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Réchauffement climatique : comment la réalité a pris de vitesse la science

Réchauffement climatique : comment la réalité a pris de vitesse la science
Matthew Aspden / Loop Images / Photononstop Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) n’a pas fait exception à la règle. A peine a-t-il été publié, le 25 septembre, qu’il a été critiqué et jugé « alarmiste » par ceux qui contestent la responsabilité humaine du réchauffement climatique ou la pertinence de ce groupe d’experts. Il en est ainsi depuis 1990 à chaque publication (1990, 1995, 2001, 2007, 2014) de ces volumineux rapports d’évaluation du changement climatique. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Climat : pourquoi les scientifiques sont plutôt plus prudents qu’alarmistes Ces critiques, dont beaucoup disent s’appuyer sur le « bon sens », ne résistent toutefois pas à l’analyse des cinq rapports du GIEC. Emissions de CO2 : dans la fourchette haute Moteur principal du réchauffement climatique, le dioxyde de carbone (CO2) est rejeté en quantités croissantes dans l’atmosphère terrestre.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/10/23/rechauffement-climatique-comment-la-realite-a-pris-la-science-de-vitesse_6016624_4355770.html

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Une étude quantifie pour la première fois les micropolluants rejetés par les stations d’épuration en France L’eau que relâchent les stations d’épuration n’est pas pure comme celle d’une source de montagne. Même après traitement, elle contient encore des molécules nocives pour les mieux aquatiques. Pour la santé humaine aussi. Pour la première fois à l’échelle de la France, la directrice de recherche Dominique Patureau et une équipe de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) ont tenté de quantifier substances médicamenteuses, résidus de métaux, pesticides, hydrocarbures et autres contaminants divers contenus dans ces flux. Une recherche effectuée en réponse à une demande du Syndicat national des entreprises du traitement de l’eau (Synteau).

Le réchauffement climatique lié aux activités humaines est connu depuis 40 ans Sur la question climatique, tout regard rétrospectif sur l’accumulation du savoir depuis un demi-siècle ne peut produire que deux réactions : regret et consternation d’une part, effroi d’autre part. Regret et consternation car, bien que la science sache fermement, depuis au moins la fin des années 1970, que les émissions humaines de gaz à effet de serre modifient profondément le climat terrestre, rien n’a été entrepris à temps pour infléchir le cours des choses. Effroi, car les nouvelles connaissances conduisent presque toujours à aggraver les diagnostics précédents. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Alexandria Ocasio-Cortez : « Donc, ils savaient ! Climat : "À ce rythme, on ne sera jamais à la neutralité carbone en 2050", Corinne Le Quéré A l'approche du cinquième anniversaire de l'Accord de Paris, noué le 12 décembre 2015 lors de la COP21, Corrine Le Quéré, climatologue franco-canadienne et présidente du Haut conseil pour le climat (HCC), tire le bilan des efforts menés par la communauté internationale pour le climat. Si cet accord international a poussé les Etats à s'engager dans la lutte contre le changement climatique, les efforts ne sont toujours pas à la hauteur. Depuis cinq ans, les émissions de gaz à effet de serre (GES) continuent à augmenter. Certes plus faiblement qu'avant, mais il faut désormais que ces émissions globales baissent pour être dans une trajectoire compatible avec l'Accord de Paris. Alors que le prochain retour des Etats-Unis à la table des négociations devrait relancer la mobilisation internationale, la crise du coronavirus représente à la fois un gros risque et une opportunité pour le climat, estime la climatologue.

Changement climatique : causes, effets et enjeux Le Vendredi 14 septembre 2018 Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. Sans eux, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C au lieu de +14 °C et la vie n’existerait peut-être pas. Toutefois, depuis le XIXe siècle, l’homme a considérablement accru la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. En conséquence, l’équilibre climatique naturel est modifié et le climat se réajuste par un réchauffement de la surface terrestre. Santé et dérèglement climatique, les crises convergentes À lire aussi Dérèglement climatique : la santé mondiale en danger Les 120 universitaires et chercheurs de 35 institutions (Organisation mondiale de la santé, Organisation météorologique mondiale, universités…) qui ont réalisé cette édition 2020 ont pris en compte une quarantaine d’indicateurs significatifs. Leur conclusion est sans appel : les impacts de la crise climatique sont déjà perceptibles sur la santé des êtres humains, et souvent fatals.

Les causes du réchauffement climatique L’atmosphère terrestre agit comme une serre où la chaleur solaire est piégée. Gaz à effet de serre et activités humaines Depuis les années 1990, les travaux scientifiques, synthétisés dans les rapports produits par le GIEC, mettent l’accent sur le rôle joué par les activités humaines dans le changement climatique constaté. La masse totale d’objets humains surpasse désormais la biomasse globale C’est un jalon qui fera date dans la courte histoire de l’humanité. Il marquera aussi l’odyssée – ô combien plus vieille – de la planète Terre. Depuis cette année, la masse totale de produits fabriqués par l’homme excède la biomasse globale. La date de ce dépassement historique, au vrai, est estimée à 2020 +/- 6 ans.

La lutte contre le réchauffement climatique : comment faire, quelles solutions ? Publié le 18 octobre 2018 Comment lutter contre le réchauffement climatique ? Quelles sont les solutions pour lutter contre les changement climatiques ? Pourquoi est-ce important ? On vous explique. Depuis environ un siècle et demi, l’humanité rejette massivement des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

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