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Des trajectoires individuelles improbables (4/4)

Des trajectoires individuelles improbables (4/4)
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Première - DOSSIER 1 Première - Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ? Programme officiel - Objectifs d'apprentissage Comprendre comment les individus expérimentent et intériorisent des façons d’agir, de penser et d’anticiper l’avenir qui sont socialement situées et qui sont à l’origine de différences de comportements, de préférences et d’aspirations. Comprendre comment la diversité des configurations familiales modifie les conditions de la socialisation des enfants et des adolescents. Comprendre qu’il existe des socialisations secondaires (professionnelle, conjugale, politique) à la suite de la socialisation primaire. Accéder à la fiche Eduscol (format pdf) Accéder aux scénarios pédagogiques disponibles sur Édubase Accéder à la ressource mise à disposition par le Collège de France Ressources disponibles sur le site 1/4 Comprendre le processus de socialisation 2/4 La diversité des configurations familiales 3/4 La pluralité des socialisations

Même les bébés sont victimes de stéréotypes de genre ! Les filles en rose, les garçons en bleu... Des stéréotypes bien ancrés dans notre société, comme celui de considérer qu'hommes et femmes diffèrent par leurs capacités affectives et cognitives, poussent les adultes à adopter des comportements différents en fonction du sexe de leur enfant, et ce dès leur plus jeune âge. Nous réagissons même différemment à leurs pleurs, révèle pour la première fois une étude réalisée par deux chercheurs de l’Institut des neurosciences Paris-Saclay (CNRS/Université Paris-Sud) et publiée dans la revue BMC Psychology. En effet, alors qu'à l'âge de trois mois, les cris des bébés de sexe féminin ne sont pas plus aigus que ceux des garçons, les adultes sont persuadés du contraire. Les pleurs aigus pour les filles, les plus graves pour les garçons Les chercheurs ont mené une série d'expériences pour parvenir à cette conclusion. Lors d'un deuxième test, d'autres adultes ont été invités à écouter ces mêmes pleurs, présentés comme ceux de filles ou de garçons.

correction14-thème La socialisation secondaire à la formation 6. En quoi peuvent-elles être source de contradiction ? Pour réussir à l’Université, l’étudiant doit s’intégrer, et développer les 3 formes de sociabilité. Or, chacune prend du temps. Le risque est de développer trop la sociabilité extra-scolaire et de ne pas avoir assez de temps pour travailler.  Dans le cas contraire, le risque d’échec est élevé Document 4 A l’école, j’ai toujours eu d’excellentes notes. année commune aux études de santé (Paces). (…) Je n’avais jamais vraiment travaillé en autonomie. pensais qu’à l’université ce serait pareil. par où commencer mes révisions… D’abord, il faut savoir qu’à la fac, on n’a plus du tout le même emploi du temps que lorsqu’on était au lycée. la journée, d’autres fois, deux heures seulement. me balader dans la ville et même sécher les cours les plus chiants. cours ! prof ne te connaît. Et à la fac, trouver un groupe d’amis n’est plus aussi facile qu’au lycée. faut oublier, surtout en Paces. cette année-là. sandwich. Questions : 7. 8.

Pourquoi les enfants d’ouvriers réussissent moins bien à l’école que ceux des cadres ? Au CP, parmi les enfants d’ouvriers non qualifiés, 15 % figurent parmi les 10 % les plus faibles aux évaluations et 5,7 % parmi le dixième le plus fort, selon les données 2011 du ministère de l’Éducation [1]. Les chiffres sont respectivement de 2,9 % et 19 % pour les enfants de cadres supérieurs. Au CE2, 10 % des enfants d’ouvriers non qualifiés ont déjà redoublé au moins une fois, contre 1,3 % de ceux d’enseignants, toujours selon le ministère de l’Éducation (enfants entrés en sixième en 2011). Si l’on part de l’hypothèse que la réussite scolaire ne se transmet pas avec les gênes, ces résultats posent la question de la relation entre l’école et le milieu social des parents. Ces facteurs n’expliquent pas tout. La façon dont l’école est faite a aussi son importance. Les écarts entre milieux sociaux ne sont pas mécaniques. Dans quelle mesure l’école peut-elle contrebalancer les inégalités sociales ? Calculs du Centre d'observation de la société.

La famille Belhoumi et le sociologue Le sociologue Stéphane Beaud s’attache depuis de nombreuses années à retracer les trajectoires des fractions immigrées des classes populaires, en particulier celles des jeunes générations (Beaud 2003, Beaud et Pialoux 2013). Son dernier ouvrage, qui revient sur l’histoire d’un couple d’immigrés algériens et de leurs enfants, nous donne à voir un groupe hétérogène, traversé par des contradictions mais aussi uni par des solidarités qui compensent les défaillances d’une société inégalitaire. L’enquête fournit ainsi un contrepoint empirique important aux analyses culturalistes qui renvoient les jeunes d’origine maghrébine à des spécificités ethniques (Lagrange 2010), voire aux « tentations radicales » (Galland et Muxel 2018) supposées les animer. Comprendre un « miracle social » : les apports d’une enquête au long cours L’auteur s’intéresse aussi à la division des rôles et aux relations affectives au sein de la famille. Gérer les inégalités sociales « en famille » Bibliographie

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