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Leçon inaugurale de Bruno Latour - rentrée 2019 campus de Paris

Leçon inaugurale de Bruno Latour - rentrée 2019 campus de Paris

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Climat : le Gulf Stream est en train de lâcher l'Europe par Claude-Marie Vadrot Les climatologues l’annoncent et le redoutent depuis des années : sous l’influence du dérèglement climatique, la plupart des courants, petits ou grands, qui parcourent l’immense océan Atlantique en maintenant un équilibre dont bénéficient la plupart des climats européens, nord-américains et africains sont en train de se modifier. C’est ce que révèlent les deux études parues le 11 avril dans la revue anglaise Nature. D’après les scientifiques, les courants qui parcourent l’Atlantique n’ont jamais été aussi faibles et aussi aléatoire depuis le début du Ve siècle. Ce phénomène s’ajoute à la fonte de la banquise qui déverse des millions de tonnes d’eau douce dans la mer. Cela a non seulement une influence sur l’Atlantique mais, de plus, remet en cause la circulation des eaux entre l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud.

Comment composer avec le monde « non-humain » ? Le « monde non-humain » est constitué de tout ce avec quoi les humains sont en interaction constante, c’est à-dire les plantes, les animaux, les virus, le CO2 de l‘atmosphère, l’air que nous respirons, le gibier que nous chassons, les glaciers s’il y en a dans notre environnement, et beaucoup d’autres choses encore. Les ethnologues ont montré une chose importante, décisive, l’équivalent pour eux sans doute de ce qu’a représenté la découverte de l’atome pour les physiciens. Cette découverte, c’est que mise à part la société occidentale, aucune autre société humaine ne cohabite avec le monde non-humain sur le mode de la séparation : il n’y a pas la nature d’un côté, une nature qui serait close sur elle-même, et de l’autre côté l’humanité qui serait une entité à part, installée avec sa culture à l’intérieur de la nature, le plus souvent dans une position de surplomb. [1] Philippe Descola, Par-delà nature et culture, NRF, Gallimard, 2005, p. 15.

Écotopia : bienvenue dans le futur désirable Sorti en 1975, Ecotopia fut rapidement intégré par la contre-culture américaine, jusqu’à devenir un classique et un modèle rare de science-fiction utopique. Le roman d’Ernest Callenbach imagine la fondation d’une nouvelle nation entièrement dévouée à la construction d’un mode de vie durable, en harmonie avec la nature : zéro déchet, zéro pollution, pour un équilibre perpétuel entre l’homme et son environnement. Traduit à l’époque aux éditions Stock, Ecotopia est longtemps resté confidentiel en France. Il a été de nouveau traduit et publié depuis le 4 octobre dernier, aux éditions Rue de l’échiquier. L’occasion de découvrir une oeuvre d’une incroyable actualité. Car il s'agit bien d'une invitation enthousiasmante à cultiver des imaginaires alternatifs et à croire, envers et contre tous, que le monde peut encore éviter l’effondrement.

Accueillir les Non-Humains dans les Communs (Introduction) Ce billet est le premier d’une série de cinq ou six que je publierai au rythme d’un par semaine au cours de ce mois de janvier. Le texte complet formera un essai à propos des relations entre les Communs et les Non-Humains, un sujet à mon sens absolument essentiel à prendre en compte pour la théorie des Communs. Que serait un homme sans éléphant, sans plante, sans lion, sans céréale, sans océan, sans ozone et sans plancton, un homme seul, beaucoup plus seul encore que Robinson sur son île ? Moins qu’un homme. Certainement pas un homme.Bruno Latour

Epuisement des ressources naturelles Un article de Encyclo-ecolo.com. L'épuisement des ressources naturelles La fin des ressources naturelles et minières L'épuisement des ressources du fait de la surconsommation humaine concerne la biodiversité, les ressources végétales (déforestation, prélèvement végétal), l'extinction des espèces mais aussi les minerais et matières premières. Les ressources non renouvelables : ce sont principalement des matières premières minérales et les combustibles fossiles, qui proviennent de gisements formés au cours de l'histoire géologique de la Terre et correspondant à un stock, par essence même, épuisable.

Ressources de la prospective territoriale et économique du Grand Lyon Ces infographies sont réalisées par l'agence Skoli et complètent l'étude d'Aurélien Boutaud et Natacha Gondran. Elles résument l’état des lieux dressé par les scientifiques et présentent quelques pistes pour limiter les processus les plus préoccupants, aussi bien à l’échelle globale qu’à celle de la Métropole de Lyon. 0. L'humanité face aux limites de la planète terre Réchauffement climatiqueAppauvrissement de la couche d'ozoneÉrosion de la biodiversitéAcidification des océansPerturbation du cycle de l'eau doucePollution atmosphérique en aérosolsChangement d'affectation des solsPerturbation du cycle de l'azotePerturbation du cycle du phosphoreNouvelles pollutions chimiques

Effondrement(s) : récit d'un monde souhaitable pour mobiliser la survie collective Atterrissage forcé Ces dernières années sont marquées par la prise de conscience de deux menaces graves pour la survie de l’espèce. Le risque d’un chaos climatique d’une part et celui d’un effondrement brutale de notre civilisation. Il est impossible de maintenir le réchauffement climatique sous un seuil compatible avec la survie de notre espèce sans l’abandon rapide des énergies fossiles. La Part sauvage du monde, Virginie Maris, Sciences humaines En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-terre entièrement modelé par les humains. À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s’appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples. Virginie Maris est philosophe de l’environnement au CNRS. Elle travaille au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) à Montpellier.

Présages #17 - Vincent Mignerot - Environnement, transition, nouveaux récits : faire tomber les mythes — présages Vincent Mignerot est chercheur indépendant, et travaille sur la notion d’effondrement. Il a fondé le Comité Adrastia en 2014, association qui a pour objectif d’anticiper et de préparer le déclin de la civilisation thermo-industrielle.Vincent Mignerot développe une “théorie écologique de l’esprit”, qui cherche à expliquer la singularité environnementale de l’humain. Il explique également pourquoi la transition énergétique, bien plus qu’un échec, serait une fable destructrice, tout comme l’ensemble des récits reposant sur le postulat qu’il est possible de “protéger l’environnement”. Parce qu’elles souhaitent se confronter au réel, dépasser la pensée magique, les mythes et les histoires que l’humanité se raconte, ses théories sont souvent troublantes et déstabilisantes.

Notice bibliographique Design, de la nature à l'environnement, nouvelles définitions [Texte imprimé] / [sous la direction de Catherine Geel] Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation Titre(s) : Design, de la nature à l'environnement, nouvelles définitions [Texte imprimé] / [sous la direction de Catherine Geel] Publication : Paris : T&P work unit, DL 2019

Alexandre Boisson : rendre la société résiliente - Sismique En faisant ce podcast, je cherche à aller chercher ce à quoi je n’ai pas accès seul, je modifie ma vision du monde et de l’avenir au contact d’autres qui ont une expérience différente de la mienne. Plus cette expérience est différentes plus elle m’enrichie, car elle me bouge dans mes schémas et mes convictions. Alexandre Boisson fait partie de ces gens au parcours atypique (et donc passionnant), aux idées ancrées dans le vécu et à la recherche d’une forme de cohérence, qui me fascinent. Alexandre a été policier, puis garde du corps de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy avant de claquer la porte de l’Elysée suite, comme il le dit lui-même, à un « accident de conscience » durant la crise libyenne.

#15 - Vincent Liegey : décroissance - Sismique Certains, comme Vincent Liegey, pensent qu’il y a un problème fondamentale avec cette idée, ou plutôt avec la relation que nous entretenons avec elle. Nous serions « accrocs » à la croissance, l’aurions érigé en dogme, voire en religion, et serions ainsi incapables d’accorder de la crédibilité à d’autres indicateurs de « progrès ». Apparemment nous n’en verrions pas non plus les dysfonctionnements (par exemple la répartition inégale des richesses crées) et les externalités (la destruction de l’environnement, l’épuisement des ressources…). Puisque la croissance ne serait pas forcément bonne, j’ai voulu rencontrer Vincent pour mieux comprendre ce qui se cache derrière le terme provocateur de « décroissance » que je ne comprenais pas bien. A-t-on vraiment un problème avec la croissance ?

CHRONIQUES DE L'ANTHROPOCÈNE Normalien et agrégé, Vincent Message enseigne la littérature comparée à l’université Paris 8. Il est également écrivain. Son dernier roman, Défaite des maîtres et possesseurs, thriller dystopique sur l’exploitation animale, a rencontré un grand succès et reçu le Prix Orange. Engagé en faveur de la transition écologique, Vincent a créé pour ses étudiants un séminaire sur la critique écologiste du capitalisme, à travers des œuvres de fiction ou de réflexion.

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