposer d’être « libres d’obéir ». Nous ne savons pas cette fois s’il s’agit d’être libres – ou non – d’obéir ou, s’autorise-t-on à penser, libres dans une obéissance choisie, ce qui se révèle le cas. 2Extrêmement bien écrit, fluide, l’ouvrage présente l’objectif qu’il se propose en disant que la longue histoire du management « s’est poursuivie et la réflexion s’est enrichie durant les douze ans du IIIe Reich, moment managérial, mais aussi matrice de la théorie et de la pratique du management pour l’après-guerre ». 1 Ian Kershaw, Hitler.

Maux du travail : dégradation, recomposition ou illusion ? 1La forte médiatisation des suicides de salariés de France Télécom en 2009 a donné une actualité nouvelle au thème du mal‑être au travail. Le halo sémantique qui entoure le phénomène contraste avec l’émotion publique que ne manque jamais de provoquer l’annonce d’un nouveau décès par excès de pression professionnelle. Stress, souffrance, malaise, tensions, harcèlement, problèmes de santé... les mots ne manquent pas pour désigner de façon un peu flottante ce qu’un rapport officiel a qualifié de « risques psychosociaux au travail » (Nasse et Legeron, 2008). 2Les contributions de ce dossier visent à faire sortir de l’ombre ce regard sociologique sans cacher les divergences. 3Une énigme et une série d’interrogations nourrissent ce dossier. 4Les contributions qui suivent fournissent des éléments à ce sujet, mais sans jamais conforter une convergence de points de vue. 5Cette remarque nous mène directement à une seconde série d’interrogations qui nourrissent le présent dossier. 2.1. 2.2. 3.1.

Point médian ou point Godwin ? | Systèmes et discours L’écriture inclusive fait partie de ces quelques sujets brûlants qui secouent les sciences humaines et sociales depuis quelques années maintenant, et plus particulièrement les sciences du langage, dans la variété de leurs composantes (sociolinguistique, sémantique, didactique des langues, pragmatique, etc.). De fait, l’écriture inclusive est une solution expérimentale imaginée pour résoudre la question du genre dans la langue, et des représentations sociales qui y sont liées, tout en étant réutilisée dans des milieux plus militants – mais ce n’est pas de militantisme que je parlerai aujourd’hui. Je précise d’emblée, au passage, que je n’ai jamais été connu pour mes positions militantes sur l’écriture inclusive, et que je ne vais donc pas ici me positionner dans un débat « pour ou contre », mais dans une optique de commentaire d’argumentation scientifique. Les auteurs de la tribune rappellent, à juste titre, que « la langue est à tout le monde ».

Vers une économie post-capitaliste ? Les communs et le pair-à-pair L’économie traditionnelle, basée sur l’État et le marché, est à bout de souffle. Connu sous le nom de Commons-Based Peer Production (CBPP), un nouveau modèle de production numérique, ouvert et horizontal commence à émerger et pourrait bien donner à voir à quoi ressemblera l’économie de demain. Alors qu’il se heurte pour l’instant aux institutions, a-t-il le potentiel de s’imposer comme alternative au capitalisme et au pouvoir politique qu’il sous-tend, dans un contexte de raréfaction des ressources et de crise climatique ? Depuis les révolutions industrielles, le capitalisme s’est consolidé progressivement comme le système économique dominant. Pour l’économiste Karl Polanyi, ce processus s’inscrit dans un « double mouvement » : face à l’expansion du marché, la société utilise l’État pour contrôler ou éliminer l’influence de l’économie sur la vie collective. Pourtant, des nouvelles forces ont émergé avec la révolution numérique. Aujourd’hui, l’État et le marché structurent nos sociétés.

Related: