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Quelles habitudes en cours pour doper la mémorisation ?

Quelles habitudes en cours pour doper la mémorisation ?
Travailler plus pour apprendre plus. Cela paraît faire du sens. Pourtant cela n’est pas aussi évident. Les études en neurosciences montrent une particularité dans le fonctionnement de la consolidation de la mémoire : le cerveau a besoin d’un décrochage. Cela ne veut pas dire pour autant que le cerveau ne fait rien. Les scientifiques disent que le cerveau se met alors en mode « réseau du mode par défaut ». Par Jean-François MICHEL ( Auteur « Les 7 profils d’apprentissage » Ed.Eyrolles 2005, 2013 et 2019 ) Sandrine est étudiante, elle vient d’intégrer la première année de médecine. Après chaque cours en amphi, Sandrine ne perd pas de temps à discuter ou se distraire. Son objectif : passer 8 heures de travail productif. Sa stratégie est de réduire les temps morts. Au bout d’une heure de travail, elle passe immédiatement à une autre matière. Si Sandrine a une bonne mémoire, au bout d’un mois de dur travail, elle s’aperçoit qu’elle ne retient pas aussi bien qu’en début d’année. Janvier 2001

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L’INSTANT MÉTACOGNITION AVEC LES ÉLÈVES – FEYDERCOOP Il est fréquent de constater que les difficultés de certains élèves résident dans le fait de ne pas faire la différence entre la tâche et l’objectif d’une activité. Ces élèves, qui ne sont pas encore secondarisés (1), peuvent alors être des exécutants efficaces sans pour autant assimiler la connaissance liée. Il est possible d’y remédier partiellement en explicitant davantage cette dissociation et les consignes pour lever les implicites mais, visant l’autonomie des élèves, il serait aussi intéressant de les former progressivement à lever eux-même cet implicite. Comment amener progressivement les élèves à se secondariser (1) ?

Vingt jeux coopératifs sans contact et collectifs Pour cette drôle de rentrée, masquée et distanciée, voici vingt jeux coopératifs auxquels on peut jouer sans contact, et pour certains à distance, à partir de 3 ans. La rentrée scolaire de septembre 2020 va être particulièrement spéciale et sensible, en raison de la crise pandémique qui perdure. Toutefois, la distanciation physique nécessaire pour des raisons sanitaires n’implique pas une distanciation sociale. Bien au contraire. Si en reprenant l’école et les cours, les élèves n’ont pas la possibilité d’échanger avec leurs camarades et de coopérer pour apprendre, les adultes-pédagogues que nous sommes prenons le grand risque de voir les enfants et les jeunes les plus fragiles ou les plus éloignés de la culture scolaire se trouver dans des difficultés encore plus importantes.

Une approche tête-coeur-corps des apprentissages 2- Etats des lieux à la rentrée 2020 On apprend avec son corps, son coeur et sa tête. Pour les collégiens, la durée de sommeil recommandée est comprise entre 9h à 11h. Un petit-déjeuner complet est constitué d'une boisson, d'un fruit, de produits laitiers et de céréales. Il est fortement recommandé de couper les écrans (et donc son téléphone, les jeux vidéos...) une heure et demi avant de se coucher. Par ailleurs, une activité physique régulière favorise les apprentissages. Comment savoir ce qui marche en éducation ? Beaucoup d’enseignants se posent la question légitime de savoir quelle méthode pédagogique est la plus efficace pour atteindre un but donné. Par exemple, parmi toutes les méthodes d’enseignement de la lecture, y en a-t-il certaines qui, mieux (ou plus rapidement) que les autres, permettent aux élèves de reconnaître les mots de manière précise, rapide et fluide, de manière à améliorer leur compréhension et leur plaisir en lecture ? La seule manière de le savoir est d’expérimenter différentes méthodes. Bien souvent, des enseignants (ou des chercheurs en éducation) essayent une méthode sur des élèves, et se font un avis sur l’efficacité de la méthode en se basant sur les effets observés sur les élèves. Cette démarche est tout à fait naturelle. Elle est le point de départ de toutes les recherches en éducation.

Mécanismes de l’attention : les comprendre pour mieux apprendre Avec la multitude d’informations qui nous parviennent aujourd’hui par les outils numériques, les distractions se multiplient. Pour mieux comprendre cette « crise de l’attention » et mettre en place de bonnes pratiques, Jean‑Philippe Lachaux, neuroscientifique et directeur du programme ATOLE, décrypte les mécanismes cérébraux en jeu en passant en revue trente idées reçues dans son ouvrage « L’attention, ça s’apprend », publié aux Éditions MDI, en partenariat avec le Réseau Canopé. Extraits. On ne peut pas réaliser correctement et en même temps deux tâches qui demandent de la concentration

Le point sur les fonctions exécutives - Institut TA • Qui peut évaluer les dysfonctions exécutives? Au Québec, seuls les médecins et les psychologues ayant une attestation pour l’évaluation des troubles neuropsychologiques délivrée par l’Ordre des psychologues du Québec sont autorisés à évaluer les fonctions exécutives et leurs atteintes dans un but diagnostic. Il va sans dire que tous les neuropsychologues répondent à ce critère. D’autres catégories de professionnels oeuvrant dans le domaine de la santé ou de l’éducation peuvent identifier des manifestations suggérant des difficultés exécutives (ex. : manque d’attention, impulsivité, oubli, désorganisation, etc.) et recommander une évaluation en neuropsychologie.

Avantages d’une utilisation régulière de quiz en classe au service de l’apprentissage des élèves Lukas K. Sotola et Marcus Crede (2020) sont à l’origine d’une méta-analyse portant sur la recherche consacrée aux quiz. Plus précisément, ils se sont intéressés à l’association entre l’utilisation fréquente de quiz à faibles enjeux dans des classes réelles et les résultats scolaires des élèves concernés.

10 manières de ne pas aider les élèves, par Gérard Chauveau Dans un article intitulé « Dix risques majeurs », Gérard Chauveau met en garde contre les effets néfastes d’une aide pourtant indispensable. Il liste dix façons de procéder qui peuvent entraver le succès de l’aide au destinataire en difficulté. 1. Le saupoudrage : L’aide se limite fréquemment à une intervention fragmentée, émiettée, épisodique. Son impact est alors superficiel, voire insignifiant. Par exemple l’aidant prend en charge un élève une fois (une heure) par semaine alors que celui-ci aurait besoin qu’on concentre les forces et les efforts ou qu’on lui apporte un soutien intense et continu. Le sentiment d’appartenance à l’école : le comprendre, le développer et le maintenir chez les élèves Shutterstock / Jacob Lund Par Jérôme St-Amand, professeur et chercheur à l’Université de l’Alberta. Une version longue du même texte est disponible dans le dernier numéro de la Revue canadienne de l’éducation.

Rémi Brissiaud : Quelle recherche scientifique pour guider la politique du Ministre de l’Éducation Nationale ? La crise de la Covid 19 nous a fourni une leçon importante : la science est débat et tout dogmatisme dans son utilisation politique doit être rejeté. En effet, ce que l’on ne sait pas aujourd’hui est souvent plus important que ce que l’on sait et, lorsque l’homme politique se focalise seulement sur tel ou tel ilot de connaissance apparemment assuré, il risque, au nom de la science, de tenir des propos successivement contradictoires : le port de masques ne sert à rien puis, il est obligatoire dans les transports, par exemple. Or, nous allons voir que la science qu’utilise le Ministre de l’Éducation Nationale est tout le contraire d’une science modeste. En matière de pédagogie et de didactique, il se repose entièrement sur des travaux de plus en plus controversés : ceux de Stanislas Dehaene et de ses collaborateurs, dont le Conseil Scientifique de l’Éducation. Et les controverses en question sont souvent cachées derrière des contorsions rhétoriques.

Jean-Philippe Lachaux : « Bien concentré, on est moins fatigué et moins stressé ! » - 6boolo Chercheur en neurosciences cognitives à l’Inserm, spécialiste de l’attention et de la concentration, Jean-Philippe Lachaux codirige l’équipe Eduwell du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CRNL). Dans cet entretien accordé à 6boolo, il explique les processus cognitifs en jeu dans la concentration, ses bienfaits pour le cerveau… Et nous invite à reprendre le contrôle de notre attention pour nous libérer des innombrables sollicitations numériques et échapper aux ravages du « multitâche ». Comment pourriez-vous définir la concentration ? Dans quelles situations éprouvons-nous le besoin de nous concentrer ou que cet état particulier s’impose à nous ?

L’AUTONOMIE EN PÉDAGOGIES COOPÉRATIVES – FEYDERCOOP Au printemps 2020, le travail en distanciel s’est imposé et a révélé le manque d’autonomie de certains élèves. Souvent perçue comme un préalable, cette attitude peut, et doit peut-être, s’envisager comme un objectif d’apprentissages. Comment développer concrètement l’autonomie des élèves en synergie avec la responsabilité ? Nous présentons ici une infographie qui expose des outils, et leur mise en cohérence, pour faire de l’autonomie et de la responsabilité des objectifs d’apprentissages dans le contexte des pédagogies coopératives. En partenariat avec Sylvain Connac et Bruno Robbes. Version téléchargeable ici: INFOGRAPHIE AUTONOMIE EN PÉDAGOGIES COOPÉRATIVES

Cerveau, mode d'emploi by jerome.hubert123 on Genially Des vidéos pour expliquer le fonctionnement du cerveaulorsqu’il apprend. Thèmes Liste La chaîne Youtube pour s'abonner

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