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Friedrich Engels

Friedrich Engels
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Friedrich Engels Friedrich Engels, né le 28 novembre 1820 à Barmen (une ancienne ville devenue aujourd'hui l'un des quartiers de la ville de Wuppertal) et mort le 5 août 1895 à Londres, est un philosophe et théoricien socialiste allemand, grand ami de Karl Marx. Après la mort de ce dernier, il assure, à partir des brouillons laissés par son auteur, la rédaction définitive et la publication des livres II et III du Capital. Engels a été militant de la Ligue des communistes et de l'Association internationale des travailleurs. Biographie[modifier | modifier le code] Marx et Engels. D'une situation industrieuse à la situation de la classe laborieuse[modifier | modifier le code] Il est issu d'une famille d'industriels, son père ayant fait fortune dans l'industrie du textile. En 1842 il s'installe en Angleterre, à Manchester, et travaille dans une société industrielle où son père a des intérêts. Rencontre et révolution[modifier | modifier le code] Related:  Communistes (H)

Ligue des communistes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Ligue des communistes (1847-1852) fut la première organisation internationale dont les idées peuvent être considérées comme marxistes. La Ligue a été créée à l'origine comme Ligue des justes par des ouvriers allemands à Paris en 1836. La Ligue change de nom en 1847 et devient la Ligue des communistes. C'était au début un groupe s'approchant du socialisme utopique, proche des idées de Gracchus Babeuf et de Wilhelm Weitling. Devenue une organisation internationale (essentiellement européenne), la Ligue est rejointe en 1847 par Karl Marx et Friedrich Engels. Parmi ses adhérents figuraient : Johann Eccarius, Friedrich Engels, Ferdinand Freiligrath, Wilhelm Liebknecht, Karl Marx, Joseph Maximilian Moll, Karl Schapper, Wilhelm Wolff… En février 1848, la Ligue fait publier un Manifeste : le Manifeste du Parti communiste. La Révolution de Mars permet à des militants de la Ligue de rentrer d'exil, et de participer à la révolution en Allemagne.

Karl Marx Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Marx. Karl Marx Philosophe occidental Époque contemporaine Karl Marx en 1875 Il est connu pour sa conception matérialiste de l'histoire, sa description des rouages du capitalisme, et pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier. Biographie[modifier | modifier le code] Maison natale à Trèves, devenue le musée Karl Marx. Études[modifier | modifier le code] Engagement[modifier | modifier le code] À Berlin, il appartient au cercle des « hégéliens de gauche », dénommés aussi « jeunes hégéliens » (avec Bruno Bauer et d'autres) qui cherchent à tirer des conclusions athées et révolutionnaires de la philosophie de Hegel. Le journal d'opposition Rheinische Zeitung[modifier | modifier le code] Au début de 1842, certains bourgeois libéraux de Rhénanie, en contact avec les hégéliens de gauche, créent à Cologne un journal d'opposition au clergé catholique, la Rheinische Zeitung (« Gazette rhénane »).

Conjuration des Égaux Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Conjuration des Égaux (1796) est une tentative de renversement du Directoire menée par Gracchus Babeuf avec ses camarades (les Égaux), dans un contexte d'exaspération sociale due à la vie chère. Les idées de la Conjuration[modifier | modifier le code] Gracchus Babeuf et ses amis dénoncent les privilègiés qui tirent profit de la Révolution. Les idées de la Conjuration sont en particulier exposées dans le « Manifeste des Égaux » (1796). Plusieurs quartiers de Paris apparaissent gagnés par les idées des Égaux, et les proches de Babeuf ne prennent plus la peine de dissimuler leur "activité séditieuse" aux yeux de la police. Buonarroti cite un projet de décret qui devait installer une république égalitaire. Les meneurs et le réseau de leurs agents[modifier | modifier le code] Arrestation des Égaux[modifier | modifier le code] La conjuration est dénoncée à la police par l'un de ses meneurs (Georges Grisel). Voir aussi[modifier | modifier le code]

Libéralisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain. Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédents toute association et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer. Le libéralisme prône la liberté d'expression des individus, dans le domaine économique, l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché, et d'autre part, dans le domaine politique, des pouvoirs politiques encadrés par la loi librement débattue, un État de droit et des contre-pouvoirs. Les limites à fixer à l'action de l'État, ainsi que les modalités de l'action publique, notamment aux rôles respectifs de l'action administrative et de la loi, sont donc sujets à débat au sein même du libéralisme.

Gracchus Babeuf Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gracchus Babeuf François Noël Babeuf, connu sous le nom de Gracchus Babeuf, né le 23 novembre 1760 à Saint-Quentin et mort guillotiné à Vendôme le 27 mai 1797 (8 prairial an V), est un révolutionnaire français. Il forma la « conjuration des Égaux » contre le Directoire et fut exécuté. Sa doctrine, le « babouvisme », préfigure le communisme et l'anarchisme[1]. Premières années[modifier | modifier le code] Inspiré par la lecture de Rousseau, et constatant les conditions de vie très dures de l’immense majorité de la population, il développe des théories en faveur de l’égalité et de la collectivisation des terres. Débuts de la Révolution[modifier | modifier le code] Il se bat contre les impôts indirects, organise pétitions et réunions. Il lance son propre journal en octobre 1790, Le Correspondant picard, journal révolutionnaire fort avancé dans lequel il s’insurge contre le suffrage censitaire mis en place pour les élections de 1791.

Trotskisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le trotskisme (l'orthographe trotskysme étant également utilisée) peut faire référence : aux idées de Léon Trotski (ou Trotsky), militant communiste révolutionnaire russe, dirigeant aux côtés de Lénine de la Révolution russe de 1917, exclu du Parti communiste de l'Union soviétique en 1927 et banni de l'URSS en 1929 après la victoire de Staline incarnant, selon lui, la bureaucratie russe parasitaire ;à une partie des courants se réclamant du communisme révolutionnaire et opposés au stalinisme, regroupés en 1938 au sein de la Quatrième Internationale. Les trotskystes, critiquent la dérive bureaucratique stalinienne. Idées générales[modifier | modifier le code] Les trotskistes se réclament du communisme révolutionnaire, et des idées de Karl Marx, de Friedrich Engels, de Lénine, et bien sûr de Léon Trotski. Les organisations trotskistes se réclament du communisme révolutionnaire et veulent mettre fin au capitalisme.

Anton Pannekoek Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Anton Pannekoek est un astronome, astrophysicien et militant marxiste néerlandais ( à Vaassen — à Wageningue). Il participa au développement du mouvement communiste aux Pays-Bas et en Allemagne et devint dans les années 1920 une figure du communisme de conseils opposé aux conceptions de Lénine. Biographie[modifier | modifier le code] Militant de l'aile gauche de la IIe Internationale, ses positions le rapprochent de Rosa Luxemburg. Opposant résolu à la Première Guerre mondiale, il rejoint dès 1919 la IIIe Internationale, dont il est exclu en 1921 en raison de ses positions de « communiste de gauche » et de son opposition à l'autoritarisme de Lénine. Conseilliste, il rejette le stalinisme dès son apparition, comprenant d'emblée que ce courant n'a plus de rapport avec le marxisme. En 1938 il publie Lénine comme philosophe sous le nom de John Harper. Quelques textes[modifier | modifier le code] À propos d'Anton Pannekoek

Cornelius Castoriadis Cornelius Castoriadis en 1990. Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste grec, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie. Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] En 1948[4], il devient économiste à l'OCDE, poste qu'il occupe jusqu'en 1970[14]. Socialisme ou barbarie (1949-1967)[modifier | modifier le code]

Marcel Cachin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gilles, Marcel Cachin né à Paimpol[1],[2], le 20 septembre 1869, et mort à Choisy-le-Roi, le 12 février 1958) est un homme politique français. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse, formation et débuts professionnels[modifier | modifier le code] Toute sa vie, il fut très attaché au breton, « langue de la paysannerie et du prolétariat breton ». Parcours politique[modifier | modifier le code] Dès 1891, Marcel Cachin adhère au Parti ouvrier français de Jules Guesde. Élu député de 1914 à 1932, il se rallie à la politique d'union nationale pendant la Première Guerre mondiale, et soutient donc la guerre. Au tournant des années 1930, bien que député et membre du bureau politique, il n'est pas vraiment en odeur de sainteté. Il mène, pendant la guerre, une existence clandestine dans son village natal puis en région parisienne. À l'âge de 88 ans, il est le premier étranger à être décoré de l'ordre de Lénine. Famille[modifier | modifier le code]

Raymond Aron Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Aron. Raymond Aron Philosophe occidental XXe siècle Raymond Aron (à gauche) en 1966. Raymond Claude Ferdinand Aron, né le 14 mars 1905 à Paris et mort le 17 octobre 1983 à Paris, est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français. Pendant trente ans, il est éditorialiste au quotidien Le Figaro. Il garde néanmoins tout au long de sa vie un ton modéré. Famille[modifier | modifier le code] Raymond Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu plutôt aisé des deux côtés. Cette fortune a permis aux trois enfants Aron de mener une vie aisée et de faire des études. Études[modifier | modifier le code] En 1928, il est reçu 1er à l'agrégation de philosophie, alors que Sartre est recalé à l'écrit, avant d'être à son tour reçu 1er l'année suivante, et avec un total de points supérieur à Aron l'année précédente[13]. Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Daniel Renoult Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Renoult. Daniel Renoult (1880-1958) est un homme politique français. Né le 18 décembre 1880 dans le Ve arrondissement de Paris, Daniel Renoult, issu d’une famille bourgeoise, est élevé dans un milieu républicain, progressiste et cultivé. Il est le fils d’un avocat et le frère d'un ministre radical dans le gouvernement Aristide Briand. Le 19 juillet 1944, il est libéré par un coup de main des maquis FTP. Ce nouveau maire, âgé de 65 ans et qui conduit sa liste au succès lors de l’élection du Conseil général de 1945, fait une carrière locale remarquable. Il incarne à lui seul, pendant plus de dix ans, les espoirs et les contradictions du « communisme municipal » Sous ses mandats, plusieurs projets voient le jour : l’aménagement du site qui allait devenir le Parc des Beaumonts, l'aide aux chômeurs, la construction de logements sociaux et la création d’institutions qui existent toujours aujourd’hui.

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